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Question écrite n° 5-10187

de Elke Sleurs (N-VA) du 23 octobre 2013

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

les gardes de nuit des médecins généralistes

médecin
médecine générale
criminalité
agression physique

Chronologie

23/10/2013Envoi question
28/4/2014Fin de la législature

Réponse provisoire (pdf)

Requalification de : demande d'explications 5-4021

Question n° 5-10187 du 23 octobre 2013 : (Question posée en néerlandais)

Le plus important syndicat de médecins, l'Absym, a fait état à la mi-septembre de l'insécurité croissante à laquelle les médecins sont confrontés durant leurs gardes de nuit. Ils menaçaient de suspendre ce service si rien n'était fait pour lutter contre le sentiment d'insécurité croissant qui frappe les médecins de garde la nuit. Ils sont en effet confrontés à une agressivité croissante et se font même attaquer régulièrement. Il leur est impossible de poursuivre le service de nuit dans ces conditions et ils sont entre autres demandeurs .d'un accompagnement par un chauffeur ou un garde du corps qui les suivrait partout lors de ce service de nuit.

Vous avez réagi un jour plus tard en annonçant que vous demanderiez des moyens supplémentaires lors des discussions budgétaires pour 2014 en vue de l'amélioration des gardes. Vous n'avez pas fourni plus de détails sur la réorganisation ni sur le montant.

Je voudrais vous rappeler qu'il y a une petite année déjà, le 29 novembre 2012, je vous avais posé une question orale relative à la sécurité des médecins généralistes dans la région frontière. Le nombre d'attaques était particulièrement élevé à cette époque et les médecins envisageaient de ne plus faire les visites à domicile que sous accompagnement policier. Je vous ai entre autres demandé quel était votre avis et quelles mesures vous comptiez prendre. Vous m'avez alors répondu : « Les cercles de médecins généralistes sont responsables de

l’organisation de ces gardes et leur mission consiste,notamment, à prendre les mesures utiles pour que les gardes se déroulent en toute sécurité. ». Vous avez aussi ajouté que les acteurs locaux sont les mieux placés pour prendre des mesures et que vous ne pouviez que leur conseiller de se concerter avec la police. Si vous êtes bien en mesure aujourd'hui de libérer des moyens à la suite d'une plainte du syndicat des médecins, c'est que vous faisiez bien peu de cas des médecins de la région frontière de Flandre occidentale.

Pouvez-vous m'apporter une réponse aux questions suivantes :

1° Qu'entendez-vous exactement par une amélioration de l'organisation des services de garde ? Envisagez-vous des mesures concrètes ?

2) Quels moyens seront-ils dégagés à cette fin ?

3) Avez-vous mené une concertation sur cette matière avec votre collègue de l'Intérieur , Mme Milquet ?

4) Comment se fait-il que vous estimiez il y a un an que la responsabilité incombait aux cercles de médecins généralistes, alors que vous pouvez malgré tout dégager des moyens maintenant ?