SÉNAT DE BELGIQUE | BELGISCHE SENAAT | ||||||||
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Session 2014-2015 | Zitting 2014-2015 | ||||||||
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2 mars 2015 | 2 maart 2015 | ||||||||
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Question écrite n° 6-456 | Schriftelijke vraag nr. 6-456 | ||||||||
de Petra De Sutter (Ecolo-Groen) |
van Petra De Sutter (Ecolo-Groen) |
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à la ministre de l'Énergie, de l'Environnement et du Développement durable |
aan de minister van Energie, Leefmilieu en Duurzame Ontwikkeling |
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Politique climatique - Convention des Nations unies sur les changements climatiques - Efforts de la Belgique en faveur du climat - Communication - Droits d'émission - Répartition entre l'autorité fédérale et les entités fédérées - Réduction des émissions | Klimaatbeleid - Klimaatconventie van de Verenigde Naties (VN) - Klimaatinspanningen van België - Kennisgeving - Emissierechten - Verdeling tussen de federale overheid en de deelstaten - Vermindering van de CO2 uitstoot - Maatregelen | ||||||||
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politique en matière de changement climatique réchauffement climatique échange de droits d'émission Mécanisme UE d'échange de droits d'émission réduction des émissions de gaz |
beleid inzake klimaatverandering opwarming van het klimaat emissiehandel EU-regeling voor de emissiehandel vermindering van gasemissie |
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Question n° 6-456 du 2 mars 2015 : (Question posée en néerlandais) | Vraag nr. 6-456 d.d. 2 maart 2015 : (Vraag gesteld in het Nederlands) | ||||||||
Le 14 février 2015, dans une interview au périodique MO*, vous avez déclaré que les efforts en matière de climat sont bloqués par les dissensions entre les trois Régions et le niveau fédéral. Selon vous, on n'arrive pas à s'accorder sur la répartition des fonds. La mise aux enchères des droits d'émission a déjà rapporté la coquette somme de 212 millions d'euros. Versée sur un compte bloqué, cette somme doit être répartie entre les quatre entités réunies autour de la table. En dépit des divisions, la Belgique est néanmoins tenue - comme tous les autres pays - de communiquer, avant la conférence de Paris en 2015, à la Convention des Nations unies sur le climat les efforts qu'elle prévoit en la matière. On discute depuis 2010 déjà de la répartition des compétences. Votre tentative de renvoyer la question à un groupe de travail intercabinets est respectable mais ne nous avance pas. Si les différents partis politiques, à l'échelon fédéral et régional, y sont représentés, comment se fait-il que toute la politique climatique reste paralysée? Pourriez-vous m'expliquer: 1) comment et à quel moment précis vous communiquerez les efforts prévus en matière de climat à la Convention de l'ONU sur les changements climatiques? Y parviendra-t-on encore avant la Conférence de Paris de 2015? 2) ce qu'il adviendra du montant issu des droits d'émission (Protocole de Kyoto 2008-2012) actuellement gelé sur un compte bloqué à cause de la zizanie communautaire, et comment ces fonds seront répartis entre les gouvernements fédéral et régionaux? 3) quel parcours devrait être suivi, selon vous - dans l'ensemble de la Belgique, autrement dit à l'échelon fédéral comme à celui des Régions - pour réduire les émissions de CO2. |
