SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
________________
Session 2021-2022 Zitting 2021-2022
________________
9 mars 2022 9 maart 2022
________________
Question écrite n° 7-1510 Schriftelijke vraag nr. 7-1510

de Nadia El Yousfi (PS)

van Nadia El Yousfi (PS)

au secrétaire d'État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique, adjoint au ministre de l'Economie et du Travail

aan de staatssecretaris voor Relance en Strategische Investeringen, belast met Wetenschapsbeleid, toegevoegd aan de minister van Economie en Werk
________________
Marché des semi-conducteurs - Programme «Chips Act» de la Commission européenne - Position de la Belgique - Contribution financière - Articulation avec le Plan de relance - Futures lignes de production - Implantation - Économie belge - Retombées Halfgeleidermarkt - «Chips Act»-programma van de Europese Commissie - Standpunt van België - Financiële bijdrage - Inpassing in het herstelplan - Toekomstige productielijnen - Inplanting - Belgische economie - Return 
________________
composant électronique
production industrielle
politique industrielle de l'UE
approvisionnement
relance économique
indépendance technologique
innovation
elektronisch onderdeel
industriële productie
EU-industriebeleid
voorziening
heractivering van de economie
technologische onafhankelijkheid
vernieuwing
________ ________
9/3/2022Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 7/4/2022)
8/7/2022Antwoord
9/3/2022Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 7/4/2022)
8/7/2022Antwoord
________ ________
Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-1509 Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-1509
________ ________
Question n° 7-1510 du 9 mars 2022 : (Question posée en français) Vraag nr. 7-1510 d.d. 9 maart 2022 : (Vraag gesteld in het Frans)

La pandémie de Covid-19 et la forte reprise économique ont entraîné une pénurie mondiale de semi-conducteurs, ou puces électroniques, un secteur indispensable à toute l'industrie. C'est certainement le secteur automobile qui a le plus été touché par cette pénurie d'intrants tout comme le secteur de l'électroménager.

Bien évidemment, au-delà des enjeux «consuméristes» (voitures, portables, consoles, etc.), cette problématique touche à la sécurité informatique et à la santé publique, dont les équipements dépendent aussi largement de composants à base de puces.

Cette situation a révélé la grande dépendance de l'Europe envers les producteurs asiatiques, ultradominants sur la place mondiale (Taïwan, Corée et Chine).

En effet, si l'industrie européenne était encore dominante au début des années 2000, ce n'est plus le cas actuellement, faute à la délocalisation des pôles de production vers l'Asie principalement.

Prenant le problème à bras-le-corps, la Commission européenne a présenté début février 2022 son «Chips Act». Il s'agit d'un programme visant à relancer l'Europe dans la course technologique mondiale. L'objectif est de faire en sorte que l'Europe retrouve sa place sur le marché des semi-conducteurs dans cinq à six ans.

Crise sanitaire, crise climatique, tensions commerciales et géopolitiques: le spectre redondant d'une rupture d'approvisionnement dans l'avenir nous fait aujourd'hui prendre conscience de la nécessité de ramener ces pôles de production vers l'Europe. À plus forte raison encore lorsque l'on sait que les voitures électriques contiennent davantage de puces que les véhicules à carburant.

Dès lors, la Commission européenne dégage une enveloppe de 42 milliards d'euros en subventions pour alimenter ce repositionnement. Le «Chips Act» contient une partie destinée à la recherche et l'autre partie pour l'industrie.

Dans la mesure où tant l'économie que la recherche scientifique impliquent à la fois le niveau fédéral et les entités fédérées (recherche fondamentale, et recherche et innovation d'entreprise), le dépôt de la question au Sénat prend tout son sens.

En ce qui concerne le volet de subventions dédiées à la recherche, la Commission propose de rediriger vers la recherche 12 milliards d'euros, dont 6 milliards du budget de l'Union européenne (UE) et 6 milliards versés par les États membres.

Concernant la fabrication de puces électroniques, la Commission européenne allouerait 30 milliards d'euros à l'industrie pour le rapatriement de cette production en Europe.

1) Comment se positionne la Belgique dans ce programme de relance de l'Europe dans la course technologique mondiale?

