SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2011-2012 Zitting 2011-2012
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15 mai 2012 15 mei 2012
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Question écrite n° 5-6256 Schriftelijke vraag nr. 5-6256

de Marleen Temmerman (sp.a)

van Marleen Temmerman (sp.a)

au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes

aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden
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Les insuffisances de la politique congolaise en matière de vih/sida De tekortkomingen in het Congolese hiv/aids-beleid 
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République démocratique du Congo
sida
aide au développement
prévention des maladies
Democratische Republiek Congo
aids
ontwikkelingshulp
voorkoming van ziekten
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15/5/2012Verzending vraag
25/5/2012Antwoord
15/5/2012Verzending vraag
25/5/2012Antwoord
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Requalification de : demande d'explications 5-1953 Requalification de : demande d'explications 5-1953
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Question n° 5-6256 du 15 mai 2012 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-6256 d.d. 15 mei 2012 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

La semaine dernière, le siège central de Médecins sans frontières a diffusé un communiqué alarmant sur l'échec de la politique relative au vih/sida en République démocratique du Congo (RDC). Le nombre actuel de personnes atteintes du vih en RDC est estimé à un million, dont 350.000 devraient être traitées avec des antirétroviraux. En réalité, 44.000 personnes seulement reçoivent un traitement, ce qui représente une couverture de 15 %, l'une des plus faible du monde.

La RDC est également à la traîne pour la prévention de la transmission du vih de la mère à l'enfant : 1 % seulement des femmes enceintes atteintes du vih reçoivent le traitement spécifique indispensable. Il s'ensuit qu'un tiers des bébés exposés à la maladie sont effectivement contaminés.

En dépit de ces statistiques terribles, le Congo ne bénéficie pas de l'attention nécessaire des donateurs.

En 2001, par exemple, de nombreux flux financiers destinés au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont été gelés ou même totalement interrompus. Même la Belgique n'a versé sa contribution de 2011 qu'à la fin de cette année. Ces problèmes de financement ont amené le Fonds à annuler la nouvelle série de bourses et aucune bourse nouvelle ne sera accordée au cours des deux prochaines années. La RDC ne pourra donc elle non plus bénéficier d'aucun financement supplémentaire pour lutter contre cette crise des traitements. On craint que la conséquence directe de ce retrait soit le risque de décès de 15.000 personnes dans les trois prochaines années.

En outre, votre prédécesseur a décidé de ne plus considérer la santé comme un secteur prioritaire des accords de coopération entre la Belgique et la RDC. Malgré l'expérience que notre pays a développée pendant des années dans ce secteur et les connaissances que nous avons acquises dans le renforcement des systèmes de santé dans les États fragiles, on a décidé du jour au lendemain de concentrer notre politique dans ces pays sur l'agriculture, le développement rural et l'enseignement technique et professionnel plutôt que sur les soins de santé.

Il est grand temps que les autorités congolaises et leurs donateurs prennent leurs responsabilités et mettent un terme à cette épidémie qui fait de plus en plus de ravages. D'où les questions suivantes.

1) Quel est le point de vue du ministre sur la politique actuelle du vih/sida en RDC ?

2) Comment compte-t-il encourager les autres donateurs du Fonds mondial à quand même accorder au Fonds le financement promis pour que les budgets soient suffisants pour lutter contre la crise évoquée ci-dessus ?

3) Que pense-t-il de la décision de son prédécesseur de ne plus considérer la santé comme un secteur prioritaire en RDC ?

4) Comment la Belgique peut-elle, en dépit de cette décision, jouer le rôle qui était le sien en matière de soins de santé dans notre ancienne colonie ?

5) Quelles actions la Belgique entreprendra-t-elle pour infléchir l'évolution de cette épidémie de vih/sida ?