Op 14 februari 2015 verklaarde u in een interview met tijdschrift MO* dat de klimaatinspanningen geblokkeerd zitten, omdat er verdeeldheid is onder de drie Gewesten en het federale niveau. Ik citeer u : " Men raakt het niet eens over de verdeling van het geld. De veiling van de emissierechten heeft intussen al de niet onaardige som van 212 miljoen euro opgeleverd. Dat bedrag staat op een geblokkeerde rekening en moet verdeeld worden onder de vier entiteiten die rond de tafel zitten." Nochtans is België - zoals alle andere landen en ondanks de verdeeldheid - verplicht om zijn geplande klimaatinspanningen kenbaar te maken bij de Klimaatconventie van de Verenigde Naties (VN) vóór Parijs 2015. De discussie over de verdeeldheid van bevoegdheden sleept al aan sinds 2010. Uw poging om het door te schuiven naar een Interkabinettenwerkgroep (IKW) is respectabel, maar helpt ons geen stap vooruit. Als de verschillende politieke partijen vertegenwoordigd zijn in die werkgroep, zowel federaal als op het niveau van de Gewesten, waarom blijft het hele klimaatbeleid dan geblokkeerd ? Zou u mij kunnen uitleggen : 1) Hoe u de geplande klimaatinspanningen precies kenbaar zult maken bij de VN-Klimaatconventie ? En wanneer precies ? Zal dit nog lukken voor Parijs 2015 ? 2) Wat gedaan zal worden met het geld voor emissierechten (Kyotoprotocol 2008-2012) dat vaststaat op de geblokkeerde rekening wegens het communautair getouwtrek ? En hoe dat geld precies verdeeld moet worden over de federale en de deelregeringen ? 3) Welk traject er volgens u moet zijn - in heel België, dus zowel federaal als in de Gewesten - om de CO2 uitstoot te verminderen ? |
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Réponse reçue le 20 mars 2015 : | Antwoord ontvangen op 20 maart 2015 : | ||||||||
1) L'Union européenne avait pour objectif de communiquer avant la fin mars 2015 la contribution climat qu’elle envisage pour la période post-2020, en vue d’inscrire cet objectif dans le nouvel accord globalement contraignant qui devrait être conclu pendant le Sommet de Paris, à la fin de l'année 2015. Le Conseil européen de l'environnement a pris le 6 mars 2015 une décision sur cette contribution (aussi appelée INDC, Intended Nationally Determined Contribution), en se basant pour ce faire sur les conclusions du Conseil européen du 24 octobre 2014. Dans ces conclusions, les chefs d'État et de gouvernement européens s'engagent à un objectif européen contraignant de réduction des émissions sur le territoire européen d'au moins 40 % d'ici 2030, par rapport à 1990. La distribution des efforts dont chaque État membre a la responsabilité (au moins 30 % comparé à 2005) devra par la suite encore avoir lieu. La manière dont l'objectif belge à l'horizon 2030 sera divisé entre les entités fédérales et régionales n'est donc actuellement pas à l'agenda. Les objectifs européens à l'horizon 2030 et leur contribution à l'Accord de Paris n'ont donc formellement aucun rapport avec les discussions actuellement en cours concernant la répartition de l'effort entre l'État fédéral et les entités fédérées dans le cadre du paquet énergie-climat, qui porte lui sur la période 2013-2020. Comme l'indique l'accord de gouvernement, la finalisation de cet accord de coopération portant sur nos objectifs à l'horizon 2020 et sur les revenus de la mise aux enchères de permis CO2 est une de nos priorités. La Belgique a en effet été pointée du doigt à ce sujet, notamment à l'occasion de recommandations émises par le Conseil européen à notre pays dans le cadre du Semestre européen. Le groupe intercabinet mentionné dans l'interview du 13 mars 2015 est arrivé à un accord portant sur le mandat du fédéral au sein de ces négociations, excepté sur ma proposition d'accorder au moins 10 % des revenus issus de la vente aux enchères de quotas CO2 à des mesures soutenant l'action climatique dans les pays en voie de développement. J'ai à ce sujet l'intention d’en rediscuter plus en profondeur avec mes collègues, lors d'un Conseil des ministres. 