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Espaces de self-banking - Vol de cartes de banque - Augmentation - Mesures
bancatique
vol
statistique officielle
12/3/2010 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 15/4/2010) |
6/5/2010 | Réponse |
Aussi posée à : question écrite 4-7207
À Anvers, vingt-cinq personnes ont été victimes ces dernières semaines du vol de leur carte bancaire dans un espace de self-banking.
La personne occupée à des opérations bancaires est distraite par l'un des comparses, tandis que l'autre s'empare de la carte qui vient d'être restituée par l'appareil. Au moment où la victime, en plein désarroi, cherche sa carte, on lui dit que celle-ci a probablement été avalée et peut être récupérée au moyen d'une nouvelle opération. C'est à ce moment que les complices, qui sont en possession de la carte, voient le code.
Je souhaiterais une réponse aux questions suivantes :
1. Durant les dix dernières années, combien de personnes ont-elles été victimes d'un vol de carte bancaire dans un espace de self-banking ? Je voudrais une ventilation par année.
2. Dans combien de cas les auteurs ont-ils été arrêtés et condamnés ?
3. Le ministre estime-t-il souhaitable de prendre des mesures et de se concerter avec le secteur bancaire afin de mettre les citoyens en garde contre les délits de ce genre ?
1. Cette question concerne ce que l’on appelle le « piratage par-dessus l’épaule » et le vol de la carte de paiement et non le fait de copier les cartes de paiement (« skimming »). Il ne faut donc pas confondre. Toutefois, la police publie exclusivement des chiffres sur la « fraude de cartes de paiement » et en donne comme définition « Un délit contre les droits patrimoniaux où il est fait usage réel ou virtuel des données d’une carte de paiement (cartre bancaire, carte de crédit, carte-essence, …) dérobée ou copiée.
Il n’y a donc aucun chiffre disponible pour le seul « piratage par-dessus l’épaule », mais bien pour le « piratage par-dessus l’épaule » et le « skimming ».
Source : FPF/CGOP/Données de gestion – Statistiques policières de criminalité (date de clôture : 22 janvier 2010) – annexe 3 – p. 3
> http://www.polfed-fedpol.be/crim/crim_statistieken/2009_trim3/pdf/nationaal/rapport_2009_trim3_nat_Belgique_fr.pdf
Fraude de cartes de paiement |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
2009 (1) |
Accomplies |
974 |
1 073 |
1 512 |
1 849 |
2 057 |
2 665 |
3 537 |
3 659 |
4 128 |
3 800 |
Tentatives |
76 |
80 |
96 |
126 |
132 |
147 |
145 |
353 |
296 |
230 |
Total |
1 050 |
1 153 |
1 608 |
1 975 |
2 189 |
2 812 |
3 682 |
4 012 |
4 424 |
4 030 |
(1) Les données pour 2009 ne portent que sur les trois premiers trimestres.
2. Des auteurs ont déjà été arrêtés, mais aucun chiffre n’est disponible à ce sujet.
3. Les banques donnent déjà des avertissements clairs à leurs clients dans les espaces de selfbanking contre le « piratage par-dessus l’épaule », contre la distraction provoquée par des criminels et pour former le code secret en toute sécurité.
Il n’est pas nécessaire de prendre des mesures supplémentaires car :
a. l'article 14 5° de la loi du 10 décembre 2009 (PSD) prévoit des obligations (Cf. ci-dessous);
b. les banques prodiguent déjà à l’heure actuelle des messages de prévention : tapez votre code à l’abri des regards, signalez les problèmes sans délai ;…
c. par ailleurs, la loi du 10 décembre 2009 prévoit également les responsabilités des parties et le montant max à supporter par le client.