Demandeurs d'asile - Centres fermés - Rotation du personnel - Suivi
asile politique
personnel
mobilité de la main-d'oeuvre
demandeur d'asile
travailleur détaché
20/7/2011 | Envoi question |
8/11/2011 | Réponse |
Un des instruments permettant d'évaluer la politique du personnel est l'analyse de la rotation des collaborateurs. La durée moyenne de la carrière, les motifs du départ ou les demandes de mutation ainsi que la manière dont tout cela est suivi sont d'une grande importance.
Je souhaiterais connaître la rotation des collaborateurs dans les centres fermés pour demandeurs d'asile.
1) L'administration analyse-t-elle régulièrement la rotation du personnel dans nos centres fermés ? Si oui, à quelle fréquence ? Qui est concerné par ces analyses ? Quelles sont les conclusions de la dernière analyse en date ? Constate-t-on de grands écarts entre les différents centres fermés ?
2) En cas de départ volontaire d'un collaborateur, un entretien est-il prévu avec l'intéressé pour examiner les véritables raisons de son départ ? Par qui cet entretien est-il mené ? À qui les résultats sont-ils communiqués ?
Dans la négative, pourquoi cela ne se fait-il pas ?
L’honorable membre trouvera ci-après la réponse à sa question.
Depuis 2007, le Service public fédéral (SPF) Intérieur tient à jour les chiffres relatifs au mouvement du personnel. Les chiffres concernant les centres fermés sont donc également disponibles à partir de cette date. Ces informations sont actualisées et analysées chaque trimestre.
Le tableau ci-dessous en fournit un aperçu :
Année / Jaar |
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
2011 (1er semestre) / 2011 (1e semester) |
% mouvement du personnel / % personeelsverloop |
5,41 |
5,96 |
4,32 |
4,78 |
1,27 |
Évolution / Evolutie |
|
+ 0,55 |
- 1,64 |
+ 0,76 |
|
Comme vous pouvez le constater, les chiffres sont relativement faibles, avec un maximum de 6 %. En outre, ils donnent une image déformée de la réalité, étant donné qu’ils incluent toutes les formes de départs : outre les collaborateurs qui partent sur une base volontaire, ils reprennent également ceux qui ont été licenciés, qui sont partis à la retraite, qui ont changé de statut (de contractuel à statutaire) ou qui sont décédés.
Les entretiens de départ sont systématiquement organisés dans certains centres, mais pas dans tous. Le nombre de départs est faible (en 2010, par exemple, il s’agissait de 34 personnes). Toutefois, les entretiens de départ et les contacts avec le terrain nous ont permis de savoir que les collaborateurs qui partent sur une base volontaire le font principalement pour deux raisons : ils ont trouvé un emploi mieux rémunéré ou ils ont obtenu une fonction statutaire au sein d’une autre administration publique.