2) Tous les droits d'émissions n'étant pas gratuitement distribués aux installations industrielles qui y ont droit, sont depuis 2013 mis aux enchères. Les revenus belges cumulés par ce biais s'élevaient à la fin du mois de février 2015 à 234 millions d'euros. Conformément à la décision du Conseil consultatif du 11 décembre 2012, ces revenus sont actuellement versés sur un compte en banque bloqué, jusqu'à la signature d'un accord de coopération portant sur leur distribution. La distribution des revenus issus de la mise aux enchère de quotas CO2 est l'une des difficultés majeures que nous rencontrons dans le cadre de l'accord du partage de la charge, principalement parce qu'il s'agit de trouver l'équilibre délicat entre d'une part les efforts à fournir par chacune des parties en présence (réductions d'émissions, énergie renouvelable et financement climatique international) et d'autre part les bénéfices reçus, qui se matérialisent sous forme de revenus de la mise aux enchères. Dans le cadre de l'actuel accord de gouvernement fédéral, il a été décidé que l’autorité fédérale supporterait les efforts des Régions à mettre en œuvre leurs politiques climat et de qualité de l'air en mettant en œuvre une politique de support dans les domaines de la fiscalité, des biocarburants, de l'utilisation du vélo, des normes de produits, de l'efficacité énergétique dans les bâtiments fédéraux et dans le transport ferroviaire, et ce en parallèle avec la politique fédérale de développement de l'éolien maritime, qui fait partie de la contribution fédérale à la réalisation de l'objectif belge pris dans le cadre du paquet énergie-climat 2020 de l'Union européenne. L'intercabinet fédéral (IKW) du 13 mars 2015 a décidé que l'autorité fédérale devait viser à obtenir 25 % des revenus issus de la mise aux enchères de quotas CO2. 3) La Belgique s'est engagée, à l'horizon 2020, à réduire de 13 % par rapport à 2005 ses émissions dans les secteurs qui ne sont pas sujets au système d'échange de quotas d'émissions (non-ETS), et ce selon une trajectoire linéaire. Étant donné que l'État fédéral, en dehors de la portion belge de la mer du Nord, ne possède pas de territoire à proprement parler, les émissions belges correspondent à la somme des émissions émises sur les territoires des Régions. Les Régions ont également la responsabilité de prendre des mesures qui leur permettront d'atteindre leurs objectifs dans le cadre de la trajectoire qui leur aura été attribuée dans l'accord de coopération. Comme mentionné ci-dessus, le gouvernement fédéral s'engage à soutenir et aider les Régions à atteindre leurs objectifs, via un éventail de mesures diverses. Le groupe intercabinet du 13 mars 2015 a décidé de conserver la décision prise par le gouvernement précédent en concluant une obligation de moyen portant sur une réduction de 15 250 ktonnes de CO2 en poursuivant des mesures existantes et en mettant en œuvre de nouvelles politiques visant à des réductions supplémentaires de l'ordre de 7 000 à 10 000 ktonnes de CO2. Cet effort correspond à environ 30 % de l'objectif non-ETS belge en 2020, par rapport à 2005. Il va de soi que le suivi de la mise en œuvre de ces mesures et l'évaluation de leurs impacts doit être réalisée selon la méthode approuvée par la Commission nationale Climat. En matière d'énergie renouvelable, le groupe intercabinet a validé la position soutenue par le précédent gouvernement fédéral : – facilitera l'implantation de sept parcs éoliens offshore supplémentaires, qui augmenteront la capacité installée de 2,2 GW d'ici 2020 ; – prendra toutes les mesures d'accompagnement nécessaires visant à augmenter, d'ici 2020, de 2 % la portion d'énergie renouvelable dans la production finale brute d'énergie, afin d'atteindre l'objectif belge de 13 %. (ceci correspond à 16 % de l'effort total belge en matière d'énergie renouvelable, en prenant en compte que la contribution