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Question écrite n° 4-6127

de Paul Wille (Open Vld) du 7 décembre 2009

au secrétaire d'État au Budget, à la Politique de migration et d'asile, à la Politique des familles et aux Institutions culturelles fédérales

Etudiants étrangers - Disparition - Risques pour la sécurité

étudiant étranger
droit de séjour
admission des étrangers
migration illégale
Office des étrangers

Chronologie

7/12/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/1/2010)
6/5/2010Fin de la législature

Réintroduction de : question écrite 4-3543

Question n° 4-6127 du 7 décembre 2009 : (Question posée en néerlandais)

Les efforts des gouvernements communautaires pour attirer en Flandre des étudiants hors Union européenne (UE) sont légion. Ces étudiants sont bienvenus car ils apportent de l'argent aux établissements d'enseignement et créent une ambiance d'étude internationale qui est tout à fait appréciable. C’est pourquoi ces personnes réclament la création d’un syndicat étudiant.

Il ressort de la presse néerlandaise que chaque année aux Pays-Bas des centaines (d'après les estimations trois cents) d'étudiants internationaux disparaissent. De plus, il y a des disparitions d'étudiants de “pays à risque” comme le Népal et le Pakistan. Après une série d'incidents avec des étudiants étrangers, les ministres néerlandais de l'Intérieur et de la Justice ont indiqué que des étudiants étrangers (a fortiori de pays à risque) peuvent présenter un risque pour la sécurité. Les risques que ces étudiants internationaux peuvent représenter pour la sécurité pouvant être pertinents, je désire poser les questions suivantes.

1. La ministre est-elle au courant de disparitions d'étudiants internationaux en Belgique ? De combien et de quelles nationalités s'agit-il ?

2. Les demandes de visa d'étudiant introduites par des ressortissants de “pays à risque” sont-elles soumises à des règles particulières ?

3. Si oui, certains étudiants ont-ils déjà essuyé un refus pour des raisons de sécurité ? Quel est leur nombre ?

4. Quel rôle l'Office des étrangers joue-t-il en la matière ?

5. La ministre admet-elle que l'on peut facilement faire un usage abusif du visa d'étudiant ?