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Stockage de CO2 - Technique climatiquement neutre - Application en Belgique - Risques
réchauffement climatique
réduction des émissions de gaz
gaz à effet de serre
stockage
Protocole de Kyoto
captage et stockage du dioxyde de carbone
| 17/3/2010 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 15/4/2010) |
| 6/5/2010 | Fin de la législature |
Aux Pays-Bas, une discussion est menée sur le stockage de CO2. L'idée qui sous-tend cette technique est que l'on peut continuer à utiliser, de manière relativement neutre sur le plan climatique, des carburants fossiles si le CO2 qui est libéré lors de la combustion, est capturé et stocké. L'utilisation d'« énergie fossile propre » peut donner du temps supplémentaire pour continuer à développer des techniques d'énergie durable et/ou de fusion nucléaire. Pour pouvoir capturer le CO2 qui s'est formé lors de la combustion de carburants fossiles, on doit pouvoir séparer le CO2 du reste des gaz de combustion. À cette fin, il existe différentes technologies permettant d'isoler le CO2 en différentes phases du processus, de 85 % jusqu'à 95 %. Le CO2 isolé peut ensuite être stocké dans des poches de gaz vides et des nappes aquifères.
Aux Pays-Bas, on a construit quatre nouvelles centrales au charbon qui libèrent l'équivalent annuel d'émissions de CO2 de 9 millions de voitures. Toutefois, les projets visant à capturer les émissions de CO2 sont de plus en plus nombreux. Shell Nederland Raffinaderij BV (SNR) prépare un projet pour transporter le CO2 libéré à la raffinerie de Pernis lors de la production d'hydrogène, par gazoduc vers Badendrecht et l'injecter dans des poches de gaz naturel vides pour stockage permanent.
L'émoi causé par le stockage de CO2 à Barendrecht a été évoqué de manière particulièrement virulente lors des élections communales néerlandaises.
1. Le stockage de CO2 peut-il permettre de remédier au problème climatique ? Dans l'affirmative, où en est la Belgique en la matière ?
2. L'« énergie fossile propre » est-elle une solution envisageable pour l'offre d'énergie belge ? Dans l'affirmative, où en est la Belgique en la matière ? Je souhaiterais obtenir une réponse détaillée.
3. Cette méthode provoque-t-elle une pollution des sols ? Comporte-t-elle des risques pour l'environnement et les habitants ? Dans l'affirmative, lesquels ?
4. Pourquoi n'utilise-t-on pas cette méthode en Belgique ? Des expériences sont-elles prévues ? Dans l'affirmative, où et quand ? Dans la négative, pour quelle raison ? Quelles réflexions le monde scientifique mène-t-il actuellement concernant cette technique ?
5. Où se situent en Belgique, d'un point de vue géographique, les lieux les mieux adaptés pour appliquer cette méthode ?