des politiques fédérales en matière de biocarburants représente près d'un quart de la consommation d'énergie renouvelable belge en 2020) ; – en ce qui concerne l'objectif européen en matière d'énergie renouvelable dans le secteur des transports, à savoir 10 %, le groupe intercabinet ne se prononce pas. Toutefois, même dans ce domaine, je souhaite demander à mes collègues de confirmer le mandat décidé par le gouvernement précédent, en prenant toutefois en compte les avancées technologique et le processus de prise de décision européenne en la matière, portant sur les nouvelles générations de biocarburants – en y introduisant notamment une clause dans l'accord de coopération, afin d'anticiper une éventuelle révision de la législation européenne en la matière. De plus, il est important que les Régions s'engagent également à continuer ou à renforcer leurs politiques dans le domaine du transport afin de rendre cet objectif abordable ; – enfin, il est attendu que la Belgique, en tant que pays industrialisé développé, fasse également une contribution significative au financement climatique international, afin de supporter la mise en œuvre d'actions climat dans les pays en voie de développement. Le gouvernement fédéral précédent était prêt à réserver 10 % de ses revenus issus de la mise aux enchères au financement climatique international. Lors de l'intercabinet, il a été impossible de trouver un accord visant à inscrire cet objectif dans l'accord de coopération. Je porterai donc cette question dès que possible au niveau du Conseil des ministres ; – il ne fait aucun doute qu'une solution structurelle doit être trouvée pour la contribution de la Belgique au financement climatique international. Lors de la COP20 de Lima, fin 2014, la Belgique a réussi à annoncer en toute dernière minute une contribution de 51,6 millions d'euros au Fonds Vert pour le Climat. La part fédérale de cette contribution s'élève à 50 millions d'euros, issus du budget de l'aide au développement, dont 40 millions ont déjà été versés fin 2014. La Région de Bruxelles-Capitale s'est, elle, engagée à fournir 600 000 euros, et a elle aussi déjà payé sa contribution. La Région wallonne a, elle, annoncé une contribution de 1 million d'euros mais ne veut pas remplir son engagement tant qu'aucun accord sur le partage de la charge n'est atteint. La Région flamande n'a pas souhaité contribuer au processus de mobilisation de fonds pour le Fonds Vert. De plus, en décembre 2014 à Varsovie, mon prédécesseur (alors chef de la délégation belge) a fait connaître, après coordination avec ses collègues des régions, une contribution belge de 3,25 millions d'euros au Fonds d'Adaptation des Nations unies. Les Régions ont déjà payé leur part de cet engagement, mais la contribution d'1,5 million d'euros promise par le fédéral doit encore être concrétisée. Comme vous le savez, je consulte actuellement activement mes collègues du gouvernement fédéral afin de remplir dès que possible cet engagement. |
1) De Europese Unie diende voor einde maart 2015 aan de Verenigde Naties (VN) te communiceren welke klimaat-bijdrage ze voor de periode na 2020 voor ogen heeft en dit met het oog op het inschrijven van een doelstelling in een nieuw internationaal klimaatakkoord dat moet worden afgesloten tijdens de top van Parijs eind 2015. De Europese Raad Milieu besliste over deze bijdrage (ook INDC, Intended Nationally Determined Contribution), op 6 maart 2015, zich hierbij baserend op de conclusies van de Europese Raad van 24 oktober 2014. In deze conclusies engageerden de Europese Staatshoofden en regeringsleiders zich tot een bindende Europese doelstelling van emissiereducties op haar grondgebied van minstens 40 % tegen 2030 ten opzichte van 1990. De verdeling van de inspanningen die onder de verantwoordelijkheid