SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
________________
Session 2018-2019 Zitting 2018-2019
________________
29 novembre 2018 29 november 2018
________________
Question écrite n° 6-2031 Schriftelijke vraag nr. 6-2031

de Rik Daems (Open Vld)

van Rik Daems (Open Vld)

au ministre des Finances, chargé de la Lutte contre la fraude fiscale

aan de minister van Financiën, belast met de Bestrijding van de fiscale fraude
________________
Banques - Tests de résistance - Renforcement - Instance de contrôle - Transparence - Banques italiennes - Banque nationale de Belgique Banken - Stresstests - Verscherping - Toezichthouder -Transparantie - Italiaanse banken - Nationale Bank van België 
________________
établissement de crédit
banque
contrôle bancaire
banque centrale
Autorité bancaire européenne
kredietinstelling
bank
bankcontrole
centrale bank
Europese Bankautoriteit
________ ________
29/11/2018Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 3/1/2019)
9/12/2018Dossier gesloten
29/11/2018Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 3/1/2019)
9/12/2018Dossier gesloten
________ ________
Réintroduite comme : question écrite 6-2066 Réintroduite comme : question écrite 6-2066
________ ________
Question n° 6-2031 du 29 novembre 2018 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 6-2031 d.d. 29 november 2018 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Les tests de résistance pour les banques européennes doivent être organisés sur un autre modèle. Il doit y avoir, tout comme c'est le cas aux États-Unis, une relation directe entre les résultats de ces tests et les conséquences éventuelles pour les institutions individuelles. Au niveau de la réalisation du test, il faut en outre, selon Andrea Enria, président de l'Autorité bancaire européenne (ABE), travailler davantage avec des valeurs de référence pour l'ensemble du secteur.

Depuis la crise de l'endettement de 2018, les banques font tous les deux ans l'objet d'une radioscopie par l'Autorité bancaire européenne (ABE). Par conséquent, le message du président de cette instance de contrôle a du poids. Lors du discours qu'il a fait à Bucarest, Andrea Enria a encore formulé d'autres suggestions politiques. Selon lui, le principal défaut de l'approche européenne comparée à l'approche américaine, est qu'elle dissocie les résultats des tests de résistance des actions de contrôle, les premiers étant transparents et les secondes opaques. Malgré la publication de nombreuses données, cela limite la valeur informative des résultats et crée de l'insécurité en ce qui concerne la politique future en matière de dividendes.

Pour Andrea Enria, en Europe aussi, la publication des tests de résistance doit coïncider avec les mesures qui sont imposées aux banques lorsque l'autorité de contrôle les juge nécessaires. Ainsi, la banque peut se voir imposer des obligations plus importantes en matière de fonds propres ou s'entendre dire qu'elle ne peut pas distribuer de dividendes pendant une certaine période.

La seconde proposition d'Andrea Enria concernant les tests de résistance vise à ce que l'on applique davantage de valeurs de référence européennes aux banques. Actuellement, les banques font l'objet d'audits distincts basés sur des simulations pratiquement faites sur mesure (approche bottom-up), d'où la difficulté de les comparer entre elles. De ce fait, les tests font presque fonction d'outil de gestion des risques pour les administrateurs de banques, ce qui n'est pas le but.

M. Enria cite un exemple à titre d'illustration : des administrateurs astucieux sur le plan technique peuvent établir leur bilan de manière à réduire l'impact d'un test de résistance.

D'après lui, dans un premier cycle d'évaluation des derniers tests de résistance, la position financière des banques est ainsi apparue en moyenne de cent points de base plus favorable avec la méthode actuelle. Par la suite, l'ABE a durci les exigences pour l'ensemble du secteur.

En ce qui concerne le caractère transversal de cette question écrite : la politique économique est essentiellement développée par les Régions. Il s'agit dès lors d'une matière transversale régionale. Depuis le mois d'avril 2011, la législation Twin Peaks II régit le contrôle sur les banques belges. Dans ce cadre, la Banque nationale de Belgique a été chargée de la surveillance micro et macroprudentielle sur les banques belges alors que l'Autorité des services et marchés financiers (FSMA) règle le contrôle des marchés financiers, des entreprises cotées en Bourse et de la commercialisation des produits financiers.

