SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2021-2022 Zitting 2021-2022
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11 mai 2022 11 mei 2022
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Question écrite n° 7-1611 Schriftelijke vraag nr. 7-1611

de Rik Daems (Open Vld)

van Rik Daems (Open Vld)

au vice-premier ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique

aan de vice-eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid
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Laboratoires de stupéfiants - Trafic - Dépôts de déchets de drogues - Pollution environnementale - Chiffres et tendances Druglabo's - Smokkel - Drugsdumping - Milieuverontreiniging - Cijfers en tendensen 
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stupéfiant
trafic illicite
pollution chimique
déchet chimique
déchet dangereux
verdovend middel
zwarte handel
chemische verontreiniging
chemisch afval
gevaarlijk afval
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11/5/2022Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 9/6/2022)
14/11/2022Antwoord
11/5/2022Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 9/6/2022)
14/11/2022Antwoord
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Aussi posée à : question écrite 7-1612
Aussi posée à : question écrite 7-1613
Aussi posée à : question écrite 7-1612
Aussi posée à : question écrite 7-1613
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Question n° 7-1611 du 11 mai 2022 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 7-1611 d.d. 11 mei 2022 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Selon les chiffres de la police néerlandaise, les dépôts sauvages de déchets de drogues ont de nouveau augmenté l'année dernière (voir https://www.trouw.nl/binnenland/dumpingen drugsafval in natuur vorig jaar toegenomen minder opgerolde drugslabs~b34587fc/). La police des Pays-Bas a découvert 208 dépôts sauvages de déchets de drogues chimiques en 2021, soit 14 % de plus qu'en 2020. Il s'agit de tonneaux et de jerricanes remplis de produits chimiques provenant notamment de la production d'ecstasy, qui sont abandonnés dans la nature. Les narcocriminels déversent aussi des déchets de drogues dans les eaux de surface, les enfouissent dans le sol ou les brûlent. Les quantités déversées varient de quelques dizaines à plusieurs milliers de litres.

Il est frappant de constater que le nombre de laboratoires produisant des drogues de synthèse qui sont fermés par les autorités a diminué l'année dernière: 69 en 2021 contre 108 un an plus tôt. La police explique cette baisse par le fait que plusieurs réseaux criminels ont été poursuivis pénalement ces deux dernières années. Ces organisations ouvraient et géraient des laboratoires de stupéfiants à grande échelle.

Plus de cent laboratoires de drogues synthétiques ont été découverts au cours des dix dernières années. Étant donné que la Belgique et les Pays-Bas sont les deux plus grands producteurs de MDMA (3,4-méthylènedioxyméthamphétamine, également connue sous le nom d'ecstasy) et d'amphétamines en Europe, les deux pays doivent faire face à un flux de déchets invisible qui provient de la production illégale de drogues (voir https://www.apache.be/nl/2021/06/17/illegale drugslabs schaden milieu).

Une pilule d'ecstasy produite dans un laboratoire de stupéfiants belge coûte environ 10 euros, un montant qui occulte toutefois le coût environnemental de ce commerce illégal. Selon une étude néerlandaise de 2017, la production d'un kilo d'ecstasy ou d'amphétamines génère respectivement de 6 à 10 kilos et de 10 à 20 kilos de déchets chimiques.

Le fait que le nombre de dépôts sauvages de déchets de drogue n'ait pas diminué mais, au contraire, fortement augmenté dans certaines provinces s'explique, selon la police, par la diminution probable du volume total. La police découvre donc davantage de dépôts plus petits, des emballages vides par exemple.

En raison de la crise du coronavirus, moins de laboratoires de drogues ont été mis au jour en Belgique. 21 laboratoires ont été découverts en 2020, contre 7 l'année dernière et encore aucun en 2022 (voir https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2022/03/30/parket limburg laat burgers ruiken aan drugsafval en cannabis h/).

