SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2012-2013 Zitting 2012-2013
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14 décembre 2012 14 december 2012
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Question écrite n° 5-7596 Schriftelijke vraag nr. 5-7596

de Hassan Bousetta (PS)

van Hassan Bousetta (PS)

au vice-premier ministre et ministre de l'Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord

aan de vice-eersteminister en minister van Economie, Consumenten en Noordzee
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Secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) - Positionnement européen - Demandes de financement - Accès au crédit - Intensification du soutien - Etat des lieux Informatie- en communicatietechnologiesector (ICT) - Europese positie - Financieringsaanvraag - Kredieten - Verhoogde steunmaatregelen - Stand van zaken 
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petites et moyennes entreprises
aide aux entreprises
industrie informatique
commerce électronique
crédit d'investissement
kleine en middelgrote onderneming
steun aan ondernemingen
informatiemarkt
elektronische handel
investeringskrediet
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14/12/2012Verzending vraag
11/1/2013Antwoord
14/12/2012Verzending vraag
11/1/2013Antwoord
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Question n° 5-7596 du 14 décembre 2012 : (Question posée en français) Vraag nr. 5-7596 d.d. 14 december 2012 : (Vraag gesteld in het Frans)

On rappellera que le succès d'Europe 2020, la compétitivité et la capacité d'innovation de l'industrie européenne et la cohésion sociale dépendent de la disponibilité et de l'utilisation stratégique et efficace des technologies de l'information et de la communication (TIC).

Alors que le Service fédéral public (SPF) Economie, PME, Classes moyennes et Energie organise le 13 décembre 2012 un atelier sur le thème " (l)es compétences numériques (E-skills), une clé pour la compétitivité des entreprises ", on évaluera certainement les efforts accomplis en Belgique .

En se référant à une enquête menée par le SPF Economie auprès des entreprises, on sait qu'en 2010, au niveau sectoriel, la plus forte croissance de la demande de financement concerne les entreprises actives dans le secteur des TIC (+ 15,4 %), ce qui est plutôt un bon signe.

Toutefois, le baromètre de 2012 (Baromètre global de la société de l'information et des télécommunications communiqué par SPF Economie (http://statbel.fgov.be/fr/binaries/20121120_cp_TIC_en_Belgique_2012_tcm326-205369.pdf) indique, au niveau de nos entreprises, qu'avec 14 % des sites internet qui permettent une commande ou une réservation en ligne, la Belgique se situe légèrement en dessous de la moyenne européenne.

Le même baromètre montre que, globalement, près de 5 % du chiffre d'affaires des entreprises provient du commerce électronique alors que pour répondre aux objectifs du " Digital Agenda for Europe ", un tiers des PME européennes devront permettre la vente en ligne à l'horizon 2015.

On comprend que des efforts dans ce secteur doivent être intensifiés.

Selon les informations publiées par l'Observatoire du crédit de la banque nationale dans son flash mensuel de novembre 2012 (http://www.nbb.be), les banques belges ont durci leurs critères d'octroi de crédits non liés aux taux d'intérêt pour la deuxième fois consécutive (pour les grandes entreprises et les PME).

Par ailleurs, et sans surprise dans ces conditions, les banques belges ont fait état d'une baisse globale de la demande de crédits émanant des entreprises au troisième trimestre 2012 et pour le quatrième trimestre, elles s'attendent à une nouvelle diminution de la demande de prêts (grandes entreprises et PME).

Dans ce contexte, on est en droit de se poser la question de savoir si la tendance positive (mais peut-être pas suffisante au vu du baromètre 2012) relevée en 2010 en matière de demandes de financement concernant les entreprises actives dans le secteur des TIC se maintient ou non compte tenu des constats de l'Observatoire du crédit relativement au durcissement des conditions de l'octroi de crédits aux entreprises.

L'honorable ministre peut-il donner des explications sur ce sujet et, en particulier dire si des données existent pour savoir:

1) Depuis 2010, quelle est la tendance des demandes de financements des entreprises actives dans le secteur des TIC ?

