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Question écrite n° 4-4835

de Helga Stevens (Indépendant) du 22 octobre 2009

au ministre pour l'Entreprise et la Simplification

Projet européen REACH112 - Accès des personnes handicapées aux services de secours - Non-participation de la Belgique

télécommunication
téléphone
premiers secours
facilités pour handicapés
Institut belge des services postaux et des télécommunications

Chronologie

22/10/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 27/11/2009)
25/11/2009Dossier clôturé

Aussi posée à : question écrite 4-4834
Réintroduite comme : question écrite 4-5896

Question n° 4-4835 du 22 octobre 2009 : (Question posée en néerlandais)

Le 1er septembre 2009, le nouveau projet européen REACH112 a débuté. Le point de départ du projet est le constat que les personnes handicapées ont des difficultés à communiquer avec la téléphonie vocale traditionnelle. Il est particulièrement urgent d'améliorer l'accès des personnes handicapées aux services de secours.

REACH112 veut améliorer les choses en développant des méthodes de communication grâce auxquelles le groupe cible pourra communiquer dans toute situation, que cette communication ait lieu sous la forme de conversation texte en temps réel, au moyen de la langue des signes, de la lecture labiale, de la voix ou d'une combinaison simultanée. Total Conversation, un concept de communication pour tous, est à la base du projet. Ce dernier sera déterminant dans les améliorations de la communication entre tous les citoyens (y compris les personnes handicapées) et du traitement des appels par les services de secours dans l'Union européenne.

Parmi les pays qui participent au projet figurent entre autres nos pays voisins, les Pays-Bas, la France et la Grande-Bretagne. Malheureusement, la Belgique brille par son absence.

J'aimerais poser les questions suivantes à ce sujet :

1. Comment peut-on expliquer la non-participation de la Belgique au projet REACH112 ? La Belgique a-t-elle reçu une demande officielle de participation ? Quel rôle l'Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT) et particulièrement le groupe de travail Services de secours ont-ils joué dans l'évaluation de cette demande éventuelle ?

2. La Belgique participe-t-elle actuellement à d'autres projets européens en matière de télécommunications ? Dans l'affirmative, quels sont-ils ? Dans la négative, comment peut-on expliquer la passivité belge ?