| SÉNAT DE BELGIQUE | BELGISCHE SENAAT | ||||||||
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| Session 2014-2015 | Zitting 2014-2015 | ||||||||
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| 15 janvier 2015 | 15 januari 2015 | ||||||||
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| Question écrite n° 6-387 | Schriftelijke vraag nr. 6-387 | ||||||||
de Lode Vereeck (Open Vld) |
van Lode Vereeck (Open Vld) |
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au vice-premier ministre et ministre de l'Emploi, de l'Economie et des Consommateurs, chargé du Commerce extérieur |
aan de vice-eersteminister en minister van Werk, Economie en Consumenten, belast met Buitenlandse Handel |
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| Centre d'expertise pour l’analyse des impacts économiques - Création | Expertisecentrum economische impactanalyse - Oprichting | ||||||||
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| conséquence économique étude d'impact accord de libre-échange organisme de recherche |
economisch gevolg impactonderzoek vrijhandelsovereenkomst onderzoeksorganisme |
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| Question n° 6-387 du 15 janvier 2015 : (Question posée en néerlandais) | Vraag nr. 6-387 d.d. 15 januari 2015 : (Vraag gesteld in het Nederlands) | ||||||||
Dans son Exposé d'orientation politique Économie et Consommateurs, le ministre de l'Emploi, de l'Économie et des Consommateurs annonce qu'il créera à court terme, au sein du SPF, un centre d’expertise pour l’analyse des impacts économiques, auquel peuvent faire appel toutes les autorités, aussi bien les fédérales que les régionales. Ce centre d'expertise devra évaluer l'incidence des accords de libre-échange ou des accords commerciaux multilatéraux. Il est aujourd'hui difficile d'évaluer cette incidence. Le fait que le Centre d'expertise pour l’analyse des impacts économiques non seulement étaiera la politique fédérale mais mettra aussi ses connaissances et son talent au service des autorités régionales montre le caractère transversal de la présente question. À la fin de son exposé d'orientation politique, le ministre s'engage à examiner en collaboration avec les Régions comment les entreprises (principalement les PME) peuvent être mieux sensibilisées aux possibilités d’augmenter leur compétitivité en faisant usage des règles internationales (bilatérales) de commerce. Cette collaboration avec les gouvernements des Régions traduit une approche transversale évidente. 1. Quelles démarches ou actions a-t-on entre-temps entreprises en vue de la création du Centre d'expertise pour l’analyse des impacts économiques? 2. Une concertation a-t-elle déjà été organisée avec les fédérations professionnelles et, dans l'affirmative, à quelle fréquence et quand? Les partenaires sociaux et les conseils économiques consultatifs des Régions (SERV, ESRBHG, CESR) seront-ils eux aussi associés à la concertation? 3. Le ministre peut-il donner de plus amples explications sur la forme, la méthode de travail, la composition et les missions du Centre d'expertise pour l’analyse des impacts économiques? 4. Dans quel délai le ministre espère-t-il créer le Centre d'expertise pour l’analyse des impacts économiques? 5. Une concertation ou un échange de vues ont-ils déjà été organisés avec les Régions afin d'examiner comment les entreprises (principalement les PME) peuvent être mieux sensibilisées aux possibilités d’augmenter leur compétitivité en faisant usage des règles internationales (bilatérales) de commerce? Dans l'affirmative, à quelles fréquence et quand? Ces concertations ont-elles déjà abouti à des propositions concrètes? Dans la négative, pour quelle raison et quand les pourparlers sont-ils prévus? |
In zijn beleidsverklaring stelt de minister van Werk, Economie en Consumenten dat hij op korte termijn binnen de FOD een expertisecentrum voor economische impactanalyse zal oprichten waar alle overheden, zowel de federale als de gewestelijke, een beroep op kunnen doen. Dit expertisecentrum zal de impact van vrijhandelsovereenkomsten of multilaterale handelsovereenkomsten moeten inschatten. Thans is die impact moeilijk in te schatten. Dat de kennis en de kunde van het expertisecentrum voor economische impactanalyse niet enkel de federale beleidsvoering zal ondersteunen, maar ook ter beschikking van de gewestelijke overheden zal staan, toont het transversale karakter van deze vraag aan. De minister besluit zijn beleidsverklaring met het engagement om samen met de Gewesten te onderzoeken hoe bedrijven (voornamelijk kmo's) ertoe kunnen worden aangezet om hun concurrentievermogen te verhogen door beter gebruik te maken van internationale (bilaterale) handelsregels. Door de samenwerking tussen de federale en de Gewestregeringen wordt er een duidelijke transversale aanpak beoogd. 