Je souhaiterais poser les questions suivantes :

1) Pouvez-vous indiquer de manière détaillée si vous êtes d'accord avec le président de l'Autorité bancaire européenne (ABE), M. Andrea Enria, qui déclare que les tests de résistance doivent être effectués de manière beaucoup plus efficace et adéquate ?

2) Partagez-vous son point de vue sur les tests de résistance existants ? Quels défauts voyez-vous dans la méthodologie actuelle utilisée pour les tests ?

3) Pensez-vous comme le président de l'ABE que les résultats des tests de résistance et les actions de l'instance de contrôle doivent être mieux coordonnés et qu'une plus grande transparence est nécessaire pour les actions ?

4) Que pensez-vous de la critique selon laquelle des administrateurs astucieux sur le plan technique peuvent établir leur bilan de manière à réduire l'impact d'un test de résistance, et êtes-vous disposé à faire analyser cette possibilité pour ce qui est de nos institutions financières, eu égard à l'importance des conséquences ?

5) Vous êtes-vous déjà concerté avec notre instance de contrôle à ce sujet, et dans l'affirmative, avec quels résultats ? Dans la négative, pourquoi, et allez-vous bientôt le faire ?

6) Que pensez-vous de la position de M. Enria selon laquelle la publication des tests de résistance doit coïncider avec les mesures imposées aux banques lorsque l'instance de contrôle les juge nécessaires ?

7) Que vous inspire, à vous ou à l'instance de contrôle, la suggestion de M. Enria quant à la nécessité de travailler beaucoup plus à des valeurs de référence européennes ? Quelles sont les valeurs de référence existantes ? Quelles autres possibilités entrevoyez-vous pour rendre les résultats comparables ?

8) Reconnaissez-vous également qu'un contrôle sain du secteur bancaire est d'autant plus important en raison de la réduction des risques souhaitée et de la situation précaire du secteur bancaire en Italie ?

9) Pouvez-vous indiquer quelle est l'exposition de nos banques au secteur bancaire italien et pouvez-vous fournir des chiffres et des précisions, tant pour les institutions individuelles que pour l'ensemble des banques ?

10) Etes-vous conscient, comme l'est Andrea Enria, du risque que présentent les banques qui minimisent les résultats des tests de résistance en établissant leur bilan d'une certaine manière ? Comment lutte-t-on contre les pratiques de ces banques et comment peut-on les limiter, selon vous ?

11) Quelles démarches l'autorité nationale de contrôle (la Banque nationale de Belgique) et vous-même entreprenez-vous pour que les tests de résistance deviennent plus efficaces ? Êtes-vous disposé à discuter les suggestions d'Andrea Enria au niveau de l'Union européenne et pouvez-vous fournir des précisions très concrètes en matière de contenu et de calendrier ?

 

De stresstests voor de Europese banken moeten op een andere leest worden geschoeid. Er dient net als in de Verenigde Staten een onmiddellijke relatie te zijn tussen de uitkomst en de eventuele consequenties voor de individuele instellingen. In de uitvoering van de test moet er bovendien meer gewerkt worden met benchmarks voor de hele sector, aldus Andrea Enria, voorzitter van de Europese Bankautoriteit EBA.

Sinds de schuldencrisis van 2008 worden de banken om de twee jaar doorgelicht door de Europese Bankautoriteit EBA. De boodschap van de voorzitter van deze controle instantie is bijgevolg zwaarwichtig. De voorzitter van de Bankautoriteit gaf in zijn toespraak in Boekarest nog andere beleidssuggesties. "De ontkoppeling van de resultaten van de stresstest en de toezichthoudende acties - met daarbij de transparantie van de eerste en de ondoorzichtigheid van de laatste - zijn volgens mij de belangrijkste tekortkomingen van de Europese aanpak, in vergelijking met die in de VS", stelt Enria. "Hoeveel gegevens we ook publiceren, dit limiteert de informatieve waarde van de resultaten en creëert onzekerheid over het toekomstige dividendbeleid."

Enria wil dat ook in Europa de publicatie van de stresstest samenvalt met de maatregelen die banken opgelegd krijgen als de toezichthouder dat nodig acht. Zo kan de bank hogere kapitaaleisen krijgen of te horen krijgen dat ze een bepaalde periode geen dividend mag uitkeren.