2) La comparaison, au regard de nos voisins européens, de l'accès aux crédits pour les PME qui entendent développer leur développement dans le commerce électronique ?

3) Quel est le volume de demande de crédits octroyés/refusés par les banques pour les investissements dans le développement des TIC au niveau des PME en Belgique ?

4) Quelles sont les mesures qui sont envisagées pour mieux encourager/ faciliter les PME à investir dans ce secteur ?

 

Het succes van Europa 2020, het concurrentie- en innovatievermogen van de Europese industrie en de sociale cohesie zijn afhankelijk van de beschikbaarheid en het strategisch en efficiënt gebruik van de informatie- en communicatietechnologie.

Op 13 december 2012 organiseert de FOD Economie, KMO, Middenstand en Energie een workshop over “E-skills, een sleutel voor het concurrentievermogen van de ondernemingen” en dan zal zeker gekeken worden hoever België op dit punt staat.

Een enquête van de FOD Economie bij bedrijven uit alle activiteitssectoren toont aan dat voor 2010 de grootste groei inzake kredietaanvragen opgetekend werd bij bedrijven in de ICT-sector ( + 15,4%), wat een vrij goed teken is.

De barometer 2012 van de informatiemaatschappij van de FOD Economie (http://statbel.fgov.be/nl/binaries/Barometer_informatiemaatschappij_2012_tcm325-205395.pdf) toont aan dat 14% van de Belgische bedrijfswebsites het mogelijk maakt om online te bestellen of te reserveren. Daarmee zit België iets onder het Europese gemiddelde.

Uit dezelfde barometer blijkt dat in België om en bij de 5% van de omzet afkomstig is van elektronische handel, maar als we willen beantwoorden aan de “Digital Agenda for Europe” zouden bij één derde van de Europese kmo's tegen 2015 onlineaankopen mogelijk moeten zijn.

Het is duidelijk dat in deze sector meer inspanningen moeten worden geleverd.

Volgens de informatie die gepubliceerd werd door het Observatorium voor krediet van de Nationale Bank in de maandflash van november 2012 (http://www.nbb.be), hebben de Belgische banken de niet-rentegebonden kredietvoorwaarden voor de tweede opeenvolgende keer aangescherpt (voor grote bedrijven en voor kmo's).

In die omstandigheden is het niet zo verbazend dat de Belgische banken moeten vaststellen dat de vraag naar kredieten vanwege de bedrijven in het derde kwartaal van 2012 is gedaald en dat opnieuw een daling van de leningaanvragen wordt verwacht voor het vierde kwartaal (grote bedrijven en kmo's).

In deze context kan men zich afvragen of de positieve (maar volgens de barometer 2012 wellicht te geringe) tendens die in 2010 werd opgetekend inzake kredietaanvragen vanwege ICT-bedrijven zich al dan niet doorzet, gelet op de door het Observatorium voor krediet vastgestelde verscherping van de kredietvoorwaarden voor bedrijven.

Kan de minister dit toelichten en in het bijzonder meedelen of er gegevens bestaan die het mogelijk maken het volgende te achterhalen:

1) Wat is de tendens inzake kredietaanvragen vanwege ICT-bedrijven sedert 2010?

2) Hoe is die tendens in vergelijking met onze Europese buren, wat betreft de kmo's die hun elektronische handel willen ontwikkelen?

3) Hoeveel kredietaanvragen werden door de banken aanvaard/geweigerd voor investeringen in de ontwikkeling van ICT door Belgische kmo's?

4) Welke maatregelen worden overwogen om kmo's ertoe aan te zetten in deze sector te investeren en ze daarbij te ondersteunen?

 
Réponse reçue le 11 janvier 2013 : Antwoord ontvangen op 11 januari 2013 :

1-2-3)    À ma connaissance, aucune donnée de ce type n’est publiée.

