Interruption volontaire de grossesse (IVG) - Centres d'IVG - Pénurie de médecins - Conséquences - Proportion d'IVG en hôpital - Avortements à l'étranger
avortement
9/5/2011 | Envoi question |
7/12/2011 | Dossier clôturé |
La loi sur la dépénalisation conditionnelle de l'avortement a été adoptée le 3 avril 1990. Elle a accordé, après des années de combat, le droit aux femmes de mettre un terme à une grossesse non désirée. Cependant, celui-ci semble être menacé pour des raisons de moyens. En effet, les centres d'interruption volontaire de grossesse (IVG) semblent être confrontés à une pénurie de médecins pratiquant ce type d'intervention. Seuls quatre-vingt médecins officieraient aujourd'hui dans les centres d'interruption volontaire de grossesse en Wallonie et à Bruxelles alors que les hôpitaux n'assureraient que 20 % des avortements en Belgique. Les centres extra-hospitaliers doivent donc compter sur la bonne volonté et la disponibilité de généralistes qui seraient payés à peine 35 euros brut par heure en moyenne. Certains centres wallons supprimeraient même les consultations pendant les vacances faute de médecins disponibles. De plus, les jeunes médecins ne seraient pas très ouverts à la pratique d'interruption volontaire de grossesse.
Confirmez-vous cette pénurie ? Dans l'affirmative, la situation a-t-elle contraint des femmes à mener leur grossesse à terme ? Pourquoi les hôpitaux ne prennent-ils en charge que 20 % des IVG ? Les assistants sociaux des centres de planning familial et les hôpitaux ont-ils l'obligation d'informer leur patiente quant aux possibilités d'adoption ? Les mineures souhaitant avorter doivent-elles obtenir une autorisation parentale ? Quelle est la pyramide d'âge des médecins pratiquant ces interventions ? Quelle est la proportion de femmes qui se font avorter à l'étranger ? Des interruptions de grossesse illégales sont-elles encore constatées en Belgique ? Le coût lié à l'IVG est-il différent dans les hôpitaux et les centres d'interruption volontaire de grossesse?