2) Quelle sera la contribution de la Belgique dans le financement de ces lignes pilotes et quel montant la Belgique peut-elle espérer recevoir pour stimuler la recherche?

3) Comment l'articulation de ce «Chips Act» va-t-elle se faire avec la mise en œuvre de notre ambitieux plan de relance?

4) Si on sait que l'Institut de microélectronique (IMEC) de Louvain est le chef de file mondial dans la recherche sur les semi-conducteurs et les nanotechnologies, qu'en est-il du reste de la Belgique?

5) A-t-on déjà une idée de lieu géographique de l'implantation des chaînes de production à venir?

6) Quelles retombées pour l'économie belge peut-on espérer?

 

Vanwege de covidpandemie en de daaropvolgende felle heropleving van de economie is er een wereldwijde schaarste aan halfgeleiders of chips, die onontbeerlijk zijn voor de gehele industrie. De automobielsector werd het hardst getroffen door de schaarste van dit productieonderdeel, samen met de sector van de huishoudelektro.

Naast de ongemakken voor de consument (wagens, mobiele telefoons, consoles, enzovoort) heeft deze problematiek gevolgen voor de cyberveiligheid en de volksgezondheid, aangezien al die systemen ook grotendeels afhankelijk zijn van bestanddelen met chips.

Deze situatie toonde ook aan hoezeer Europa afhankelijk is van Aziatische producenten die wereldwijd een heel dominante positie innemen (Taiwan, Korea, China).

De Europese industrie was op dit stuk nog leidinggevend in het begin van de jaren 2000, maar dat is niet langer het geval ten gevolge van de verhuizing van de productie-eenheden, voornamelijk naar Azië.

Om dat probleem grondig aan te pakken heeft de Europese Commissie begin februari 2022 een chipwet voorgesteld, een programma om het technologisch leiderschap van Europa in de wereld te versterken. Het doel is dat Europa binnen de vijf of zes jaar zijn concurrentievermogen kan herstellen op de halfgeleidermarkt.

De gezondheidscrisis, de klimaatcrisis, geopolitieke spanningen en verstoring van de wereldhandel: de talrijke risico's op haperingen in de bevoorradingsketen doen ons vandaag beseffen dat we de productie van halfgeleiders terug naar Europa moeten halen. Dit is zeker zo als we weten dat elektrische wagens nog meer chips bevatten dan auto's met verbrandingsmotoren.

Daarom maakt de Europese Commissie een pakket van 42 miljard euro aan subsidies vrij om die omslag te maken. De chipwet bevat een gedeelte dat over het onderzoek gaat en een ander deel over de industrie.

Economie en wetenschappelijk onderzoek zijn beide een zaak van de federale overheid en de deelstaten (fundamenteel onderzoek, en onderzoek en innovatie op bedrijfsniveau) en daarom is de indiening van deze vraag in de Senaat zinvol.

De Commissie stelt voor om 12 miljard euro subsidies uit te trekken en te besteden aan onderzoek, waarvan 6 miljard uit de begroting van de Europese Unie (EU) komt en 6 miljard gestort wordt vanuit de Europese lidstaten.

Inzake de productie van chips zou de Europese Commissie 30 miljard euro aan de industrie toekennen om die toeleveringsketen terug naar Europa te brengen.

1) Hoe staat België tegenover dit programma voor de versterking van de Europese positie inzake halfgeleidertechnologie?

2) Wat zal de Belgische bijdrage zijn in de financiering van die pilootprojecten en welk bedrag zal België ontvangen om het onderzoek ter zake te stimuleren?

3) Hoe zal deze chipwet worden ingepast in ons ambitieuze herstelplan?

4) Het is bekend dat het Interuniversitair Micro-Electronica Centrum (IMEC) uit Leuven wereldleider is in onderzoek naar halfgeleiders en nanotechnologie, maar hoe zit dat in de rest van België?

2) Weet men al waar de toekomstige productielijnen zullen worden gevestigd?

3) Op welke return mogen we hopen voor de Belgische economie?

