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Question écrite n° 4-5594

de Martine Taelman (Open Vld) du 7 décembre 2009

au ministre de la Justice

Établissements pénitentiaires - Emploi des langues - Initiatives

établissement pénitentiaire
emploi des langues
ressortissant étranger
détenu
statistique officielle

Chronologie

7/12/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/1/2010)
19/3/2010Rappel
6/5/2010Fin de la législature

Réintroduction de : question écrite 4-2525

Question n° 4-5594 du 7 décembre 2009 : (Question posée en néerlandais)

Je lis dans la presse qu’un grand nombre des détenus sont d’origine allochtone. On recense ainsi parmi les condamnés 197 Turcs, 110 Albanais, 77 Russes, 206 ressortissants de l’ancienne Yougoslavie, 76 Polonais, 113 Congolais, 427 Algériens, un ressortissant de la République dominicaine, 2 Brésiliens, 251 Italiens et 1.088 Marocains. Plusieurs langues différentes sont donc parlées dans les prisons. La plupart des détenus ne maîtrisent pas le néerlandais.

Je souhaiterais dès lors poser au ministre les questions suivantes :

1. Dans combien de langues les brochures remises aux détenus à leur arrivée sont-elle imprimées ? Dans quelles langues cette brochure est-elle imprimée et distribuée dans le plus grand nombre d’exemplaires ?

2. Quelles mesures sont-elles prises pour éviter autant que possible les problèmes de communication au sein des prisons ?

3. Combien de détenus suivent-ils des cours de néerlandais dans les établissements pénitentiaires belge ? Combien suivent-ils des cours de français ? Combien suivent-ils des cours d’allemand ? Combien suivent-ils des cours d’anglais ? Combien suivent-ils des cours dans une autre langue et de quelles langues s’agit-il ?

4. Le ministre peut-il ventiler ces données par établissement pénitentiaire, ce qui me permettra de savoir quelles prisons organisent le plus grand nombre de cours de langue pour leurs détenus et quelles langues sont le plus apprises ?

5. Est-il judicieux de placer des détenus ne parlant aucune de nos trois langues officielles dans la même cellule que des personnes qui maîtrisent ces langues ? Des initiatives sont-elles déjà prises à cet égard ?

6. Quelle politique de communication mène-t-on pour limiter les problèmes de communication entre les gardiens et les détenus ?