SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
________________
Session 2011-2012 Zitting 2011-2012
________________
22 mars 2012 22 maart 2012
________________
Question écrite n° 5-5948 Schriftelijke vraag nr. 5-5948

de Inge Faes (N-VA)

van Inge Faes (N-VA)

à la vice-première ministre et ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances

aan de vice-eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen
________________
Direction de la lutte contre la criminalité contre les personnes - Terrorisme (DJP/DGJ/terro) - Fonctionnement Directie van de bestrijding van de criminaliteit tegen personen - Terrorisme (DGJ/DJP/terro) - Werking 
________________
frais de justice
police judiciaire
enquête judiciaire
instruction judiciaire
lutte contre le crime
crime contre les personnes
terrorisme
extrémisme
islam
Turquie
radicalisation
gerechtskosten
gerechtelijke politie
gerechtelijk onderzoek
gerechtelijk vooronderzoek
misdaadbestrijding
misdaad tegen de personen
terrorisme
extremisme
islam
Turkije
radicalisering
________ ________
22/3/2012Verzending vraag
16/7/2012Antwoord
22/3/2012Verzending vraag
16/7/2012Antwoord
________ ________
Question n° 5-5948 du 22 mars 2012 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-5948 d.d. 22 maart 2012 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

La direction de la lutte contre la criminalité contre les personnes - Terrorisme (DJP/DGJ/terro) est un département de la police judiciaire fédérale chargé de développer un programme de lutte contre le terrorisme et la radicalisation.

Le service Terrorisme et sectes offre ses connaissances et son expertise en ce qui concerne les mouvements terroristes et extrémistes/radicaux, en particulier dans la sphère extrémiste islamique et turque.

Afin de situer le fonctionnement de ce service au niveau de l'information judiciaire et de ses acteurs, j'aimerais obtenir une réponse aux questions suivantes :

1) Combien de fois par an a-t-on fait appel à ce service depuis 2005 ? Quelle est la répartition géographique (par arrondissement/par province) ?

2) Ces données peuvent-elles être ventilées par sorte d'intervention, comme décrit ci-dessus ?

3) Des frais sont-ils liés à ces interventions dans le cadre d'une instruction judiciaire ? Sont-ils comptabilisés comme frais de justice ?

4) Pouvez-vous donner des explications sur la composition de ce service en ce qui concerne le personnel, sa formation et son rôle linguistique ?

5) Quel est le budget de ce service, ventilé en frais de personnel, frais de fonctionnement et investissements ? J'aimerais obtenir un aperçu par année à partir de 2005.

 

De Directie van de bestrijding van de criminaliteit tegen personen - Terrorisme (DGJ/DJP/terro) is een onderdeel van de federale gerechtelijke politie dat op nationaal niveau belast is met het ontwikkelen van een programma voor de bestrijding van terrorisme en radicalisering.

De dienst Terrorisme en Sekten biedt zijn kennis en expertise aan met betrekking tot terroristische en extremistische/radicale bewegingen, in het bijzonder in extreem islamitische en Turkse sfeer.

Ten einde de werking van deze dienst op dit vlak te kaderen in het opsporingsonderzoek en de actoren daarvan, had ik graag antwoord op volgende vragen :

1) Hoe dikwijls wordt de tussenkomst van deze dienst gevraagd per jaar sedert 2005? Wat is de geografische spreiding (arrondissementeel/provinciaal)?

2) Kunnen deze gegevens worden uitgesplitst per soort tussenkomst, zoals hierboven beschreven?

3) Zijn aan deze tussenkomsten kosten verbonden in het kader van een gerechtelijk onderzoek? Worden deze aangerekend als gerechtskosten?

4) Kan u duiding geven over de samenstelling van deze dienst inzake personeel , namelijk opleiding en taalrol?

5) Wat is het budget van deze dienst onderverdeeld in personeelskosten, werkingskosten en investeringen? Graag een overzicht per jaar sinds 2005.