1. Welke stappen of acties werden in tussentijd al ondernomen met het oog op de oprichting van het expertisecentrum voor economische impactanalyse? 2. Werd er reeds overleg gepleegd met de beroepsfederaties en, zo ja, hoe vaak en wanneer? Zullen ook de sociale partners en de gewestelijke economische adviesraden (SERV, ESRBHG, CESR) bij het overleg betrokken worden? 3. Kan de minister meer toelichting geven bij de vorm, de werkwijze, de samenstelling en de taken van het expertisecentrum voor economische impactanalyse? 4. Welk tijdspad streeft de minister na voor de oprichting van het expertisecentrum voor economische impactanalyse? 5. Werd er al overleg gepleegd of werden er al ideeën uitgewisseld met de Gewesten teneinde te onderzoeken hoe bedrijven (voornamelijk kmo's) ertoe kunnen worden aangezet internationale (bilaterale) handelsregels beter te benutten met het oog op het verhogen van hun concurrentievermogen? Zo ja, hoe vaak en wanneer? Hebben de overlegmomenten al geleid tot concrete voorstellen? Zo nee, waarom niet en wanneer staan de gesprekken gepland? |
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| Réponse reçue le 19 février 2015 : | Antwoord ontvangen op 19 februari 2015 : | ||||||||
En réponse à sa question, je tiens à signaler à l’honorable membre que deux aspects différents sont concernés par ses questions. Les questions 1) à 4) concernent une analyse d’impact, tandis que la question 5) concerne plutôt le soutien aux entreprises dans leurs efforts d’internationalisation. 1) Mon administration, qui a déjà été sollicitée l’année passée – notamment par des questions parlementaires adressées à mon collègue le ministre des Affaires étrangères – à évaluer l’impact économique d’un éventuel accord de libre-échange Union européenne-États Unis (UE-USA), a entre-temps pris l’initiative de procéder à sa création. J’ai apprécié cette initiative et je l’ai reprise dans ma note de politique générale, parce que j’estime qu’elle permet au service public fédéral (SPF) Économie d’offrir une valeur ajoutée dans tout ce processus de négociation qui est – du moins en Belgique – assez complexe. Dès lors, il a été décidé de proposer une première formation intensive à une dizaine de collaborateurs. La formation débutera au cours du premier trimestre de 2015. Les moyens budgétaires sont prévus afin d’organiser une nouvelle formation au cours de 2015, mais aucune décision n’a encore été prise quant au contenu précis de ce module, puisque différentes alternatives sont possibles et que, compte tenu des impératifs budgétaires, je souhaite obtenir un résultat maximal avec un minimum de moyens. 2) Au sein du SPF Économie, une concertation régulière est organisée avec les fédérations professionnelles. En 2014, quatre concertations ont été organisées sur différents sujets, tels que les négociations entre l’Union européenne (UE) et le Japon, le Traité transatlantique de libre-échange (TTIP), les embargos, une synthèse des négociations en cours entre l’Union européenne et les pays tiers, la création d’une union douanière EURASIE, … Des collègues d’autres SPF et des autorités des Régions et des Communautés sont également invités à cette concertation. Ils ont la possibilité d’intervenir et, lorsqu’ils le souhaitent, d’aborder et de présenter des points à l’ordre du jour. À leur demande, le SPF a déjà, à deux reprises, présenté une synthèse des négociations avec le Vietnam et les USA, et ce au sein du Conseil central de l'économie, auquel participent les interlocuteurs sociaux. Jusqu’à présent, aucune concertation n’a eu lieu avec les conseils consultatifs économiques des Régions. 3) & 4) L’objectif consiste à former une dizaine d’experts, qui devront être capables, dans des délais relativement brefs, de réaliser une analyse d’impact économique. Ces experts sont des collaborateurs du SPF Économie et leur sélection est en cours. À terme, ceux-ci réaliseront une analyse d’impact sur demande, et ils en publieront les résultats. À cet égard, je signale à l’honorable membre que tant les autorités fédérales et fédérées que d’autres groupes de la société civile pourront introduire cette demande. Chaque analyse devra être considérée comme un projet, effectué par des experts provenant de différents services du SPF. Une fois l’analyse publiée, le SPF est disposé à entrer en discussion avec toutes les parties prenantes, tant les acteurs fédéraux que régionaux. Actuellement, la durée de la formation intensive, avec pour exemple le TTIP, est estimée à dix-huit mois, après quoi un accompagnement sera encore nécessaire. Dans une phase ultérieure, j’espère qu’il sera possible de réaliser des analyses dans des délais raisonnables. 