 

Vorige week stuurde de hoofdzetel van Artsen Zonder Grenzen een alarmerend bericht de wereld in over het falende hiv/aidsbeleid in de Democratische Republiek Congo. Het huidige aantal mensen met hiv in de Democratische Republiek Congo (DRC) wordt geschat op 1 miljoen, van wie 350.000 mensen antiretrovirale middelen zouden moeten krijgen. In realiteit zijn slechts 44.000 mensen in behandeling. Dat betekent een dekking van 15%, één van de laagste ter wereld.

Ook voor de preventie op het vlak van moeder-kind transmissie van hiv bungelt DRC onderaan: slechts 1% van de zwangere vrouwen met hiv krijgt de noodzakelijke specifieke behandeling. Dit zorgt ervoor dat een derde van de baby's die blootgesteld worden aan de ziekte ook effectief besmet wordt.

Ondanks deze vreselijke cijfers krijgt Congo niet de nodige aandacht van de donoren.

In 2011 werden bijvoorbeeld veel financieringsstromen voor het "Global Fund to Fight Aids, Malaria and Tuberculosis" bevroren of zelfs volledig stopgezet. Ook België betaalde pas eind 2011 zijn bijdrage voor dat jaar. Door deze financieringsproblemen werd de nieuwe beursronde van het Fonds geannuleerd en zullen er in de twee volgende jaren geen nieuwe beurzen worden uitgeschreven. Ook in de DRC zal dus geen extra financiering voor deze behandelingscrisis kunnen worden genomen. Als rechtstreeks gevolg van deze terugtrekking vreest men het mogelijke overlijden van 15.000 mensen binnen de volgende drie jaar.

Daarnaast is er natuurlijk nog het feit dat uw voorganger heeft besloten om gezondheid te schrappen als prioritaire sector in de samenwerkingsakkoorden tussen België en de DRC. Ondanks de jarenlange ervaring van ons land in deze sector en de kennis die we hebben opgebouwd over het versterken van gezondheidssystemen in fragiele staten, werd van dag op dag besloten ons beleid daar te focussen op landbouw, plattelandsontwikkeling en technisch - en beroepsonderwijs in plaats van op gezondheidszorg.

Het is hoog tijd dat de Congolese autoriteiten en de donoren hun verantwoordelijkheid op zich nemen en een einde maken aan deze uitdeinende epidemie. Vandaar volgende vragen:

1) Hoe staat de minister tegenover het huidige hiv/aidsbeleid in de DRC?

2) Hoe zal hij de andere donoren van het Global Fund aanmoedigen om hun beloofde financiering voor het fonds toch te betalen zodat de budgetten voldoende groot zijn om de hierboven geschetste crisis het hoofd te bieden?

3) Hoe staat hij tegenover de beslissing van zijn voorganger om gezondheid als prioritaire sector in de DRC te schrappen?

4) Hoe kan België, ondanks deze beslissing, toch zijn rol spelen inzake gezondheid in onze voormalige kolonie?

5) Welke acties zal België ondernemen om deze hiv/aidsepidemie omkeerbaar te maken?

 
Réponse reçue le 25 mai 2012 : Antwoord ontvangen op 25 mei 2012 :

L’honorable membre trouvera ci-après la réponse à sa question.

1) Au niveau mondial, neuf millions de personnes entrent en ligne de compte pour un traitement, sans pour autant l’obtenir. Avec le soutien international, nous avons réussi à traiter environ sept millions de personnes. En outre, il ne faut pas oublier que le sida est une maladie chronique et que les patients doivent donc, une fois sous traitement, continuer à se faire traiter pendant plusieurs années. C’est un défi financier croissant. Nous devons donc encore renforcer l'effort.

2) La Belgique doit, tant que faire se peut, montrer le bon exemple. En ce qui concerne Le Fonds mondial, la Belgique est membre de la même constituante que la Commission européenne. En payant, comme d'habitude, notre contribution pour l'année 2011 au cours du dernier trimestre de 2011, nous espérons avoir contribué à la décision de la Commission de faire de même quelques jours après la Belgique.