van de Lidstaten vallen (minstens 30 % ten opzichte van 2005), zal daarna nog dienen te gebeuren. Hoe we deze Belgische 2030-doelstelling in die context zullen verdelen tussen de federale en gewestelijke overheden, is op dit moment niet aan de orde. De Europese 2030 doelstellingen en hun bijdrage aan het Akkoord van Parijs hebben formeel geen uitstaans met de aanslepende discussies betreffende de verdeling van de inspanningen tussen de Federale Staat en de Gewesten in het kader van het energie-klimaatpakket, dat over de periode 2013-2020 gaat. Zoals het regeerakkoord aangeeft is het afronden van een samenwerkingsakkoord over deze 2020-doelstellingen en de CO2-veilingsopbrengsten een prioriteit. België werd hierover met de vinger gewezen, met name naar aanleiding van de aanbevelingen van de Europese Raad aan ons land in het kader van het Europees Semester. De interkabinettenwerkgroep waarvan sprake in het interview heeft op 13 maart 2015 een akkoord bereikt over het federaal mandaat in deze onderhandelingen, behalve over mijn voorstel om minstens 10 % van de CO2-veilinginkomsten toe te wijzen aan het ondersteunen van klimaatmaatregelen in ontwikkelingslanden. Daarover zal ik zelf nog bijkomend overleg moeten plegen met mijn collega’s in de Ministerraad. 2) Alle emissiehandelsrechten, die niet gratis toegewezen worden aan industriële installaties die daar recht op hebben, worden sinds 2013 geveild. De gecumuleerde Belgische inkomsten hieruit zijn eind februari 2015 al opgelopen tot 234 miljoen euro. Overeenkomstig de beslissing van de Adviesraad van 11 december 2012 blijven deze inkomsten op een geblokkeerde bankrekening staan tot er een samenwerkingsakkoord ondertekend is over hun verdeling. De verdeling van de CO2-veilinginkomsten is één van de grote knelpunten in het lastenverdelingsakkoord, hoofdzakelijk omdat er er een delicaat evenwicht dient gevonden te worden tussen enerzijds de inspanningen die de betrokken partijen dienen te leveren (emissiereducties, hernieuwbare energie en internationale klimaatfinanciering) en anderzijds de ontvangen baten, in de vorm van die veilinginkomsten. In het kader van het huidige federaal regeerakkoord werd afgesproken dat, door het voeren van een flankerend beleid op het gebied van fiscaliteit, biobrandstoffen, fietsen, productnormen, federale energie-efficiënte overheidsgebouwen en spoorwegen, de federale regering de Gewesten zal ondersteunen bij het uitvoeren van hun klimaatbeleid alsmede hun luchtkwaliteitsbeleid en dat samen met de feeraal ontwikkelingsbeleid van offshore windenergie dat deel uitmaakt van de federale bijdrage aan de realisatie van de Belgische doelstelling in het kader van het energie-klimaatpakket 2020 van de Europese Unie. De federale interkabinettenwerkgroep (IKW) heeft op 13 maart 2015 beslist dat de federale overheid dient aan te sturen op een aandeel van 25 % in de CO2-veilinginkomsten. 3) België engageerde zich om tegen 2020 haar emissies in sectoren die niet onderworpen zijn aan emissiehandel (non-ETS) te verminderen met 13 % ten opzichte van 2005 en dit volgens een lineair traject. Gezien de Federale Staat, buiten het Belgische deel van de Noordzee, geen eigen grondgebied heeft, komt de Belgische uitstoot overeen met de som van de emissies op de grondgebieden van de Gewesten. De Gewesten hebben dan ook de verantwoordelijkheid om maatregelen te nemen waardoor ze hun doelstellingen kunnen behalen volgens het in de samenwerkingsovereenkomst vastgelegde traject. Zoals hierboven beschreven engageert de federale regering zich echter om de Gewesten bij te staan en te helpen in het behalen van hun doelstellingen door zelf ook beleidsmaatregelen te nemen. De interkabinettenwerkgroep van 13 maart 2015 heeft beslist om de beslissing te behouden van de vorige regering