Version à imprimer bilingue Version à imprimer unilingue

Question écrite n° 4-5654

de Christine Defraigne (MR) du 7 décembre 2009

au ministre de la Justice

Rapts parentaux - Autorité centrale belge pour les enlèvements internationaux d'enfants - Numéro d'urgence - Inclusion dans l'annuaire téléphonique - Objections éventuelles

Centre pour enfants disparus
séquestration de personnes
enfant
aide aux victimes
mariage mixte

Chronologie

7/12/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/1/2010)
24/3/2010Réponse

Réintroduction de : question écrite 4-3861

Question n° 4-5654 du 7 décembre 2009 : (Question posée en français)

Dans le cadre de rapts parentaux, notamment transfrontaliers, les parents raptés sont souvent extrêmement dépourvus quant aux premières démarches à effectuer.

La police, qui est le plus souvent le premier recours de ces parents, n'est souvent, elle aussi, pas formée ou informée pour ce type de situation concernant l'existence et le rôle de l'Autorité centrale, les implications européennes de tels dossiers, ni même ne possède une formation minimale concernant l'aspect psychologique des choses.

Or, il est certain que, comme dans toutes disparitions, les premières heures, les premiers jours, sont les plus importants si l'on veut déjouer le rapt.

Les associations d'enfants raptés, parents qui se sont donc trouvés un jour dans cette situation, souhaitent que le numéro de l'Autorité centrale belge pour les enlèvements internationaux d'enfant soit repris dans les numéros d'urgence de l'annuaire téléphonique.

L'honorable ministre peut-il m'indiquer s'il existe des objections à cette inclusion ? Si oui, sont-elles plus importantes que l'aide que l'inclusion de ce numéro pourrait apporter à de nombreux parents victimes de rapts parentaux ?

Réponse reçue le 24 mars 2010 :

Étant particulièrement conscient de l’importance que revêt la rapidité de réaction dans les cas de disparitions d’enfants et tout particulièrement, dans les cas d’enlèvements parentaux internationaux, je suis bien entendu favorable à l’idée de faciliter le contact entre tout citoyen concerné par cette problématique et le Département chargé du traitement de ces dossiers.

En ce qui concerne l’insertion du numéro de téléphone du Point de contact fédéral (02/542.67.00) dans l’annuaire Belgacom, il y a lieu de noter que :

Une insertion du Point de contact fédéral et de son numéro de téléphone a également été demandée pour la prochaine parution du guide Belgopocket.

Je tiens à vous assurer que je suis à l’écoute des parents confrontés à ce genre de situation et aux problèmes spécifiques qui sont les leurs mais également à vous confirmer que le service compétent de mon département déploie toute son énergie à se rendre accessible pour ces parents, à les écouter, les soutenir et les conseiller.

Permettez-moi, à cet égard, de vous rappeler que ce service a déjà mis en place une permanence téléphonique qui permet, actuellement, de joindre un agent 24 heures sur 24 afin de donner très rapidement une première réponse à l’appelant et de l’orienter adéquatement.

Vous constaterez, dès lors, que l’aide apportée aux parents victimes de rapts parentaux internationaux et l’amélioration des services déjà offerts sont au centre des préoccupations de mon administration.