SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2012-2013 Zitting 2012-2013
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29 octobre 2012 29 oktober 2012
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Question écrite n° 5-7218 Schriftelijke vraag nr. 5-7218

de Peter Van Rompuy (CD&V)

van Peter Van Rompuy (CD&V)

au vice-premier ministre et ministre de l'Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord

aan de vice-eersteminister en minister van Economie, Consumenten en Noordzee
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La nouvelle loi sur les télécommunications - Application par les opérateurs de sociétés de télécommunication De nieuwe telecomwet - Toepassing door telecomoperatoren 
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télécommunication
protection du consommateur
résiliation de contrat
téléphone
téléphone mobile
Internet
télévision
télévision à haute définition
communication mobile
telecommunicatie
bescherming van de consument
verbreken van een contract
telefoon
mobiele telefoon
internet
televisie
televisie met hoge resolutie
mobiele communicatie
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29/10/2012Verzending vraag
29/11/2012Antwoord
29/10/2012Verzending vraag
29/11/2012Antwoord
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Question n° 5-7218 du 29 octobre 2012 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-7218 d.d. 29 oktober 2012 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

En juin 2012, la nouvelle loi sur les télécommunications a été adoptée. Dans cette loi, on définit un nouveau cadre pour le secteur des télécommunications, qui offre de la clarté, de la transparence et une meilleure protection du consommateur.

La loi prévoit entre autres la suppression de l'indemnité de rupture après six mois. Seuls ceux qui résilieront leur contrat durant les six premiers mois devront payer une telle indemnité (limitée au prix de l'abonnement pour cette période). La résiliation du contrat sera également rendue plus simple.

La nouvelle loi sur les télécommunications est entrée en vigueur le premier octobre de cette année.

Il ressort d'un sondage de De Tijd que les grands opérateurs de télécommunications n'appliquent pas encore correctement cette nouvelle loi.

Pour toutes ces raisons, j'aimerais que le ministre me dise s'il a connaissance du fait que la nouvelle loi sur les télécommunications n'est pas encore correctement appliquée ?

Prendra-t-il des dispositions pour imposer davantage le respect de la loi.

 

In juni 2012 werd de nieuwe telecomwet aangenomen. De wet voorziet in een nieuw kader voor de telecomsector en biedt duidelijkheid, transparantie en een betere bescherming voor de consument.

De wet voorziet onder meer in de afschaffing van de opzegvergoeding na zes maanden. Alleen wie zijn contract opzegt in de eerste zes maanden, moet nog een vergoeding betalen (beperkt tot de prijs van het abonnement voor die periode). Opzeggen wordt eveneens eenvoudiger.

De nieuwe telecomwet trad in werking vanaf 1 oktober laatstleden.

Uit een steekproef van De Tijd blijkt dat de grote telecomoperatoren de nieuwe telecomwet nog niet correct toepassen.

Om voorgaande redenen had ik graag van de minister geweten of hij weet heeft van het feit dat de nieuwe telecomwet nog niet correct wordt toegepast?

Zal hij maatregelen nemen om de wet beter afdwingbaar te maken?

 
Réponse reçue le 29 novembre 2012 : Antwoord ontvangen op 29 november 2012 :

En réponse à la question posée par l’honorable membre, j’ai l’honneur de lui communiquer ce qui suit.

1. Le sondage réalisé par « De Tijd » auquel vous faites référence est résumé dans l’article de journal « Nieuwe wetten, oude gewoonten » dans De Tijd du 23 octobre 2012.

Outre une série d’interrogations méthodologiques (au sujet desquelles je ne peux m’exprimer puisque je ne dispose pas du matériel de base du ‘sondage'), il convient de remarquer que parmi les 7 points du tableau récapitulatif « opzeggen telecomabonnementen geen sinecure » (résilier un abonnement télécoms n’est pas une sinécure) dans l’article de journal, 4 points contiennent des désirabilités mais pas d’obligations légales.

Il s’agit notamment des points suivants:

  • Lien direct sur la page d’accueil pour une résiliation?

  • Une adresse e-mail directe est-elle indiquée pour les résiliations?

  • Peut-on effectuer une résiliation en ligne sans contacter le service clientèle?

  • Peut-on envoyer une demande de résiliation sans compléter ses données client?