 
Réponse reçue le 16 juillet 2012 : Antwoord ontvangen op 16 juli 2012 :

Question 1 

Tous les documents pertinents opérationnels rentrants (notes, courriels, faxes, etc) sont enregistrés en vue de leur suivi et de leur gestion. L’application utilisées à cet effet ne permet point d’établir des statistiques ni de faire en particulier la distinction sur la base des objectifs généraux du service ou encore de la répartition géographique. À titre de renseignement, la seule chose qui soit possible de communiquer c’est qu’en 2011 4 451 documents pertinents opérationnels rentrants ont été enregistrés requérant l’un ou l’autre traitement, mais fort variables en termes de charges de travail. A côté de cela, il y a encore un certain nombre inconnu de demandes d’information téléphoniques ne requérant chacune séparément qu’un temps de traitement court. 

La répartition géographique des interventions n’est pas mesurée ; la tendance générale est que les arrondissements à grandes villes sont plus confrontés à ce phénomène. Étant donné que les unités concernées sont plus grandes en termes de dimension, elles ont aussi la plupart du temps plus la possibilité de se spécialiser et d’acquérir des connaissances plus en profondeur. Le service central est à la disposition de toutes les unités de la police intégrée afin de porter assistance sur l’ensemble du territoire. En outre le service veille-t-il à une approche cohérente nationale en développant des plans de politique dans les divers domaines et est-il un partenaire important pour la coopération internationale en tant que point de contact terrorisme pour la police fédérale. 

Question 2 

Les trois tâches centrales (coordination, création et diffusion de l’expertise et de l’assistance) sont concrétisées conformément avec les tâches et les rôles à accomplir par les services centraux des directions centrales de la Direction de la Police judiciaire. Le service DJP/ »terrorisme et Sectes » fait évidemment cela dans le domaine du terrorisme, de la violence extrémiste et de la radicalisation violente. En l’espèce, une attention est consacrée à toutes les formes d’extrémisme nationaliste, de droite, de gauche et islamiste. Par ailleurs, le service est également actif de manière limitée dans le domaine des organisations sectaires nocives. 

Ainsi qu’il a déjà été posé dans la réponse à la question un, une détermination exacte du nombre d’interventions et ou une ventilation de la chose par genre d’intervention n’est pas possible sur la base des applications d’enregistrement utilisées. 

Les dossiers de terrorisme sont en outre complexes et les intervention comportent la plupart du temps une combinaison de divers ensembles de tâches. Cela peut aller d’un pur enregistrement de l’information pour usage ultérieur jusqu’à la rédaction d’une analyse de fond d’un aspect du phénomène. 

Concrètement, il peut s’agir des aspects suivants : 

  • Assistance en expertise des dossiers de terrorisme en cours sur le territoire belge ou ayant un lien à la Belgique en soutien des services de police déconcentrés. Cela comporte tant l’échange d’informations, l’analyse et la prestation d’assistance en cas de missions spécifiques telles que l’analyse de matériel saisi, la coordination, la gestion et l’échange d’informations ;

  • Analyse de groupements terroristes existants, leur modus operandi, visualisation ;

  • Contacts avec les services de police étrangers dans le cadre de la prévention, l’approche et les enquêtes judiciaires, y compris avec les officiers de liaison, services de police homologues à l’étranger, EUROPOL, INTERPOL, etc. ;

  • Suivi et contribution aux groupes de travail UE dans le cadre de l’appréhension du terrorisme, l’approche préventive de la radicalisation et de l’extrémisme violent ;

  • Élaboration d’expertise dans le domaine de l’islamologie, la turcologie, les explosifs, CBRN (Terrorisme Chimique-Biologique-Radiologique-Nucléaire) et le fait de mettre ceci à la disposition des services de police ;

  • Coopération étroite avec le pilier administratif opérationnel, principalement avec la Direction générale de la Police administrative (DPA) en tant que point de contact central pour le suivi des événements et des groupements.

  • Coopération avec les services de sécurité, le centre de crise du gouvernement et les services de renseignement ; 

Il se peut donc qu’une seul activité d’assistance puisse prendre beaucoup de temps tandis qu’une mission d’information ou une question ponctuelle en fonction de leur contenu pourra être traitée très rapidement. Les rapports annuels de la police judiciaire fédérale fournissent une image plus nuancée des activités au sein du la police judiciaire fédérale dans son ensemble en ce qui concerne ce phénomène. 

