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Question écrite n° 4-5309

de Hugo Vandenberghe (CD&V) du 7 décembre 2009

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Internet - Recherche d'informations sur la santé - Sensibilisation aux risques

Internet
consultation d'information
protection du consommateur
vulgarisation scientifique
santé publique

Chronologie

7/12/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/1/2010)
5/1/2010Réponse

Réintroduction de : question écrite 4-4791

Question n° 4-5309 du 7 décembre 2009 : (Question posée en néerlandais)

Selon l'association de défense des consommateurs Test-Achats, il convient, lors de la recherche d'informations concernant la santé sur internet, d'être critique et de parler avec le médecin ou le pharmacien des informations trouvées.

Il est également conseillé de vérifier si l'auteur du site web a des intérêts commerciaux ou autres dans cette information. Il faut se méfier des soi-disant remèdes miracles, et les blogs et forums sur internet doivent également être consultés avec méfiance.

L'enquête de Test-Achats révèle en outre que de nombreuses personnes ne sont pas conscientes du fait que de nombreuses informations inexactes circulent sur internet.

J'aimerais obtenir une réponse aux questions suivantes :

1. Quelles conclusions la ministre tire-t-elle des constats de Test-Achats ?

2. Estime-t-elle souhaitable d'informer clairement les personnes et/ou les médecins sur les risques liés à certaines informations sur internet ?

Réponse reçue le 5 janvier 2010 :

1. Il n’existe pas de garantie absolue que l’information des nombreux sites web publiant des informations sur la santé est correcte ou qu’elle n’est pas influencée par des intérêts commerciaux, tout comme pour toutes les autres informations sur internet. En tant que ministre de la Santé publique, j’attache donc de l’importance aux conclusions de l’organisation Test-Achats et à l’attention qu’elle attire sur le problème. Ce faisant, l’organisation contribue indubitablement à la prise de conscience de la population et soutient par là même les messages que mes services publics transmettent continuellement dans leur communication. Bien que la réglementation du contenu des sites web et d’internet ne relève pas de mes compétences, je vous renvoie aux activités de la fondation HON (Health on Net foundation), ONG reconnue par les Nations unies, qui délivre des labels de qualité aux sites web qui fournissent des informations correctes en matière de santé.

2. En tant que ministre, j’estime qu’il est important que les citoyens et les autres partenaires de mes services publics puissent disposer d’informations correctes et fiables sur la santé. C’est pourquoi, dans les nombreuses campagnes publiques, il y a systématiquement une référence aux différents sites web des autorités où les citoyens et les partenaires pourront trouver des informations objectives et validées sur les différents thèmes qui concernent leur santé. Le nombre élevé de visites, notamment sur les sites du Service public fédéral (SPF) Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement et du Commissariat interministériel Influenza prouvent que la population et les professionnels parviennent à trouver ces informations. Dans sa communication avec les médias, mon administration attire régulièrement l’attention sur certaines informations erronnées qui circulent sur internet et ce, en vue d’informer au mieux la population.