En ce qui concerne le caractère transversal de la présente question: les différents gouvernements et maillons de la chaîne de sécurité se sont accordés sur les phénomènes qui devront être traités en priorité au cours des quatre prochaines années. Ceux-ci sont définis dans la note-cadre de sécurité intégrale et dans le Plan national de sécurité 2016-2019 et ont été discutés lors d'une conférence interministérielle à laquelle les acteurs de la police et de la justice ont également participé. Il s'agit donc d'une matière transversale qui relève également des Régions, le rôle de ces dernières se situant surtout dans le domaine de la prévention.

Je voudrais dès lors vous poser les questions suivantes:

1) Combien de tonnes de déchets de drogues ont été découvertes au cours des trois dernières années? Pourriez-vous ventiler ces chiffres par province? Peut-on observer certaines tendances? Quelle est l'influence de la crise du coronavirus à cet égard?

2) Quelles sont les substances qui sont retrouvées? Pouvez-vous en donner un aperçu annuel? Quel est le coût annuel de la destruction de ces déchets de drogues? Peut-on récupérer des matériaux à partir de ces déchets?

3) Quel est le coût annuel imputable aux dégâts environnementaux causés par les dépôts sauvages de déchets de drogues? Ces déchets sont-ils généralement déversés dans la nature? Si oui, quels sont les dommages pour la faune et la flore? Quel est le coût moyen de l'assainissement? Sur qui les coûts sont-ils généralement répercutés?

4) Sur l'ensemble des signalements de dépôt sauvage de déchets de drogues effectués durant les trois dernières années, combien d'auteurs ont été effectivement arrêtés et quelles peines se sont-ils vu infliger ? Pouvez-vous aussi préciser la nationalité des auteurs arrêtés?

5) Sous quelle forme les dépôts sauvages de déchets de drogues se présentent-ils en général? Quels sont les risques, tant pour l'homme que pour la nature?

6) Pourquoi y a-t-il autant de laboratoires de stupéfiants et de dépôts sauvages de déchets de drogues dans le Limbourg? Pouvez-vous en donner les causes possibles? A-t-on élaboré des plans afin de mieux aider la région concernée à lutter contre ce phénomène? Si oui, qu'a-t-on déjà réalisé en la matière? Quels projets sont encore en chantier?

7) Outre les déchets de drogues déversés, pourriez-vous indiquer si les laboratoires de stupéfiants produisent encore d'autres types de déchets ou d'ordures qui pourraient être nuisibles à l'environnement? Quelle quantité de déchets de ce type a été découverte ces trois dernières années? Combien a coûté leur enlèvement?

 

Uit Nederlandse cijfers van de politie blijkt dat dumpingen van drugsafval vorig jaar weer toenamen (cf. https://www.trouw.nl/binnenland/dumpingen-drugsafval-in-natuur-vorig-jaar-toegenomen-minder-opgerolde-drugslabs~b34587fc/). Hun politie trof vorig jaar 208 dumpingen van chemisch drugsafval aan. Een stijging van 14 % ten opzicht van 2020, zo blijkt. Het gaat om dumpingen van vaten en jerrycans vol chemicaliën in de natuur, onder meer afkomstig van XTC-productie. Ook lozen drugscriminelen in het oppervlaktewater of de bodem, of wordt het afval verbrand. De omvang kan sterk verschillen van enkele tientallen tot duizenden liters.

Opvallend is dat het aantal opgerolde drugslabs waar synthetische drugs werden geproduceerd vorig jaar is afgenomen. In 2021 ging het om 69 locaties, tegenover 108 een jaar eerder. Afgelopen twee jaar zijn verschillende criminele netwerken strafrechtelijk aangepakt, zo verklaart de politie de daling. Deze organisaties hielden zich op grootschalige wijze bezig met het opzetten en runnen van drugslabs.

De afgelopen tien jaar zijn meer dan honderd synthetische drugslabs ontdekt. Aangezien België en Nederland de belangrijkste producenten van MDMA (3,4-methyleendioxymethamfetamine, ook XTC genoemd) en amfetamines zijn in Europa, kampen beide landen met een onzichtbare afvalstroom veroorzaakt door de illegale productie van drugs (cf. https://www.apache.be/nl/2021/06/17/illegale-drugslabs-schaden-milieu).