5) Cette question n’entre pas dans le domaine de l’analyse d’impact. Force est de constater que les entreprises belges se servent trop peu des règles commerciales internationales qui leur permettent de réduire les coûts ou d’accorder des avantages à leurs clients dans le cadre d’un accord de libre-échange (par exemple droits d’importation réduits). Jusqu’à présent, aucune concertation n’a encore eu lieu avec les Régions afin de mettre au point un programme, ce qui s’explique par les limites des moyens du service concerné. Les concertations débuteront probablement au cours du deuxième semestre. |
In antwoord op zijn vraag heb ik het geachte lid te wijzen op twee verschillende aspecten die aan bod komen. De vragen 1) tot 4) hebben betrekking op impactanalyse, terwijl vraag 5) slaat op de ondersteuning van bedrijven bij hun pogingen tot internationalisering. 1) Mijn administratie die reeds in het voorbije jaar geconfronteerd werd met de concrete vraag om de economische weerslag van een mogelijk vrijhandelsakkoord Europese Unie-Verenigde Staten (EU-VS) in te schatten, via onder meer parlementaire vragen aan de minister van Buitenlandse Zaken, heeft het initiatief genomen om hierop in te gaan. Ik ondersteun dit initiatief en het bijgevolg ook opgenomen in mijn beleidsbrief. De federale overheidsdienst (FOD) Economie kan op deze wijze een toegevoegde waarde bieden in het complexe onderhandelingsproces. Er werd geopteerd om een tiental medewerkers een eerste intensieve opleiding te laten volgen. Deze opleiding zal tijdens het eerste trimester van 2015 starten. Budgettaire middelen werden ook voorzien om in de loop van 2015 in een volgende opleiding te organiseren. Over de concrete inhoud van deze module moet nog een beslissing genomen worden. Er zijn immers verschillende alternatieven voorhanden zijn. Rekening houdend met de budgettaire beperkingen, een maximaal resultaat wens te bereiken met een minimale inzet aan middelen. 2) Binnen de FOD Economie vindt er regelmatig overleg plaats met de beroepsfederaties. In 2014 werden vier overlegmomenten georganiseerd, waarbij verschillende thema’s aan bod kwamen, zoals de onderhandelingen tussen de Europese Unie (EU) en Japan, het Trans-Atlantische Vrijhandelsakkoord (TTIP), de embargo’s, een overzicht van de lopende onderhandelingen tussen de Europese Unie en derde landen, de invoering van de douane-unie EURAZIE, … Op dit overleg zijn eveneens vertegenwoordigers van andere FOD’s en van de Gewestelijke en Gemeenschapsautoriteiten uitgenodigd. Zij hebben de mogelijkheid agendapunten toe te voegen en voor te stellen. Op hun vraag heeft de FOD reeds bij twee gelegenheden in Centrale Raad voor het bedrijfsleven een overzicht gegeven van de onderhandelingen met Vietnam en met VS. Tot op heden is er geen overleg gepleegd met de gewestelijke economische adviesraden. 3) & 4) Zoals gezegd, is het de bedoeling om een tiental experten op te leiden, die op relatief korte termijn in staat moeten zijn om een economische impactanalyse uit te voeren. Het gaat om medewerkers van de FOD Economie die momenteel worden geselecteerd. Op termijn zullen zij op vraag een impactanalyse uitvoeren en de resultaten ervan publiceren. De vraag daartoe kan evengoed van de federale of gefedereerde autoriteiten komen, als van andere groepen uit de samenleving. Elke analyse moet gezien worden als een project, uitgevoerd door experten die uit verschillende diensten van de FOD komen. Eens de analyse is bekendgemaakt, is de FOD bereid om in discussie te treden met alle stakeholders, zowel de federale als de gewestelijke. Op dit ogenblik wordt de duur van de intensieve vorming, met onder andere TTIP, geschat op achttien maanden. Daarna zal nog begeleiding nodig zijn. 5) Deze laatste vraag valt niet in het kader van de impactanalyse. Desalniettemin is het een vaststelling dat de Belgische bedrijven te weinig gebruik maken van de internationale handelsregels die hen in staat stellen hun kosten te drukken, of, hun klanten voordelen te gunnen in het kader van een vrijhandelsakkoord (bijvoorbeeld verminderde invoerrechten). Op dit ogenblik is er nog geen overleg gepleegd met de gewesten om een programma op punt te stellen. Het feit dat dit nog niet heeft plaatsgevonden is te wijten aan de beperkte middelen van de betrokken dienst. Gesprekken zullen waarschijnlijk in de loop van het tweede semester aangevat kunnen worden. |