Les trois premiers points se rapportent à l’exigence contenue à l’article 111/3, § 1er, de la loi du 13 juin 2005 (et 6/1, § 1er, de la loi du 15 mai 2007) selon laquelle la résiliation doit pouvoir se faire par « tout moyen écrit ». L’idée de base à l’origine de cette exigence est que les opérateurs ne peuvent plus imposer à leurs clients une résiliation par courrier recommandé (bien que ce soit le moyen le plus sûr pour disposer d'une preuve de la résiliation) et que les demandes de résiliation transmises par fax ne peuvent pas non plus être rejetées par ces opérateurs. L’article 111/3, § 1er, ne contient toutefois pas d'obligation pour les opérateurs de mettre en place des adresses e-mail ou des numéros SMS pour des résiliations, de placer un lien direct pour les résiliations sur leur page d’accueil ou de permettre une résiliation sans l'intervention du service clientèle.

Envoyer une demande de résiliation sans compléter vos données client (4e point) ne me semble même pas souhaitable puisque cela peut donner lieu à des erreurs administratives ou des contestations (évitables).

En ce qui concerne la plainte dans l’article en ligne “Telecomcontract opzeggen is geen sinecure” sur www.tijd.be du 23 octobre 2012 selon laquelle un délai de préavis figure encore dans les conditions générales de certains opérateurs, je tiens à signaler que la nouvelle loi sur les télécommunications n'interdit pas de fixer un délai de préavis dans les conditions générales.

L’article 111/3, § 1er, de la loi du 13 juin 2005 (et 6/1, § 1er, de la loi du 15 mai 2007) confère à l’abonné le droit de déterminer en cas de résiliation de contrat la date de fin de celui-ci (afin de ne pas devoir payer simultanément des factures chez deux opérateurs ou inversement, pour éviter qu’il ne se retrouve pendant un certain temps sans services télécoms et/ou de radiodiffusion, parce que le nouvel opérateur n’a pas encore pu effectuer les démarches techniques afin de raccorder le nouvel abonné) mais si l'abonné ne choisit pas de date déterminée pour la fin de son contrat, le délai de préavis contenu dans les conditions générales peut être appliqué.

C’est d’ailleurs tout à l’honneur du quotidien De Tijd que ce dernier ait publié une rectification de sa plainte dans l’article en ligne du 23 octobre 2012 (voir article De Tijd 25 octobre 2012 « Opzeg telecomcontract liefst met datum erbij »).

Le sondage réalisé par « De Tijd » m’a néanmoins appris qu’il y a des indications que des motifs de résiliation sont encore exigés par certains opérateurs et qu’il n’y aurait pas de confirmation écrite de la résiliation ensuite.

Il s’agit-là d’exigences légales explicites de l’article 111/3, § 1er, de la loi du 13 juin 2005.

L’Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT) me confirme qu’un contrôle sera prévu concernant ces points (en plus des autres contrôles).

Dans ce cadre, l’IBPT a entamé, dès octobre 2012, une enquête sur les informations relatives à la résiliation de contrats de durée déterminée et sur la mise à disposition du tableau d’amortissement en cas de vente couplée. Cette enquête est actuellement en voie de finalisation et pourra bientôt être consultée sur le site web de l’IBPT.

2. Des mesures visant à rendre obligatoires les obligations de la nouvelle loi sur les télécommunications sont déjà disponibles (voir également Communication du Conseil de l’IBPT susmentionnée).

Les exigences concrètes que certaines obligations de la nouvelle loi sur les télécommunications impliquent doivent peut-être encore être concrétisées davantage par les régulateurs (pas seulement par les suites données à ces contrôles mais par exemple également via des informations sur leurs sites Internet).

Dès que j’aurai reçu de la part des régulateurs un feed-back sur l’effet des contrôles sur le terrain et s'il en ressort que la loi présente des lacunes sur le plan de la protection des consommateurs, je ne manquerai pas de prendre les mesures qui s’imposent.

Ik heb de eer in antwoord op de door het geacht lid gestelde vraag het volgende mee te delen.

1. De steekproef van “De Tijd” waarnaar u refereert is samengevat in het krantenartikel “Nieuwe wetten, oude gewoonten” van De Tijd van 23 oktober 2012.

Naast een aantal methodologische vraagtekens (waaromtrent ik mij niet kan uitspreken, omdat ik niet beschik over het basismateriaal van de “steekproef’) moet opgemerkt worden dat van de 7 punten van de samenvattende tabel ‘opzeggen telecomabonnementen geen sinecure” in het krantenartikel 4 punten wenselijkheden bevatten, maar geen wettelijke verplichtingen.