om een middelenverbintenis aan te gaan van 15 250 kton CO2 emissiereductie door de voortzetting van bestaande maatregelen en nieuwe beleidsmaatregelen in te voeren voor een bijkomende emissiereductie van 7 000 tot 10 000 kton CO2. Dergelijke inspanning stemt ongeveer overeen met 30 % van de non-ETS Belgische doelstelling in 2020 tegenover 2005. Het spreekt voor zich dat de opvolging van de uitvoering van deze maatregelen en het meten van hun impact moet gebeuren volgens een door de Nationale Klimaatcommissie goedgekeurde methode. Inzake hernieuwbare energie valideert de interkabinettenwerkgroep de positie die de vorige federale regering had ondersteund : – de afwerking van de zeven offshore windmolenparken verder te faciliteren voor een equivalent van 2,2 GW geïnstalleerd vermogen in 2020 ; – alle begeleidende maatregelen te nemen om het aandeel hernieuwbare energie in het bruto eindverbruik van energie in 2020 te brengen op minstens 2 % van de 13 % doelstelling. (dit stemt overeen met 16 % van de benodigde totale Belgische inspanning inzake hernieuwbare energie, wat rekening houdende met de bijdrage met het federaal beleid inzake biobrandstoffen neerkomt op ongeveer een kwart van de voorspelde Belgische consumptie van hernieuwbare energie in 2020) ; – over de Europese doelstelling inzake hernieuwbare energie in de transportsector, namelijk 10 %, sprak de interkabinettewerkgroep zich niet uit. Maar ook daar vraag ik de collega’s het mandaat van de vorige regering te bevestigen, evenwel rekening houdend met de technologische vooruitgang, en de vigerende Europese besluitvorming aangaande de nieuwe generatie biobrandstoffen, waartoe een clausule in het samenwerkingsakkoord dient ingewerkt te worden, om te anticiperen op een eventuele herziening van de Europese regelgeving hieromtrent. Verder is het belangrijk dat de gewesten zich te engageren tot het voortzetten of versterken van hun transportbeleidsmaatregelen om deze doelstelling haalbaar te maken ; – tenslotte wordt op België, als ontwikkeld industrieland, ook gerekend om een significante bijdrage te leveren aan internationale klimaatfinanciering voor de ondersteuning van klimaatactie in ontwikkelingslanden. De vorige federale regering was alvast bereid om 10 % van haar veilinginkomsten te reserveren voor internationale klimaatfinanciering. In de interkabinettenwerkgroep kon echter geen overeenstemming gevonden worden om deze doelstelling in het samenwerkingsakkoord in te schrijven. Ik leg deze kwestie dus zo snel mogelijk voor op de Ministerraad ; – dat een structurele oplossing voor België’s bijdrage aan internationale klilmaatfinanciering nodig is, moge duidelijk zijn. Op COP 20 van Lima eind 2014 heeft België op de valreep een bijdrage van 51,6 miljoen euro aan het Green Climate Fund aangekondigd. Het federale aandeel in deze bijdrage bedraagt 50 miljoen euro uit het budget ontwikkelingssamenwerking, waarvan 40 miljoen reeds eind 2014 werd overgemaakt. Het Brusselse Gewest heeft zijn aangekondigde bijdrage van 600 000 euro ook al overgemaakt. Het Waals Gewest heeft een bijdrage van 1 miljoen euro aangekondigd, maar wil dit engagement niet nakomen, alvorens de interne lastenverdeling is overeengekomen. Het Vlaams Gewest wenste geen bijdrage te leveren aan het Green Climate Fund. En in Warschau in december 2014 heeft mijn voorganger (toenmalig hoofd van de Belgische delegatie) na overleg met zijn collega’s van de Gewesten, een Belgische bijdrage van 3,25 miljoen euro aan het VN-Adaptatiefonds aangekondigd. De Gewesten hebben hun aandeel inmiddels overgemaakt, maar het overeengekomen federale aandeel van 1,5 miljoen euro is nog niet gestort. Zoals u weet ben ik in overleg met mijn collega’s binnen de federale regering om dit engagement zo spoedig mogelijk te kunnen honoreren. |