SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2012-2013 Zitting 2012-2013
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13 décembre 2012 13 december 2012
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Question écrite n° 5-7545 Schriftelijke vraag nr. 5-7545

de Freya Piryns (Groen)

van Freya Piryns (Groen)

à la secrétaire d'État à l'Asile et la Migration, à l'Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, adjointe à la ministre de la Justice

aan de staatssecretaris voor Asiel en Migratie, Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding, toegevoegd aan de minister van Justitie
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Places de retour ouvertes - Fonctionnement - Accompagnement - Situation Open terugkeerplaatsen - Werking - Begeleiding - Stand van zaken 
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migration illégale
Agence fédérale pour l'accueil des demandeurs d'asile
Office des étrangers
migration de retour
asile politique
demandeur d'asile
illegale migratie
Federaal Agentschap voor de opvang van asielzoekers
Dienst Vreemdelingenzaken
remigratie
politiek asiel
asielzoeker
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13/12/2012Verzending vraag
25/2/2013Antwoord
13/12/2012Verzending vraag
25/2/2013Antwoord
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Question n° 5-7545 du 13 décembre 2012 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-7545 d.d. 13 december 2012 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Je souhaiterais vous poser quelques questions concernant un nouvel élément de votre politique. Depuis deux mois, les demandeurs d’asile déboutés peuvent être conduits dans des « places de retour ouvertes » en vue d’y organiser leur retour, volontaire j’espère, vers leur pays d’origine.

1) La secrétaire d’État peut-elle faire le point à ce sujet ? Procède-t-elle à un monitoring du fonctionnement de ce système ? Si oui, quel en est le résultat ?

2) La secrétaire d’État peut-elle communiquer des chiffres relatifs au nombre total de places de retour ouvertes, au nombre de personnes qui ne sont pas arrivées dans ces places, ne sont plus accompagnées et sont donc entrées dans la clandestinité, au nombre de personnes qui séjournent aujourd’hui dans ces places de retour ouvertes et au nombre de personnes qui sont entrées dans la clandestinité après avoir séjourné dans une de ces places en précisant le moment auquel cela est arrivé, au nombre de personnes qui sont retournées volontairement vers leur pays d’origine et au nombre de personnes qui retournent vers l’accueil ordinaire à la suite de la recevabilité d’une procédure de séjour ?

3) Y a-t-il une différence entre les demandeurs d’asile qui quittent un centre collectif pour se rendre dans des places de retour ouvertes et ceux qui étaient pris en charge dans le cadre d’une initiative d’accueil locale ?

4) De quelle manière la secrétaire d’État implique-t-elle les accompagnateurs dans l’évaluation de sa politique ? Ces derniers savent où se situent les problèmes. Je sais que la discontinuité au niveau de l’accompagnement a des effets négatifs. Les nombreux transferts des demandeurs d’asile sont à l’origine d’une perte de confiance et représentent une charge de travail supplémentaire pour les accompagnateurs. Ne serait-il pas préférable de travailler dès le départ avec un coach fixe capable, de créer un climat de confiance, et qui, dès le début, parle non seulement d’un éventuel retour mais, également, d’un possible permis de séjour ?

5) Comment se passe la collaboration entre Fedasil et l’Office des étrangers dans les places de retour ouvertes ?

 

Ik heb enkele concrete vragen over een nieuw onderdeel van het beleid van de staatssecretaris, waarbij afgewezen asielzoekers sinds twee maanden naar open terugkeerplaatsen worden gebracht om daar hun, hopelijk vrijwillige, terugkeer te organiseren.

1) Kan de staatssecretaris de stand van zaken geven? Organiseert ze een monitoring van de werking van de terugkeerplaatsen? Zo ja, welke informatie wordt bijgehouden?

2) Kan zij cijfers geven over het totale aantal toewijzingen aan de terugkeerplaatsen, het aantal personen dat niet toekwam in die terugkeerplaatsen, niet meer wordt begeleid en onderdook, het aantal personen dat vandaag in de terugkeerplaatsen verblijft, het aantal personen dat onderdook terwijl ze in een terugkeerplaats verbleven en het tijdstip waarop ze dat deden, het aantal personen dat vrijwillig terugkeert vanuit de terugkeerplaatsen en het aantal personen dat terug naar de gewone opvang gaat na een succesvolle verblijfsprocedure?

3) Is er een verschil tussen asielzoekers die vanuit een collectief centrum naar de terugkeerplaatsen gaan, en asielzoekers die vanuit een lokaal opvanginitiatief komen?

4) Op welke manier betrekt de staatssecretaris de begeleiders bij de evaluatie van haar beleid? Zij kennen immers de tekortkomingen en de problemen. Ik krijg signalen over de negatieve effecten van de discontinuïteit van de begeleiding. De vele transfers van asielzoekers zouden een basis vormen voor een gebrek aan vertrouwen, waardoor mensen afhaken. Het veroorzaakt ook een bijkomende werklast voor de begeleiders. Is het niet beter om van bij het begin met één vaste coach of begeleider te werken die een vertrouwensband opbouwt en van bij het begin over een eventuele terugkeer, maar ook over een mogelijke verblijfsvergunning spreekt?

5) Hoe verloopt de samenwerking tussen Fedasil en de Dienst Vreemdelingenzaken in de terugkeerplaatsen?

 
Réponse reçue le 25 février 2013 : Antwoord ontvangen op 25 februari 2013 :

L’honorable membre trouvera ci-après la réponse à sa question. 

Tout d'abord je tiens à attirer votre attention que le projet des places de retour ouvertes est seulement démarré depuis le mois de septembre 2012 et qu'il est dès lors prématuré de tirer des conclusions sur la base des chiffres disponibles. 

