Service de renseignement pakistanais - Entraînement des talibans - Financement - Sûreté de l’État
Pakistan
Afghanistan
terrorisme
service secret
intégrisme religieux
16/10/2008 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 20/11/2008) |
19/11/2008 | Réponse |
Aussi posée à : question écrite 4-1806
Aussi posée à : question écrite 4-1807
J’aimerais poser quelques questions à la suite d’une dépêche (Associated Press, 2 octobre 2008) relative à un rapport du ministère espagnol de la Défense. Ce rapport, qui a fait l’objet de fuites, indique que le service de renseignement pakistanais, l’ISI, a aidé à armer les talibans pour des attentats contre le gouvernement afghan. En outre, des camps d’entraînement auraient été tolérés par l’ISI au Pakistan, certainement jusqu’en 2005.
J’aurais dès lors souhaité poser les questions suivantes.
Comment le ministre réagit-il au rapport ? Les informations qu’il contient corroborent-elles celles qui ont été obtenues par ses services et les informations du terrain? Peut-il apporter des explications?
S’est-il déjà concerté à ce sujet avec les autorités pakistanaises ? Peut-il communiquer leur point de vue? Peut-il fournir des explications détaillées?
S’est-il déjà concerté à ce sujet avec les autorités afghanes ? Peut-il communiquer leur point de vue? Peut-il fournir des explications détaillées?
Peut-il indiquer quelles sont les implications de tout ceci sur la sécurité de nos troupes en Afghanistan ?
Ne craint-il pas une escalade de la violence au Pakistan ? Je fais référence aux récents tirs d'hélicoptères américains en territoire pakistanais, près de la frontière.
Quelles autres démarches juge-t-il opportunes ?
Peut-il expliquer de manière circonstanciée si la Sûreté de l’État confirme ces informations ? Dans la négative, pour quelle raison ?
Je prie l'honorable membre de trouver ci- après la réponse à ses questions.
1. Il n'est pas dans mes habitudes de réagir à, propos d'articles de presse basés sur des rapports ébruités.
3. et 4. Au vu de ce qui précède, ces questions sont sans objet.
5. 6. et 7. Pour ces questions, je renvoi aux réponses du vice-premier ministre et ministre de la Justice et des Réformes institutionnelles et la réponse du ministre des Affaires étrangères.