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Question écrite n° 3-7812

de Margriet Hermans (VLD) du 30 mars 2007

au secrétaire d'État aux Entreprises publiques, adjoint à la Ministre du Budget et de la Protection de la consommation

La Poste - Gestion du personnel - Travailleurs contractuels.

Chronologie

30/3/2007Envoi question (Fin du délai de réponse: 7/5/2007)

Question n° 3-7812 du 30 mars 2007 : (Question posée en néerlandais)

Au début de janvier 2007, on a appris que la Poste ne reconduira plus les contrats temporaires, généralement de dix-huit mois. Selon mes informations, la raison officielle de cette non-reconduction est l'introduction de Géoroute. À cause de cette décision à première vue purement liée à la gestion de l'entreprise, de nombreux collaborateurs de la Poste perdent leur emploi. C'est ainsi le cas de vingt collaborateurs à Alost. Il s'agirait de centaines d'emplois dans toute la Belgique. À première vue, il ne revient pas au monde politique de s'immiscer dans des décisions purement liées à la gestion de l'entreprise et qui sont la conséquence d'une plus grande productivité et d'une efficacité accrue. J'ai toutefois obtenu de quelques fidèles collaborateurs déçus de la Poste des informations montrant qu'il existe d'autres raisons.

À côté des vingt collaborateurs d'Alost dont le contrat n'est pas reconduit, la Poste engage de nouveaux agents, visiblement une nouvelle fois sous contrat temporaire. Il va de soi que les collaborateurs dont le contrat n'est pas reconduit sont abasourdis. Ils connaissent les itinéraires de distribution, ont suivi des formations, etc. Ces personnes se sentent abusées. Même du point de vue de la gestion de l'entreprise, elle ne semble à première vue pas logique. En effet, l'entreprise doit chaque fois former de nouveau collaborateurs qui sont ensuite abandonnés. Une source syndicale semble toutefois connaître l'explication. La Poste reçoit des subsides pour les engagements. Plus elle engage de personnes, plus elle reçoit de subsides. Il va de soi que tel ne peut être l'objectif. Les travailleurs sont abusés et le contribuable paie la note au profit des actionnaires de la Poste.

J'aimerais dès lors soumettre les questions suivantes.

1) Comment le secrétaire d'État réagit-il à la non-reconduction des contrats temporaires de collaborateurs de la Poste alors que, dans le même temps, de nouveaux emplois s'ouvrent pour des contrats temporaires ?

2) Peut-il expliquer de manière circonstanciée la logique d'entreprise de cette décision ?

3) Existe-t-il une possibilité pour les travailleurs temporaires actuels de la Poste de conserver leur emploi si l'évaluation éventuelle est positive ? Dans l'affirmative, le secrétaire d'État peut-il apporter des explications ? Dans la négative, pour quelles raisons ? Le secrétaire d'État peut-il les détailler ?

4) Comprend-il que les collaborateurs de la Poste dont les contrats temporaires ne sont systématiquement pas reconduits, soient déçus ?

5) La Poste reçoit-elle des autorités des subsides pour chaque nouvel engagement d'un contractuel temporaire ?

Dans l'affirmative, le secrétaire d'État peut-il indiquer le nombre de contrats temporaires pour lesquels la Poste a reçu des subsides ou une prime, respectivement pour 2003, 2004, 2005 et 2006 ?

Le secrétaire d'État peut-il indiquer le montant total des subsides et primes de mise au travail que la Poste a reçus pour l'engagement de travailleurs contractuels temporaires, respectivement pour 2003, 2004, 2005 et 2006 ?

6) Peut-il communiquer le nombre de travailleurs temporaires que la Poste licenciera en 2007 ? Combien de travailleurs temporaires seront-ils engagés sous contrat temporaire ?