SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2018-2019 Zitting 2018-2019
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14 janvier 2019 14 januari 2019
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Question écrite n° 6-2132 Schriftelijke vraag nr. 6-2132

de Lionel Bajart (Open Vld)

van Lionel Bajart (Open Vld)

au vice-premier ministre et ministre des Finances, chargé de la Lutte contre la fraude fiscale, et Ministre de la Coopération au développement

aan de vice-eersteminister en minister van Financiën, belast met Bestrijding van de fiscale fraude, en Minister van Ontwikkelingssamenwerking
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Lutte contre le terrorisme - Navires suspects - Pratiques illégales - Nature de la cargaison - Coupure du « système d'identification automatique » - Possibilités de contrôle supplémentaires - Initiatives internationales Strijd tegen terrorisme - Verdachte zeeschepen - Illegale praktijken - Aard van de vracht - Uitzetten van het « automatic identification system » - Extra controlemogelijkheden - Internationale initiatieven 
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terrorisme
bateau
sécurité maritime
surveillance maritime
transport maritime
terrorisme
boot
veiligheid op zee
maritiem toezicht
vervoer over zee
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14/1/2019Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 14/2/2019)
18/2/2019Antwoord
14/1/2019Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 14/2/2019)
18/2/2019Antwoord
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Réintroduction de : question écrite 6-1460 Réintroduction de : question écrite 6-1460
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Question n° 6-2132 du 14 janvier 2019 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 6-2132 d.d. 14 januari 2019 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Je me réfère aux questions écrites que j'ai posées antérieurement à ce sujet (cf. Questions 6-1441 à 1444).

Il ressort d'une analyse de données réalisée par l'entreprise Winward du secteur de l'information maritime, que plus de 480 navires suspects ont pénétré dans les eaux néerlandaises. Pour une raison inconnue, ils avaient éteint leur gps pendant plus d'un jour, alors qu'ils se trouvaient dans des territoires connus pour être fréquentés par des terroristes ou des trafiquants de drogue. Le directeur de l'entreprise considère que cela pourrait être une indication d'activité illégale. La garde côtière néerlandaise n'exclut pas non plus des « motifs malhonnêtes ». Ces deux derniers mois, pas moins de 75 navires ont fait escale dans des ports néerlandais alors qu'ils n'étaient pas correctement enregistrés.

Compte tenu de l'importance de nos ports, il est plus que probable que des navires y ont également fait escale qui avaient volontairement éteint leur gps plus longtemps qu'un jour ou qui avaient modifié leur numéro d'identification (IMO – International Maritime Organization) durant le trajet. Le journal britannique The Guardian avait déjà abordé cette question antérieurement.

Ces navires qui éteignent leur gps lorsqu'ils se trouvent à proximité de territoires sensibles sur le plan du terrorisme, comme la Libye et la Syrie, sont les premiers à devoir être contrôlés lorsqu'ils arrivent dans nos ports. Ainsi, il s'avère qu'entre les mois de janvier et de février, 40 navires ont éteint leur gps alors qu'ils approchaient des eaux territoriales libyennes. Cela ne s'explique que par la contrebande. On peut penser au pétrole, mais également aux armes, à la drogue ou au trafic d'êtres humains. Éteindre le système d'identification automatique (SIA) n'est pas seulement dangereux en cas de collision, c'est aussi interdit.

Robert Latiff, ancien général à la Force aérienne américaine et actuellement professeur de technologies à l'Université de Notre-Dame aux États-Unis qualifie le fait d'éteindre le gps de « menace potentielle, de signe d'activité illégale». Selon lui, il est possible de trouver ces navires lorsqu'ils ont éteint leur gps mais cela coûtera cher, en argent et en moyens.

Aux Pays-Bas, le député VVD Ockje Tellegen va également interroger le gouvernement néerlandais à ce sujet.

Les services de sécurité britanniques passent également au crible les informations relatives aux navires qui éteignent leur gps ou modifient leur numéro d'identification, et ils augmentent les contrôles.