4)            Les instances européennes négocient l’adoption d’un projet de règlement européen établissant un « Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe » (MIE). L’objectif du MIE est de financer les grands projets paneuropéens en matière d’énergie, de transport et de TIC pour renforcer le marché intérieur. Dès le mois de septembre de cette année, le Service public fédéral (SPF) Économie a organisé une séance d’information sur ce projet de financement européen en gestation pour le secteur des TIC. S’il est probable que ce mécanisme vise plus directement les grandes entreprises en raison de l’ampleur des projets, la mise en œuvre de ces projets aura des effets induits pour les PME. En informant précocement le monde des affaires, le SPF Economie a rempli son rôle de sensibilisation. Les acteurs belges concernés (banques, entreprises spécialisées en TIC, grands opérateurs de télécommunication) peuvent donc déjà préparer leurs dossiers de demandes de financement.

Les perspectives pour le secteur des TIC (technologies de l’information et de la communication) sont multiples. Toutefois, ce secteur se caractérise par une innovation des produits et services remarquable. À cet égard, les entreprises belges, et particulièrement les PME, ne sont pas toujours au courant de ces potentialités. Pour y remédier, le SPF Économie a pris des mesures de sensibilisation des acteurs économiques. A chaque fois, les listes d’invitation incluaient des PME et des fédérations représentatives des PME. À titre d’exemple, le SPF Économie a organisé des conférences sur des technologies comme la RFID ou le protocole IPv6. Lors de ces événements, des orateurs ont mis l’accent sur des niches possibles pour les PME. Ce type d’initiative sera répété à l’avenir.

En septembre de cette année, la Commission a lancé une nouvelle stratégie visant à exploiter le potentiel de l’informatique en nuage (cloud computing) en Europe. Selon la Commission, ces mesures permettront de créer 2,5 millions de nouveaux emplois en Europe et contribueront à hauteur de 160 milliards d’euros par an au PIB de l’Union européenne (UE) (environ 1 %) d'ici à 2020. À la même période, le SPF Economie a attribué un marché pour la réalisation d’une étude portant sur le cloud computing. Le rapport final doit éclairer le SPF Économie sur ce phénomène et proposer des mesures pour favoriser le développement de l’économie belge grâce à un cloud computing innovant et fiable. Le cahier des charges prévoit la prise en compte des acteurs principaux mais aussi des PME. Les recommandations du rapport final seront portées à la connaissance des acteurs concernés en vue de prendre les mesures adéquates.

L’honorable membre souligne à juste titre l’importance du développement du commerce électronique pour le secteur des TIC. Dans ce contexte, le SPF Économie a publié des brochures d’information à destination de divers publics. Il a aussi mis en ligne un site internet (http://infoshopping.be) : ce site didactique informe les consommateurs et les commerçants en ligne sur les bonnes pratiques en matière de commerce électronique. Au niveau juridique, il continuera de sensibiliser le secteur de l’e commerce aux dispositions légales spécifiques applicables et à contrôler le respect de ces dispositions légales ; il analysera et, le cas échéant, adaptera la loi sur le commerce électronique. D’autres mesures sont envisagées, comme la promotion des codes de bonne conduite qui offrent des garanties supplémentaires à celles prévues par la loi pour renforcer la confiance des consommateurs. Enfin, je signale qu’une proposition de règlement visant des services sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques est en discussion au niveau européen. L’adoption de ce règlement devrait lever des obstacles dans l’économie numérique et, en conséquence booster l’e-commerce dans les pays de l’Union européenne (UE) .

Pour le surplus, je renvoie l’honorable membre à madame la ministre Laruelle, ministre des Classes moyennes, des PME, des Indépendants et de l’Agriculture.

1-2-3)    Voor zover mij bekend, worden dit soort gegevens niet gepubliceerd.

