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Question écrite n° 3-7757

de Mia De Schamphelaere (CD&V) du 28 mars 2007

au ministre des Affaires sociales et de la Santé publique

Diabètes - Insuline à action prolongée - Conditions de remboursement annulées - Qualité de vie des patients.

Chronologie

28/3/2007Envoi question (Fin du délai de réponse: 27/4/2007)

Question n° 3-7757 du 28 mars 2007 : (Question posée en néerlandais)

Selon toutes les études, les analogues d'insuline à effet prolongé font baisser clairement le risque d'hypoglycémie tant dans les diabètes de type 1 que ceux de type 2. Le risque d'hypoglycémie est l'une des raisons pour lesquelles on ne peut arriver à faire baisser qu'insuffisamment le taux de sucre moyen avec de l'insuline conventionnelle, ce qui peut entraîner à long terme des complications.

L'hypoglycémie a cependant encore d'autres conséquences qui ont potentiellement un effet macro-économique : plusieurs études ont pu mettre en évidence l'influence de l'hypoglycémie sur un absentéisme au travail accru chez les diabétiques. Une hypoglycémie sévère, surtout la nuit, conduit régulièrement à une hospitalisation et/ou à une intervention des services mobiles d'urgence (SMUR).

Indépendamment de ces effets économiques, une hypoglycémie est vécue très désagréablement par le patient, ce qui a une influence négative sur sa qualité de vie.

1. Le ministre accorde-t-il de l'importance à la qualité de vie des diabétiques ? Le risque d'une hypoglycémie nocturne ou diurne est en effet nettement plus faible si l'on utilise des analogues de l'insuline en lieu et place de l'insuline classique. Les enquêtes sur la qualité de vie rapportent plus de satisfaction chez les patients traités par des analogues que chez ceux qui reçoivent de l'insuline conventionnelle. L'annulation des conditions de remboursement de l'insuline à action prolongée a des effets bien plus lourds de conséquences que les seules complications du diabète, et concerne une large couche de la société.

2. Peut-il justifier cette mesure devant une partie de plus en plus jeune de la population des diabétiques de type 2, qui est encore active dans le monde professionnel et qui voit diminuer ses chances de succès professionnel à cause de cette décision.