Quant au caractère transversal de cette question, l'accord de gouvernement flamand accorde de l'attention à la prévention de la radicalisation. Il évoque la création d'une cellule regroupant des experts de divers domaines politiques afin de détecter et prévenir la radicalisation et d'y remédier. Cette cellule comporterait un point de contact central et travaillerait en collaboration avec d'autres autorités. C'est l'Agence flamande de l'Intérieur qui est chargée de la coordination de cette cellule. L'autorité fédérale joue un rôle clé, en particulier en ce qui concerne l'approche proactive et le contrôle. À l'avenir, un fonctionnaire fédéral du SPF Intérieur fera également partie de cette cellule. Il s'agit dès lors d'une matière régionale transversale. Je me réfère également au plan d'action mis récemment sur pied par le gouvernement flamand en vue de prévenir les processus de radicalisation susceptibles de conduire à l'extrémisme et au terrorisme.

J'aimerais dès lors obtenir une réponse aux questions suivantes :

1) Que se passe-t-il avec les navires enregistrés de manière inadéquate ? Les navires qui éteignent leur signal GPS sans raison valable sont-ils soumis à des contrôles supplémentaires ? Pouvez-vous préciser votre réponse ?

2) L'enregistrement inadéquat vous paraît-il être un problème ? Dans la négative, pouvez-vous préciser votre réponse ? Dans l'affirmative, est-il nécessaire de prendre des mesures supplémentaires ?

3) Quelles sont les conséquences, par exemple au niveau des sanctions européennes et de la législation sur le contrôle des exportations d'armes et des marchandises stratégiques ? Pouvez-vous préciser votre réponse ?

4) De quels moyens dispose-t-on au niveau européen, et le cas échéant, au niveau international, pour lutter contre ces pratiques ? Que fait-on réellement au nvieau européen pour améliorer et/ou intensifier les possibilités de contrôle sur les navires qui usent de pratiques illégales ? Pouvez-vous me communiquer un dernier état des lieux ? Prendrez-vous des initiatives au niveau européen ou international en la matière ?

5) Pouvez-vous indiquer quelles marchandises (illégales) ont été transportées par les navires suspects qui ont fait escale dans nos ports ? Si non, pourquoi n'a-t-on pas d'idée précise de la cargaison illégale que transportent ces navires ? Allez-vous y remédier ?

 

Ik verwijs naar mijn eerdere schriftelijke vragen hieromtrent (cf. vragen nrs. 6-1441 tot 1444).

Uit een data-analyse die het maritieme informatiebedrijf Winward heeft gemaakt, blijkt dat meer dan 480 verdachte schepen de Nederlandse wateren binnenkwamen. De schepen hadden in de periode daarvoor om onverklaarbare reden langer dan een dag hun GPS-signaal uitgezet in gebieden die bekend staan om de aanwezigheid van terroristen of drugssmokkel. Dat zou een indicatie kunnen zijn van illegale activiteit, stelt de directeur van het databedrijf. Ook de Nederlandse kustwacht sluit « malafide motieven » niet uit. De afgelopen twee maanden deden maar liefst vijfenzeventig schepen met ondeugdelijke registratie Nederlandse havens aan.

Gelet op het belang van onze zeehavens is het meer dan waarschijnlijk dat ook onze havens werden aangedaan door schepen die bewust hun GPS langer dan een dag hebben uitgezet of onderweg hun identificatienummer (IMO) veranderen. Ook de Britse krant The Guardian kaartte dit eerder aan.

Vooral de schepen die hun GPS uitschakelen terwijl ze in de buurt liggen van terrorisme-« hotspots » zoals Libië en Syrië dienen te worden gecontroleerd bij aankomst in onze zeehavens. Zo blijken tussen januari en februari 2017 veertig schepen hun GPS te hebben uitgezet terwijl ze nabij de Libische territoriale wateren waren. De enige reden hiervoor is smokkel. Hierbij kan gedacht worden aan olie maar evengoed aan wapens, drugs of mensenhandel. Het uitzetten van het « automatic identification system » (AIS) is niet alleen gevaarlijk voor aanvaringen maar bovenal verboden.

Robert Latiff, voormalig generaal bij de Amerikaanse luchtmacht en tegenwoordig professor technologie aan de Universiteit van Notre-Dame in de Verenigde Staten (VS), noemt het uitschakelen van de GPS « een mogelijke bedreiging, een teken van illegale activiteit ». « Er zijn manieren om die schepen te vinden als ze hun GPS hebben uitgezet, maar dat zal veel geld en middelen kosten. »

In Nederland zal alvast VVD-kamerlid Ockje Tellegen de Nederlandse regering hieromtrent eveneens bevragen.