Enria's tweede voorstel voor de stresstest is dat er veel meer gewerkt moet worden met Europese benchmarks waaraan de banken moeten voldoen. Nu worden de banken vrijwel afzonderlijk doorgelicht aan de hand van simulaties die bijna op maat gemaakt zijn (bottom upbenadering) en dat maakt het lastig ze met elkaar te vergelijken. De tests fungeren daardoor bijna als een risicomanagementinstrument voor de bankbestuurders en dat is niet de bedoeling

Hij haalt ter illustratie een voorbeeld aan: "Technisch vernuftige bestuurders kunnen hun balans zo vormgeven dat ze de impact van een stresstest kunnen reduceren."

Zo kwam in een eerste evaluatieronde van de jongste stresstest de kapitaalpositie van de banken gemiddeld honderd basispunten gunstiger uit met de huidige methode, aldus Enria. Vervolgens heeft de EBA toen voor de hele sector de eisen opgeschroefd.

Wat betreft het transversaal karakter van deze vraag: het economisch beleid wordt grotendeels uitgebouwd vanuit de Gewesten. Aldus betreft het een transversale aangelegenheid met de Gewesten. Sinds april 2011 regelt de Twin Peaks II wetgeving het toezicht op de Belgische banken. Binnen dat kader is de Nationale Bank van België bevoegd geworden voor het micro en macroprudentiële toezicht op de Belgische banken, terwijl de Financial Services and Markets Authority (FSMA) onder andere het toezicht regelt op financiële markten, beursgenoteerde bedrijven en de commercialisatie van financiële producten.

Ik had dan ook volgende vragen:

1) Kan u gedetailleerd aangeven of u het eens bent met de voorzitter van de Europese Bankautoriteit (EBA), de heer Andrea Enria, die aangeeft dat de stresstests veel effectiever en beter moeten worden uitgevoerd?

2) Deelt u zijn mening over de huidige stresstesten? Welke tekortkomingen ziet u in de huidige methodologie van de testen?

3) Bent u het met de voorzitter van de EBA eens dat de resultaten van de stresstest en de acties van de toezichthouder op elkaar moeten aansluiten en er wat de laatste betreft meer transparantie moet zijn?

4) Hoe reageert u op zijn kritiek dat technisch vernuftige bestuurders de balans zo kunnen vormgeven dat ze de impact van een stresstest kunnen reduceren en bent u bereid om dit laatste te laten onderzoeken wat onze financiële instellingen betreft, gezien de gevolgen zeer groot kunnen zijn?

5) Heeft u hieromtrent reeds overleg gehad met onze toezichthouder, en zo ja, wat waren hiervan de resultaten? Zo neen, waarom niet en gaat u dit op korte termijn bespreken?

6) Hoe reageert u op de suggestie van Enria dat de publicatie van de stresstest gelijk moet vallen met de maatregelen die banken opgelegd krijgen als de toezichthouder dat nodig acht?

7) Kan u of de toezichthouder reageren op de suggestie van Enria dat er veel meer aan Europese benchmarks moet worden gewerkt? Welke benchmarks zijn er nu? Welke andere mogelijkheden ziet u om de uitkomsten vergelijkbaarder te maken?

8) Bent u het er eveneens mee eens dat gezond toezicht op de bankensector des te belangrijker is met het oog op de gewenste risicoreductie en de precaire situatie van de bankensector in Italië?

9) Kan u aangeven waaruit de blootstelling van onze banken aan de Italiaanse bankensector bestaat en kan u dit cijfermatig en gedetailleerd bespreken, en dit wat individuele instellingen betreft alsook wat betreft de totale blootstelling?

10) Ziet u net als Enria het risico van banken die de stresstesten 'gamen' door hun balans op een bepaalde manier in te richten? Hoe worden de banken die dit doen aangepakt en welke mogelijkheden ziet u om dit 'gamen' verder te beperken?

11) Welke stappen zet u en de nationale toezichthouder (de Nationale Bank van België) om effectievere stresstesten te bevorderen? Bent u bereid om de suggesties van Enria te bespreken op het niveau van de Europese Unie en kan u zeer concreet de timing en de inhoud toelichten?