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Question écrite n° 4-4970

de Cindy Franssen (CD&V) du 6 novembre 2009

au secrétaire d'État à l'Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, adjoint à la Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Plan fédéral de lutte contre la pauvreté - Proposition 4 - Subside au Réseau belge laissant la parole aux plus démunis - Année européenne de lutte contre la pauvreté

pauvreté

Chronologie

6/11/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 10/12/2009)
25/11/2009Dossier clôturé

Aussi posée à : question écrite 4-4969
Réintroduite comme : question écrite 4-6262

Question n° 4-4970 du 6 novembre 2009 : (Question posée en néerlandais)

Le 4 juillet 2008, le Conseil des ministres a approuvé le Plan fédéral de lutte contre la pauvreté. Le gouvernement appliquait ainsi une disposition de l’accord de gouvernement fédéral dans laquelle il s’engage à « mener un plan ambitieux de réduction de la pauvreté et d’augmentation du pouvoir d’achat, visant en priorité les plus vulnérables de notre société » (Accord de gouvernement, p. 20). Certaines des cinquante-neuf mesures que propose le plan relèvent de votre compétence.

En vertu du point 2.2 du plan, les pouvoirs publics et tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la pauvreté, comme les associations travaillant quotidiennement auprès des plus démunis, entre autres les partenaires sociaux et les associations de pauvres, se doivent de nouer un dialogue réel. C’est seulement de cette manière, selon le plan, que l’on peut mener une véritable politique de lutte contre la pauvreté. Des mesures efficaces restent impossibles sans cette négociation et le savoir-faire de terrain des acteurs concernés.

C'est pourquoi il est indispensable de rester en permanence dans un processus de dialogue avec les associations et organismes pouvant relayer les besoins et préoccupations des personnes vivant dans la pauvreté. Toutes ces associations doivent pouvoir participer au processus de dialogue. Tout particulièrement, il est nécessaire d'appuyer structurellement les associations laissant la parole aux plus démunis. Cela se fait déjà au niveau régional. Le Vlaams Netwerk van verenigingen waar armen het woord nemen, le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté et le Forum bruxellois de lutte contre la pauvreté sont officiellement reconnus et appuyés de façon structurelle.

Jusqu'à présent, ce n’est pas encore le cas pour le Réseau belge laissant la parole aux plus démunis. Pourtant, le Réseau belge à un rôle d’information et de soutien du Réseau Wallon, du Vlaams Netwerk et du Forum bruxellois quant aux revendications et actions concernant les compétences fédérales et européennes.

2010 est l’Année européenne de lutte contre la pauvreté. Cela coïncide avec la présidence belge de l’Union européenne. Le Réseau belge aura donc un travail important pour garantir l’implication effective des personnes qui vivent dans la pauvreté et assurer la coordination des cahiers de revendications et des actions des différents réseaux régionaux.

Par conséquent, le plan indique, en ce qui concerne le soutien des associations laissant la parole aux plus démunis : « La ministre de l’Intégration Sociale et le secrétaire d’État à la lutte contre la pauvreté s'engagent à octroyer, dans le cadre de leur budget, une dotation au Réseau Belge (laissant la parole aux plus démunis) pour la préparation approfondie et le suivi de l'Année européenne de lutte contre la pauvreté” (proposition 4, p. 11).

J’aimerais obtenir une réponse aux questions suivantes :

1. Avez-vous octroyé une dotation au Réseau belge afin que celui-ci puisse préparer et suivre de manière approfondie l’Année européenne de la lutte contre la pauvreté ? De quel montant s’agit-il ?

2. Quelles conditions ont-elles été liées à l’octroi de la dotation ? Quelles tâches spécifiques le Réseau assurera-t-il dans le cadre de l’Année européenne ? Pouvez-vous en donner un aperçu ?

3. Avez-vous entrepris des démarches pour soutenir financièrement le Réseau belge de manière structurelle ? Dans l’affirmative, quels accords ont-ils été conclus à ce sujet et quel montant sera-t-il prévu à cet effet ? Dans la négative, pourquoi cela n’a-t-il pas encore eu lieu ?