Ook de Britse veiligheidsdiensten screenen momenteel nauwkeurig de data van schepen die hun GPS-signalisatie uitzetten of hun identificatienummer uitzetten en drijven de controles op.

Wat het transversaal karakter van deze vraag betreft : in het Vlaams regeerakkoord wordt er aandacht besteed aan het voorkomen van radicalisering en is er sprake van het oprichten van een cel met experten uit de diverse beleidsdomeinen om radicalisering te voorkomen, te detecteren en eraan te remediëren, met één centraal aanspreekpunt en in samenwerking met andere overheden. De coördinatie van deze cel ligt bij het Agentschap Binnenlands Bestuur. Vooral voor wat betreft de proactieve aanpak en de handhaving vervult de federale overheid een sleutelrol. In de toekomst zal ook een federale ambtenaar van de federale overheidsdienst (FOD) Binnenlandse Zaken deel uitmaken van deze cel. Het betreft aldus een transversale aangelegenheid met de Gewesten. Ik verwijs tevens naar het recente actieplan van de Vlaamse regering ter preventie van radicaliseringsprocessen die kunnen leiden tot extremisme en terrorisme.

Ik had dan ook graag een antwoord gekregen op de volgende aanvullende vragen :

1) Wat gebeurt er met schepen met een ondeugdelijke registratie ? Worden de schepen die hun GPS-signaal uitzetten zonder geldige reden onderworpen aan extra controles ? Kan u dit uitvoerig toelichten ?

2) Ziet u de ondeugdelijke registratie als een probleem ? Zo neen, kan u dit toelichten ? Zo ja, is er behoefte aan bijkomende maatregelen ?

3) Kan u meedelen wat de gevolgen zijn voor de handhaving van bijvoorbeeld Europese sancties en exportcontrolewetgeving voor wapens en strategische goederen ? Kan u dit toelichten ?

4) Kan u meedelen welke oplossingen er bestaan op Europees en desgevallend het internationaal vlak om deze praktijken tegen te gaan ? Wat wordt er op Europees niveau daadwerkelijk gedaan om de controlemogelijkheden van zeeschepen op illegale praktijken te verbeteren en / of te intensiveren ? Kan u een laatste stand van zaken geven ? Gaat u hieromtrent bepaalde initiatieven nemen op Europees of internationaal niveau ?

5) Kan u meedelen welke (illegale) goederen er door de verdachte schepen die onze havens aandeden werden vervoerd ? Zo neen, waarom is er geen duidelijk beeld van de illegale vracht die deze schepen vervoeren en gaat u dit verhelpen ?

 
Réponse reçue le 18 février 2019 : Antwoord ontvangen op 18 februari 2019 :

1) Les bateaux naviguant, sans enregistrement approprié (AIS désactivé), dans les eaux territoriales (TTW) et la Zone Economique Exclusive (ZEE) belges sont contactés par le Service d'assistance à la navigation (Autorité flamande) et sont priés d’activer l’AIS. Ce service assure le suivi des mouvements via les images des chaînes de radar qui sont mises en relation avec les données AIS. Ces images peuvent également être vues au MIK (Maritieme Informatie Knooppunt – Carrefour d’Information Maritime). Si ces appels restent sans réponse, le navire sera identifié par un navire de patrouille de la SPN (Police maritime) ou de la Douane. Puis, un contrôle supplémentaire peut avoir lieu en mer ou dans le port par une équipe de contrôle du SPN ou de la Douane, si cela apparaît nécessaire

2) Les navires qui désactivent délibérément leur AIS le font pour cacher certaines activités. Dans les eaux belges, il s'agit essentiellement de navires de pêche qui opèrent dans des zones interdites (par exemple, un parc éolien). Les navires dans les eaux belges sont surveillés via une chaîne de radars, dont les images sont mises en relation avec les données AIS.

3) Des alertes ont été installées dans les applications utilisées pour les navires qui partent de pays soumis à des sanctions à destination de ports belges ou temporairement à l’arrêt dans des zones de mouillage au large des côtes. Ces applications sont principalement basées sur les données AIS. Ces alarmes peuvent être utilisées pour contrôler de telles réglementations. Les applications utilisées actuellement ne permettent pas de mettre en place des alertes sur des comportements suspects au niveau mondial. Des zones spécifiques doivent être désignées à cet effet. Cela peut être établi pour les zones à risque faisant l'objet de sanctions ou de restrictions à l'exportation. Il est alors possible d'établir qu'un navire se comporte de manière suspecte, mais pas de savoir ce qui se passe précisément sur place.

