Infections nosocomiales - Prévention de la recrudescence annoncée - Communication des données statistiques
établissement hospitalier
maladie infectieuse
mortalité
hospitalisation
prévention des maladies
antibiotique
infection nosocomiale
4/11/2009 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 4/12/2009) |
25/11/2009 | Dossier clôturé |
Requalification de : demande d'explications 4-1096
Réintroduite comme : question écrite 4-5318
Le deuxième forum sur les Healthcare Associated Infections s'est tenu en France les 21 et 22 septembre 2009. Des médecins spécialistes du monde entier y ont discuté des infections nosocomiales.
Étonnamment, un large consensus a été atteint sur deux points.
Le premier concerne la forte augmentation de la Beta-lactamase à spectre étendu (BLSE). Ces enzymes neutralisent l'effet de différents antibiotiques. Le plus souvent, elles sont fabriquées par deux bactéries, l'Escherichia coli et la Klebsiella pneumoniae, des souches qui, du fait de leur résistance aux antibiotiques, provoquent plus de décès que la grippe ou que le Syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA). Les mesures prises pour lutter contre le Staphylocoque doré résistant à la méthicilline (SDRM) dans les hôpitaux commencent à porter leurs fruits. Ces mêmes mesures ne sont pas efficaces contre les bactéries BLSE.
Le second consensus concernait le fait que l'absence d'un système de rapportage uniforme des infections et des décès complique la coordination internationale. Tous les experts ont-ils admis que la population a le droit d'obtenir ce type de données, pour autant qu'elles soient fiables évidemment ?
Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes :
1. Quelles mesures la ministre prendra-t-elle pour prévenir la prochaine recrudescence annoncée de BLSE dans nos hôpitaux ?
2. Est-elle disposée, à communiquer à court terme, sur la base de rapports fiables, le nombre de contaminations et de décès, par hôpital, pour tous les types d'infections nosocomiales ?