Het gaat met name om de punten:

  • Directe link op homepage voor opzegging?

  • Wordt een rechtstreeks e-mailadres vermeld voor opzeggingen?

  • Kan je online opzeggen zonder contact met de klantendienst?

  • Kan je een opzeggingsaanvraag sturen zonder je klantengegevens in te vullen?

De eerste drie punten houden verband met de vereiste in artikel 111/3, §1 van de wet van 13 juni 2005 (en 6/1, §1, van de wet van 15 mei 2007) dat de opzeg moet gegeven kunnen worden “met alle schriftelijke middelen”. De basisidee aan de oorsprong van deze vereiste is dat operatoren hun klanten geen opzegging per aangetekend schrijven mogen opleggen (hoewel dat qua bewijs van de opzegging het meest zekere middel is) en dat aangekomen faxopzeggingen door die operatoren ook niet mogen verworpen worden. Artikel 111/3, §1 houdt evenwel geen verplichting voor de operatoren in om e-mailadressen of SMS-nummers ten behoeve van opzeggingen in te stellen, een directe link voor opzeggingen op hun homepage te zetten of een verplichting om de opzeg zonder tussenkomst van de klantendienst plaats te laten vinden.

Een opzeggingsaanvraag sturen zonder je klantengegevens in te vullen (4de punt) lijkt mij zelfs geen wenselijkheid, omdat dit kan leiden tot administratieve fouten en (vermijdbare) betwistingen.

Betreffende de aanklacht in het onlineartikel “Telecomcontract opzeggen is geen sinecure” op www.tijd.be van 23 oktober 2012 dat er nog een opzegtermijn staat in de algemene voorwaarden van sommige operatoren, doe ik opmerken dat de nieuwe telecomwet niet verbiedt om een opzeggingstermijn te bepalen in de algemene voorwaarden.

Artikel 111/3, §1, van de wet van 13 juni 2005 (en 6/1, §1, van de wet van 15 mei 2007) geeft de abonnee het recht om bij opzeg van het contract de einddatum van zijn contract te bepalen (om niet tegelijkertijd facturen bij 2 operatoren te moeten betalen of omgekeerd om te vermijden dat hij een bepaalde periode zonder telecom en/of omroepdiensten zit, omdat de nieuwe operator de technische stappen om de nieuwe abonnee aan te sluiten nog niet heeft kunnen voltooien), maar als de abonnee geen keuze maakt voor beëindiging van zijn contract op een bepaalde datum, dan kan een opzegtermijn uit de algemene voorwaarden wel toegepast worden.

Het strekt de krant De Tijd overigens tot eer dat het een rechtzetting van haar aanklacht in het online-artikel van 23 oktober 2012 heeft gepubliceerd (zie artikel De Tijd 25 oktober 2012 “Opzeg telecomcontract liefst met datum erbij”).

Ik heb uit de steekproef van “De Tijd” wel geleerd dat er indicaties zijn dat er nog een reden voor de opzeg vereist wordt bij sommige operatoren en dat er geen schriftelijke bevestiging van de opzegging zou volgen.

Dit zijn ondubbelzinnige wettelijke vereisten in artikel 111/3, §1, van de wet van 13 juni 2005.

Het Belgisch Instituut voor de Post- en telecommunicatiediensten (BIPT) bevestigt mij dat er een controle op deze punten zal ingepland worden (bovenop andere controles).

In dit kader begon het BIPT reeds in oktober 2012 met een onderzoek over informatie betreffende opzeg van contracten van bepaalde duur en betreffende het verschaffen van de afschrijvingstabel ingeval van koppelverkoop. Dit onderzoek wordt momenteel afgerond en zal weldra consulteerbaar zijn op de website van het BIPT.

2. Maatregelen om de verplichtingen van de nieuwe telecomwet afdwingbaar te maken zijn al voorhanden (zie ook Mededeling van de Raad van het BIPT hierboven).

De concrete vereisten die sommige verplichtingen van de nieuwe telecomwet met zich meebrengen moeten misschien nog wat door de toezichthouders uitgekristalliseerd worden (niet alleen door middel van de gevolgen die aan de controles worden gegeven, maar bv. ook via informatie op hun websites).

Als ik van de toezichthouders een terugkoppeling heb gekregen van het effect van de controles op het terrein en hieruit zou blijken dat de wet hiaten vertoont op het vlak van de bescherming van consumenten, zal ik niet nalaten om de nodige maatregelen te nemen.