 
Réponse reçue le 8 juillet 2022 : Antwoord ontvangen op 8 juli 2022 :

Tout d’abord, il faut rappeler que le, ou plus exactement, les plans de relance belges ont déjà été définis avant l’annonce même du European Chips Act. Le plan de relance NextGenerationEU en particulier a été défini, y compris sa programmation d’investissements, ensuite négocié avec les autorités européennes et enfin approuvé par celles-ci à l’été 2021. Nous avons depuis commencé sa mise en œuvre.

Le European Chips Act est un paquet législatif sur les semi-conducteurs pour faire face aux pénuries de semi-conducteurs et renforcer l’avance technologique de l’Europe, proposé par la Commission européenne le 8 février 2022. Il faut noter que cette proposition doit encore être discutée et amendée par le Conseil et le Parlement européens. De nombreux aspects doivent encore être précisés. Les autorités compétentes belges se coordonnent actuellement en prévision de ces discussions.

Il est dès lors trop tôt pour tirer des conclusions définitives, mais il apparaît déjà en effet que cette initiative peut présenter des opportunités pour la Belgique, bien sûr en termes d’autonomie stratégique pour notre continent, en termes de sécurités d’approvisionnement pour nos industries et utilisateurs, mais également pour les entreprises et institutions de recherche belges. En particulier, nous pouvons penser au centre de recherche IMEC, dont le siège central est situé à Leuven, a des antennes partout dans le monde et collabore avec les plus grands noms du secteur des semi-conducteurs. En termes d’opportunités industrielles, il est trop tôt pour parler de localisation pour la production de semi-conducteurs même. Par contre, les opportunités s’étendent au-delà pour inclure les industries et services connectés. Et pour ceux-ci, nous pouvons déjà penser aux industriels belges dans le secteur des matériaux et de la chimie ou des chercheurs en big data et intelligence artificielle.

Les différentes autorités compétentes commencent déjà à examiner quelles opportunités concrètes pourraient se présenter et comment positionner au mieux les acteurs belges.

In de eerste plaats zij eraan herinnerd dat de Belgische herstelplannen reeds waren vastgesteld voordat de European Chips Act werd aangekondigd. Met name het herstelplan NextGenerationEU, met inbegrip van het investeringsprogramma, werd vastgesteld, vervolgens met de Europese autoriteiten besproken en uiteindelijk in de zomer van 2021 door hen goedgekeurd. Wij zijn inmiddels begonnen met de uitvoering ervan.

De European Chips Act is een wetgevingspakket over halfgeleiders om de tekorten aan halfgeleiders aan te pakken en de technologische voorsprong van Europa te versterken, dat op 8 februari 2022 door de Europese Commissie is voorgesteld. Er zij op gewezen dat dit voorstel nog door de Europese Raad en het Parlement moet worden besproken en geamendeerd. Veel aspecten moeten nog worden verduidelijkt. Met het oog op deze besprekingen vindt momenteel coördinatie plaats tussen de bevoegde Belgische autoriteiten.

Het is dus nog te vroeg om definitieve conclusies te trekken, maar het ziet er nu al naar uit dat dit initiatief kansen kan bieden voor België, uiteraard in termen van strategische autonomie voor ons continent, in termen van bevoorradingszekerheid voor onze industrieën en gebruikers, maar ook voor Belgische bedrijven en onderzoeksinstellingen. In het bijzonder kunnen we denken aan het IMEC-onderzoekscentrum, dat zijn hoofdzetel in Leuven heeft, over de hele wereld vestigingen heeft en samenwerkt met de grootste namen uit de halfgeleidersector. Wat de industriële mogelijkheden betreft, is het nog te vroeg om te spreken over de locatie voor de halfgeleiderproduktie zelf. De mogelijkheden reiken echter verder en omvatten ook onderling verbonden industrieën en diensten. En daarvoor kunnen we nu al denken aan Belgische industriëlen in de materiaal- en chemiesector of onderzoekers in big data en artificiële intelligentie.

De verschillende bevoegde instanties beginnen reeds te onderzoeken welke concrete mogelijkheden zich kunnen voordoen en hoe de Belgische spelers het best kunnen worden gepositioneerd.