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Piratage de matériel médical
matériel médical
criminalité informatique
informatique médicale
13/8/2008 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 12/9/2008) |
19/9/2008 | Réponse |
17/10/2008 | Réponse complémentaire |
Aussi posée à : question écrite 4-1369
Selon des experts en sécurité, les implants médicaux tels que les pacemakers et les défibrillateurs peuvent être piratés et déréglés.
Les hackers pourraient piller les données personnelles, réinitialiser le matériel médical et décharger les piles de sorte que le patient doive faire remplacer la pile par une opération plus tôt que programmé.
Il n'existerait pas encore de danger immédiat pour les patients mais les enquêteurs insistent sur le fait qu'il faut prendre des mesures en vue de protéger le matériel médical du hacking.
Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes:
1. Des cas de piratage de matériel médical ont-ils déjà été constatés dans notre pays ?
2. Quelles conclusions la ministre tire-t-elle de l'enquête réalisée par les experts en sécurité ?
3. La ministre juge-t-elle indiqué de prendre des mesures en vue de protéger le matériel médical du hacking ?
Les données nécessaires pour répondre à la question ont été demandées auprès des instances compétentes. Le résultat sera communiqué ultérieurement.
1. Un nombre limité de dossiers de hacking dans l'infrastructure ICT d'hôpitaux ont été constatés par le passé. La Banque de données nationale générale des services de police a enregistré trois cas de hacking dans un hôpital ou une polyclinique au cours des cinq dernières années (2002-2007). II s'agissait principalement d'un hacking dans le réseau administratif de l'hôpital qui était dans certains cas relié à du matériel médical. Dans un cas, il s'agissait d'un hacking du matériel d'imagerie médicale.
Il n'y a pas de cas connus d'attaque de pacemakers ou d'autre appareil médical implanté.
2. II s'agit ici d'une matière qui concerne davantage la Santé publique que la Justice. Vu le nombre limité de cas connus de hacking sur le matériel médical, on peut en déduire que le dispositif de protection du secteur est important. La vigilance demeure cependant nécessaire.
3. Il revient selon moi à la ministre de la Santé publique de prévoir des éventuelles mesures en la matière (question écrite n° 4-1369).