4)            De Europese instanties onderhandelen over de aanneming van een ontwerp van Europese verordening die een “Financieringsfaciliteit voor Europese verbindingen” (FEV) invoert. Bedoeling van deze FEV is grote pan-Europese projecten op het vlak van energie, transport en ICT te financieren om de interne markt te versterken. In september van dit jaar organiseerde de Federale Overheidsdienst (FOD) Economie voor de ICT-sector een informatiesessie over dit Europese financieringsproject in wording. Ook al is dit mechanisme waarschijnlijk rechtstreeks gericht op grote ondernemingen vanwege de omvang van de projecten, de uitvoering van deze projecten zal effecten voor KMO’s teweegbrengen. Door de zakenwereld vroegtijdig te informeren, heeft de FOD Economie zijn sensibiliseringsrol vervuld. De betrokken Belgische spelers (banken, ICT-bedrijven, grote telecomoperatoren) kunnen hun dossiers voor financieringsaanvragen dus al voorbereiden.

De perspectieven voor de ICT-sector (informatie- en communicatietechnologieën) zijn talrijk. Deze sector wordt gekenmerkt door een opmerkelijke innovatie van producten en diensten. Maar de Belgische ondernemingen, en vooral de KMO’s, zijn niet altijd op de hoogte van deze mogelijkheden. Om dit te verhelpen, heeft de FOD Economie maatregelen getroffen om de economische spelers te sensibiliseren. Telkens werden in de uitnodigingslijsten KMO’s en federaties die kmo’s vertegenwoordigen, opgenomen. De FOD Economie heeft bijvoorbeeld conferenties georganiseerd over technologieën als RFID of het IPv6-protocol. Tijdens deze evenementen hebben sprekers gewezen op mogelijke niches voor kmo’s. In de toekomst zal dit soort initiatieven worden herhaald.

In september van dit jaar lanceerde de Commissie een nieuwe strategie die bedoeld is om het potentieel aan cloud computing in Europa te benutten. Volgens de Commissie zullen deze maatregelen tegen 2020 in Europa 2,5 miljoen nieuwe banen scheppen en voor 160 miljard euro per jaar tot het EU-BBP (ongeveer 1 %) bijdragen. In diezelfde periode gunde de FOD Economie een opdracht voor de uitvoering van een studie over cloud computing. Het eindrapport moet de FOD Economie inlichten over dit fenomeen en maatregelen voorstellen om de ontwikkeling van de Belgische economie te bevorderen dankzij een innoverende en betrouwbare cloud computing. Het bestek bepaalt dat de belangrijkste spelers, maar ook de KMO’s in aanmerking moeten worden genomen. De aanbevelingen van het eindrapport zullen aan de betrokken actoren worden meegedeeld met het oog op het nemen van gepaste maatregelen.

Het geachte lid onderstreept terecht het belang van de ontwikkeling van e-commerce voor de ICT-sector. In deze context heeft de FOD Economie informatiebrochures voor verschillende doelgroepen gepubliceerd. Hij heeft eveneens een website online geplaatst (http://infoshopping.be): deze didactische site informeert consumenten en handelaars online over de goede praktijken op het vlak van elektronische handel. Op juridisch vlak blijft de FOD Economie de e-commercesector sensibiliseren voor de specifieke wettelijke bepalingen die van toepassing zijn, en de naleving van deze wettelijke bepalingen controleren. Hij zal de wet op de elektronische handel onderzoeken en eventueel aanpassen. Er worden nog andere maatregelen overwogen, zoals de stimulering van gedragscodes die bijkomende garanties bieden bovenop die waarin de wet voorziet, om het consumentenvertrouwen te versterken. Tot slot wijs ik erop dat er op Europees niveau een voorstel voor een verordening ter tafel ligt dat toegespitst is op diensten voor elektronische identificatie en vertrouwensdiensten voor elektronische transacties. De goedkeuring van deze verordening zou de belemmeringen in de digitale economie moeten opheffen en bijgevolg e-commerce in de Europese Unie (EU)-landen moeten bevorderen.

Voor het overige verwijs ik het geachte lid door naar mevrouw Laruelle, minister van Middenstand, KMO’s, Zelfstandigen en Landbouw.