Plan fédéral de lutte contre la pauvreté - Proposition n°35 - Demandeurs d'emploi issus de groupes à risque - Adaptation de l'information donnée par l'Office national de l'emploi (Onem)
pauvreté
catégorie sociale défavorisée
politique sociale
aide à l'emploi
lutte contre le chômage
Office national de l'emploi
15/12/2009 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 18/1/2010) |
6/5/2010 | Fin de la législature |
Le 4 juillet 2008, le Conseil des ministres a approuvé le Plan fédéral de lutte contre la pauvreté. Le gouvernement appliquait ainsi une disposition de l'accord de gouvernement fédéral dans laquelle il s'engageait à « mener un plan ambitieux de réduction de la pauvreté et d’augmentation du pouvoir d’achat, visant en priorité les plus vulnérables de notre société. » (Accord de gouvernement fédéral, p. 20). Certaines des cinquante-neuf mesures que propose le plan relèvent des compétences de la ministre.
Ces dernières années, les gouvernements de notre pays ont fait de nombreux efforts pour mettre davantage de personnes au travail. Mais si nous voulons aussi ramener sur le marché du travail les personnes qui en sont les plus éloignées, nous devons les approcher d'une manière correcte. Elles ont effet besoin d'un accompagnement adapté et plus intense, d'une approche davantage personnelle et d'une information suffisante adaptée à leurs particularités.
En conséquence,dans le Plan, à propos de la diffusion d'une information adaptée lors de l'activation des personnes qui sont éloignées du marché du travail, on peut lire ceci : « La ministre de l’Emploi veillera à améliorer l’information transmise par l’Onem aux demandeurs d’emploi en tenant compte des spécificités des personnes précarisées (public sous-qualifié, difficultés en lecture et écriture) et ce pour rendre l’information accessible à tous. » (proposition n°35, page 39)
J'aimerais une réponse de la ministre à ces questions :
1. Quelles sont les démarches qu'elle a entreprises pour que dans la politique d'activation de l'Onem l'information et la communication soient mieux adaptées aux caractéristiques des groupes cibles composés de personnes qui sont les plus éloignées du marché du travail ?
2. Où en est cette politique adaptée ? Qui est chargé de son exécution ?
3. Les initiatives ont-elles été suffisamment testées par les représentants des groupes cibles, par exemple les associations où les pauvres ont leur mot à dire ou les experts en pauvreté ?
4. Le renforcement de l'information a-t-il été suffisamment inscrit dans une approche plus large des groupes cibles les plus faibles, et si oui, de quelle manière ?