3) La décision du précédent ministre de la Coopération au Développement de supprimer la santé comme secteur prioritaire en République démocratique du Congo (RDC) a été prise lors de la Commission mixte en décembre 2009, qui a approuvé le Programme Indicatif de Coopération (PIC). Il est clair que ceci a des conséquences. Ces conséquences sont évaluées (la CTB travaille en ce moment à une évaluation à mi-parcours). Les résultats et les recommandations de ces évaluations seront utilisés pour former des conclusions, et les décisions appropriées seront prises en consultation avec les autorités congolaises et des différents acteurs sur le terrain.

4) La Belgique a donné suite à la demande de la RDC de soutenir trois autres secteurs prioritaires (l’agriculture, désenclavement rural et l’enseignement). Par ailleurs, compte tenu du passé, il a été décidé de prévoir toutefois 21 millions pour des interventions de santé ciblées, en plus des 3 secteurs. Des mesures transitoires sont également prévues pour les projets qui seront achevés avec d'autres donateurs et par la voie de la coopération indirecte et déléguée.

5) La Belgique poursuit son rôle par le biais des organisations internationales. En ce qui concerne la coopération bilatérale et indirecte, la Belgique continue à contribuer à la mise en œuvre de la note politique sur la contribution de la Belgique à la lutte mondiale contre le sida. Dans ce cadre, la lutte contre le sida devrait faire partie de toutes les interventions (fight aids in all policies).

Het geachte lid gelieve hierna het antwoord op zijn vraag te vinden.

1) Wereldwijd komen negen miljoen mensen in aanmerking voor een behandeling, zonder die daadwerkelijk te krijgen. Met de internationale steun zijn wij er in geslaagd om ongeveer zeven miljoen mensen te behandelen. Daarenboven mag men niet vergeten dat aids een chronische ziekte wordt en dat de patiënten dus, eenmaal onder behandeling, voor verschillende jaren verder moeten behandeld worden. Dit betekent financieel een steeds grotere uitdaging. Wij moeten de inspanning dus nog opdrijven.

2) België moet in de mate van het mogelijke het goede voorbeeld tonen. Wat het Global Fund betreft, is België lid van dezelfde kiesgroep als de Europese Commissie. Door onze bijdrage voor 2011, zoals gewoonlijk te betalen tijdens het laatste trimester van 2011 hopen wij te hebben bijgedragen tot de beslissing van de Commissie om dit ook te doen enkele dagen na België.

3) De beslissing van de vorige minister van ontwikkelingssamenwerking om gezondheid als prioritaire sector in Democratische republiek Congo (DRC) te schrappen werd besloten tijdens de Gemengde Commissie die in december 2009 het Indicatieve Samenwerkingsprogramma (ISP) heeft goedgekeurd. Het is duidelijk dat dit gevolgen met zich meebrengt. Die gevolgen worden geëvalueerd (BTC werkt aan een midterm evaluatie op dit ogenblik). Met de resultaten en de aanbevelingen van die evaluaties zullen de nuttige gevolgen uitgetrokken worden en in overleg met de Congolese autoriteiten en de diverse actoren ter plaatse zullen dan de aangepaste beslissingen genomen worden.

4) België heeft de vraag van de DRC gevolgd om drie andere sectoren prioritair te steunen (landbouw, rurale ontsluiting en onderwijs). Daarenboven, het verleden in acht nemend, is er overeengekomen van naast die drie sectoren, toch 21 miljoen te voorzien voor gecibleerde gezondheidsinterventies. Daarbij wordt er ook gezorgd voor overgangsmaatregelen voor projecten die ten einde lopen met andere donoren en via gedelegeerde en de indirecte samenwerking.

5) België blijft haar rol spelen via de internationale organisaties. Wat de bilaterale en indirecte samenwerking betreft blijft België bijdragen tot de uitvoering van de beleidsnota over de bijdrage van België aan de wereldwijde strijd tegen aids. Hierbij zou de strijd tegen aids moeten deel uitmaken van alle interventies (fight aids in all policies).