4) Les opérateurs de l'AgD&A au sein du MIK utilisent aussi bien des applications commerciales et que européennes pour pouvoir surveiller certains mouvements de navires. Cela se fait principalement pour les navires qui indiquent via leur AIS qu'ils naviguent vers un port belge. Les mouvements de navires dans les eaux territoriales belges et dans la Zone Economique Exclusive sont surveillés par le MIK via des images radar liées aux données AIS.

5) Jusqu’au moment de la création de la Cellule pour la Sûreté maritime, il n’y avait pas destatistiques cohérentes des navires désactivant leur AIS. Il n'est donc pas possible d'établir un lien avec la cargaison ou les marchandises. La Cellule pour la Sûreté maritimeétendra son réseau de collaboration aux niveaux national, européen et international, afin de suivre plus efficacement les déplacements des navires et détecter plus rapidement les agissements suspects du navire. Les données collectées dans ce cadre seront effectivement stockées.

1) Schepen die varen zonder deugdelijke registratie (gedesactiveerde AIS) worden binnen de Belgische TTW en EEZ opgeroepen door de dienst Scheepvaartbegeleiding (Vlaamse Overheid) en aangemaand deze alsnog te activeren. Deze dienst volgt de bewegingen op via de beelden van de radarketen, gekoppeld aan AIS gegegevns. Deze beelden zijn eveneens te zien op het MIK. Indien deze oproepen onbeantwoord blijven, zal het schip geïdentificeerd worden door een patrouilleschip van SPN (Scheepvaartpolitie) of Douane. Daarbij kan een bijkomende controle door een controleploeg van SPN of Douane plaatsvinden op zee of in de haven indien dit noodzakelijk blijkt.

2) Schepen die moedwillig hun AIS desactiveren doen dit om bepaalde activiteiten te verbergen. In de Belgische wateren zijn dit in de eerste plaats visserschepen die vissen in niet toegelaten zones (bijvoorbeeld een windmolenpark). De schepen in de Belgische wateren worden opgevolgd via de radarketen waarvan het beeld gekoppeld is aan AIS gegevens.

3) Voor schepen die vanuit landen waarvoor sancties gelden vertrekken naar Belgische havens of die in ankergebieden voor die kusten tijdelijk stilliggen, zijn alarmen ingesteld in de gebruikte toepassingen. Deze baseren zich voornamelijk op AIS gegevens. Aan de hand van deze alarmen kan toegezien worden op dergelijke regelgeving.

De huidige gebruikte toepassingen laten niet toe wereldwijd alarmen in te stellen voor verdachte gedragingen. Hiervoor moeten specifieke zones aangeduid worden. Dit kan ingesteld worden voor risicogebieden waarvoor sancties of exportbeperkingen van kracht zijn. Het is dan weliswaar mogelijk vast te stellen dat een schip zich verdacht gedraagt, maar niet wat er precies gebeurt ter plaatse.

4) De operatoren van de AAD&A op het MIK maken gebruik van zowel commerciële als Europese toepassingen om bepaalde scheepsbewegingen te kunnen opvolgen. Dit gebeurt voornamelijk met schepen die via hun AIS te kennen geven naar een Belgische haven te varen. De scheepsbewegingen in de Belgische territoriale wateren en de Exclusief Economische Zone worden op het MIK opgevolgd via radarbeelden die gekoppeld zijn aan AIS gegevens. De Europese toepassingen worden o.a. ondersteund door EMSA en Frontex.

5) Tot de oprichting van de Cel voor Maritieme Beveiliging werden er niet op consequente wijze statistieken bijgehouden van schepen die hun AIS desactiveren en is het dus niet mogelijk dit te linken aan lading of goederen. De Cel voor Maritieme Beveiliging bouwt de samenwerking op nationaal, Europees en internationaal niveau verder uit zodat de aanloopgeschiedenis van een schip beter opgevolgd kan worden en veel sneller nog verdachte handelingen van het schip kunnen geconstateerd worden. De gegevens die in dit kader verzameld worden zullen ook effectief bewaard worden.