1) Un monitoring permanent du fonctionnement des places de retour ouvertes a été instauré enregistrant des indicateurs tels: le nombre de désignations, d'arrivées et de départs. Une concertation régulière a été mise en place entre Fedasil et l'Office des étrangers (OE) afin d'adapter le cas échéant le fonctionnement et les procédures des places de retour ouvertes. Les résultats me sont également régulièrement communiqués. 

2) Le nombre total de désignations qui ont été octroyées jusqu'au 11 janvier 2013 s'élève à 2000 personnes. Parmi ces derniers 1 134 personnes ne se sont jamais présentées dans les délais de transfert fixés. À la date du 11 janvier 206 résidents séjournent dans des places de retour. Un total de 364 personnes ont quitté les places de retour ouvertes avant la date d'expiration du délai de leur OQT et en l'occurrence la fin de leur droit à l'accueil. La durée moyenne du séjour de ces personnes compte 25 jours. 

Au total 74 personnes sont parties volontairement. À la date du 11 janvier 19 demandes de retour étaient en préparation. De toutes les personnes accueillies dans les places d'accueil ouvertes, 34 ont été transférées une fois de plus dans des centres d'accueil réguliers. 

3) Il est tout à fait prématuré de dégager des conclusions significatives sur la base des chiffres disponibles.  

4) J'aimerais attirer votre attention sur le fait que le trajet de retour est immédiatement entamé dès que le CGRA a notifié une décision négative. Dès ce moment l'option du retour volontaire est discutée de manière très intense. C'est seulement lorsque le CEE notifie une nouvelle décision négative - pour autant que le demandeur d'asile n'ait pas encore introduit une demande de retour volontaire - que l'accueil doit être prolongé dans une PRO où un encadrement spécialisé de retour lui est offert. 

L'encadrement dans les PRO s'effectue par des personnes spécialement formées et donc spécialisées dans cette matière complexe qu'est le retour volontaire. Cette spécialisation est non seulement plus efficiente, mais offre aussi une meilleure qualité. De plus les PRO permettent d'offrir une approche coordonnée entre Fedasil et l'OE supprimant ainsi dans les plus brefs délais les obstacles éventuels risquant d'entraver le retour volontaire. 

Je suis tout à fait d'accord qu'il faut éviter les transferts inutiles. D'ailleurs c'est dans cette ligne de pensée que la suppression des centres d'accueil d'urgence a été entamée depuis l'été 2012 et que concomitant la première phase de l'accueil a été réactivée.  

5) La collaboration dans les PRO s'avère positive. La collaboration a été fixée dans une convention respectant la mission légale des deux institutions.

Het geachte lid vindt hieronder het antwoord op haar vraag. 

Eerst en vooral dien ik u er op te wijzen dat het project van de Open Terugkeerplaatsen nog maar sinds september 2012 opgestart is en dat het dus nog te vroeg is om conclusies te trekken op basis van de beschikbare cijfers. 

1) Er is een permanente monitoring van de werking van de open terugkeerplaatsen, waarbij indicatoren zoals het aantal toewijzingen, aankomsten en vertrekken worden bijgehouden. Er is regelmatig overleg tussen Fedasil en Dienst Vreemdelingenzaken (DVZ) om de werking en de procedures in de open terugkeerplaatsen bij te sturen. Ik word ook op regelmatige basis op de hoogte gehouden van de resultaten. 

2) Het totaal aantal toewijzingen tot en met de datum van 11 januari 2013 bedraagt 2 000 personen. Daarvan zijn er 1 134 personen niet aangekomen binnen de gestelde transfertermijn. Op datum van 11 januari verblijven er 206 bewoners in de terugkeerplaatsen. In totaal hebben 364 personen de open terugkeerplaatsen verlaten vooraleer de termijn van hun BGV, en dus hun recht op opvang, afliep. De gemiddelde verblijfsduur van deze personen is 25 dagen. 

In totaal zijn er 74 personen vrijwillig teruggekeerd. Op datum van 11 januari waren er 19 terugkeeraanvragen in voorbereiding. Van alle personen die zijn opgevangen in de open terugkeerplaatsen, zijn er 34 teruggestroomd naar de reguliere opvang. 

3) Het is nog te vroeg om significante conclusies te kunnen trekken op basis van de beschikbare cijfers.  

4) Eerst en vooral wil ik u erop wijzen dat het terugkeertraject onmiddellijk wordt opgestart na een negatieve beslissing van het CGVS. Vanaf dat moment wordt de piste van vrijwillige terugkeer reeds intensief besproken. Pas na een nieuwe negatieve beslissing van het RVV en voor zover de uitgeprocedeerde asielzoeker nog niet heeft ingetekend op vrijwillige terugkeer, dient de opvang te worden verdergezet in een OTP waar gespecialiseerde terugkeerbegeleiding wordt aangeboden.  

De begeleiding in de OTP’s gebeurt door mensen die gespecialiseerd en specifiek opgeleid zijn in de complexe materie van vrijwillige terugkeer. Deze specialisatie is niet alleen efficiënter, maar biedt ook meer kwaliteit. Bovendien is er in de OTP’s een gecoördineerde aanpak mogelijk tussen Fedasil en DVZ waardoor mogelijke hindernissen in verband met vrijwillige terugkeer snel kunnen worden opgelost. 

Ik ben het met u eens dat we nodeloze transfers moeten vermijden. Daarom worden noodopvangcentra sinds de zomer van 2012 afgebouwd met de bedoeling om deze eerste fase in de opvang opnieuw weg te kunnen laten. 

5) De samenwerking in de OTP’s verloopt goed. De samenwerking werd vastgelegd in een afsprakennota, waarbij de wettelijke opdracht van beide instellingen wordt gerespecteerd.