Personnes sourdes et malentendantes - Problèmes de communication - Interprètes en langues des signes - Politique – Experts du vécu - Priorités
handicapé physique
facilités pour handicapés
24/1/2014 | Envoi question |
28/4/2014 | Fin de la législature |
Il va sans dire que les personnes sourdes (et malentendantes) sont confrontées à de graves problèmes de communication dans bien des cas. Bien qu'elles soient souvent très compétentes sur le plan de la communication, de la langue écrite, de la lecture sur les lèvres, la plupart de ces personnes utilisent la langue des signes. Dans de nombreuses situations formelles et officielles, il faut recourir à un interprète en langue des signes pour des raisons liées à la qualité de la communication. J'ai déjà posé à ce sujet des questions aux ministres de l'Intérieur et de la Justice afin de savoir comment on organise le recours aux interprètes en langues des signes et quels sont les défis et besoins en la matière. D'autres ministres sont également confrontés à ces questions.
Les personnes sourdes ont besoin d'interprètes compétents en langues des signes, et en nombre suffisant. Il ressort du memorandum de la commission consultative flamande de la langue des signes que ce besoin est aigu.
D'où les questions suivantes.
1) Le secrétaire d'État mène-t-il une politique claire à l'adresse des personnes sourdes ? Dans l'affirmative, quels en sont les accents et les priorités ? Accorde-t-on une attention particulière à la langue des signes ?
2) Le secrétaire d'État est-il au courant des problèmes que rencontrent certains de ses collègues d'autres départements qui sont également confrontés à des personnes sourdes ?
3) Est-il attentif à ce que l'on dispose d'un nombre suffisant d'interprètes compétents en langue des signes ?
4) Que pense le secrétaire d'État de la proposition de former des experts du vécu pour les personnes sourdes, comme cela se fait pour les personnes en situation de pauvreté, et de les mettre à disposition ?
5) Envisage-t-il d'autres possibilités pour l'État fédéral de faciliter l'accès de ses nombreux services aux citoyens sourds ? Où le secrétaire d'État met-il ses priorités et pourquoi ?