Een MDMA-pil geproduceerd in een Belgisch drugslab kost ongeveer 10 euro, maar de milieukosten van deze illegale handel blijven verborgen. Volgens een Nederlandse studie van 2017 wordt per kilo geproduceerde MDMA en amfetamines tussen de 6 en 10 kilogram of 10 en 20 kilogram chemisch afval geproduceerd.

Dat het aantal dumpingen van drugsafval niet is gedaald, maar in sommige provincies juist sterk is gestegen heeft volgens de politie te maken met het totale volume dat vermoedelijk is afgenomen. Het gaat dus om meer kleinere lozingen en bijvoorbeeld meer aangetroffen lege verpakkingen.

Wat betreft België werden er door de coronacrisis minder druglabs gevonden. In 2020 zijn er nog 21 labs gevonden, vorig jaar 7, en dit jaar nog geen enkel (cf. https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2022/03/30/parket-limburg-laat-burgers-ruiken-aan-drugsafval-en-cannabis-h/).

Wat betreft het transversaal karakter van de schriftelijke vraag: de verschillende regeringen en schakels in de veiligheidsketen zijn het eens over de fenomenen die de komende vier jaar prioritair moeten worden aangepakt. Die staan gedefinieerd in de Kadernota Integrale Veiligheid en het Nationaal Veiligheidsplan voor de periode 2016-2019, en werden besproken tijdens een Interministeriële Conferentie, waarop ook de politionele en justitiële spelers aanwezig waren. Het betreft dus een transversale aangelegenheid met de Gewesten waarbij de rol van de Gewesten vooral ligt in het preventieve luik.

Graag had ik dan ook volgende vragen voorgelegd:

1) Hoeveel ton aan drugsafval werden er aangetroffen de voorbije drie jaren? Zou u dit uit kunnen splitsen per provincie? Zijn er tendensen zichtbaar? Hoeveel invloed heeft de coronacrisis hierop?

2) Welke stoffen werden er teruggevonden op jaarbasis? Hoeveel bedragen de onkosten voor de vernietiging van dit drugsafval op jaarbasis? Kan er materieel herwonnen worden uit dit afval?

3) Hoeveel milieuschade loopt men op jaarbasis financieel op door dumping van illegaal drugsafval? Wordt dit afval meestal in de natuur gedumpt? Indien ja, wat voor schade brengt dit aan fauna en flora toe? Hoeveel zijn de doorsnee kosten om dit te saneren? Op wie worden de kosten meestal verhaald?

4) Van het aantal meldingen in de jongste drie jaar van gedumpt illegaal drugsafval, hoeveel daders werden er daadwerkelijk opgepakt? Welke straffen kregen deze daders? Kunt u ook de nationaliteit van de gevatte daders meedelen?

5) In welke vorm wordt dergelijk drugsafval meestal gedumpt? Wat zijn de risico's, zowel voor mens als natuur?

6) Waarom heeft Limburg zo vaak te kampen met zowel druglabs als drugafval? Kan u de mogelijke oorzaken hiervan geven? Heeft men plannen uitgewerkt om deze regio beter te ondersteunen in de bestrijding hierin? Zo ja, wat heeft men reeds bereikt hierrond? Welke plannen staan er nog in de steigers?

7) Naast gedumpt drugsafval, zou u kunnen duiden of druglabs nog andere soorten afval of vuilnis produceren die schadelijk zouden kunnen zijn voor de omgeving? Hoeveel van dit soort zaken werden de jongste drie jaar aangetroffen? Wat waren de kosten van verwijdering?

 
Réponse reçue le 14 novembre 2022 : Antwoord ontvangen op 14 november 2022 :

La délivrance des permis d’environnement de même que la gestion des déchets et notamment des déchets de médicaments relèvent de compétences régionales. Aussi puis-je vous suggérer de vous adresser à la ministre régionale en charge de l’Environnement, Madame Demir.

De afgifte van milieuvergunningen en het beheer van afvalstoffen, en met name van afval van geneesmiddelen, valt onder de bevoegdheid van de Gewesten. Ik stel voor dat u contact opneemt met de regionale minister van Milieu, mevrouw Zuhal Demir.