Question 3 

Le fonctionnement du service DJP/terrorisme et sectes est entièrement payé par le budget de la police fédérale. Plus aucun frais n’est compté pour les interventions en tant que frais de justice ou facturés à d’éventuels partenaires. 

Question 4 

Le service compte en ce moment 26 collaborateurs dont trois travaillent à temps partiel. Parmi ceux-ci, il y a 20 policiers (10 officiers, 7 inspecteurs principaux et 3 inspecteurs) et 6 collaborateurs CALog (4 Niveau A, 1 Niveau B, 1 Niveau C). 

Au sein du service, divers niveaux de formation sont présents en fonction du profil souhaité. Le service compte dès lors aussi un certain nombre de collaborateurs formés ou ayant de l’expérience en islamologie, turcologie, informatique (avec des spécialisations telles que la recherche sur internet), criminologie, études en terrorisme etcétéra. À côté de cela, la plupart des membres ont suivi des formations en techniques de recherches judiciaires ou techniques d’analyse et d’autres formations spécifiquement orientées sur certaines compétences en fonction du profil et de la description des tâches de l’agent (entre autres formations pédagogiques, connaissance de l’arabe, du turc et d’autres langues utiles). 

La répartition en termes de rôle linguistique est en ce moment 13 néerlandophones et 13 francophones, avec une répartition équilibrée sur les différentes cellules. 

Question 5 

Les budgets par direction ou par service de la Police Judiciaire Fédérale ne sont pas disponibles.

Vraag 1 

Alle binnenkomende operationeel relevante documenten (nota’s, mails, faxen, enz.) worden geregistreerd met het oog op opvolging en beheer. De hiervoor gebruikte toepassing laat niet toe om statistieken op te stellen of in het bijzonder een onderscheid te maken op basis van de algemene doelstellingen van de dienst of nog de geografische spreiding. Ten titel van inlichting kan enkel worden meegegeven dat in 2011 4 451 operationeel relevante binnenkomende documenten werden geregistreerd die één of andere behandeling vragen, maar zeer variabel is in werklast. Daarnaast zijn er ook een onbekend aantal telefonische vragen tot informatie die elk apart maar een korte behandelingstijd vragen. 

De geografische spreiding van de tussenkomsten wordt niet gemeten ; de algemene tendens is dat de arrondissementen met grootsteden meer te maken krijgen met het fenomeen. Gezien de betrokken eenheden groter in omvang zijn, hebben zij meestal ook de mogelijkheid om diepgaander te specialiseren en kennis te verwerven. De centrale dienst staat ter beschikking voor alle eenheden van de geïntegreerde politie om steun te verlenen over het gehele grondgebied. Bovendien zorgt de dienst voor een nationale coherente aanpak door middel van beleidsplannen te ontwikkelen in de diverse domeinen en is de dienst een belangrijke partner voor de internationale samenwerking als contactpunt terrorisme voor de Federale politie. 

Vraag 2 

In overeenstemming met de taken en rollen te vervullen door de centrale diensten van de centrale directies van de Directie van de Gerechtelijke Politie, worden de drie kerntaken ingevuld, zijnde coördinatie, de creatie en verspreiding van expertise en steunverlening. De dienst DJP/”Terrorisme en Sekten” doet dit uiteraard in het domein van het terrorisme, extremistisch geweld en gewelddadige radicalisering. Daarbij wordt aandacht geschonken aan alle vormen van Nationalistisch, rechts, links en Islamistisch extremisme. Verder is de dienst ook beperkt actief in het domein van schadelijke sektarische organisaties. 

Zoals in antwoord op vraag één al gesteld is een exacte bepaling van het aantal tussenkomsten en of opsplitsing daarvan per soort tussenkomst niet mogelijk op basis van de gebruikte toepassing voor registratie.  

De terrorismedossiers zijn bovendien complex en de tussenkomsten houden meestal een combinatie in van diverse taakstellingen. Dit kan gaan van een loutere registratie van de informatie voor later gebruik tot het opstellen van een inhoudelijke analyse over een aspect van het fenomeen.  

Concreet kan dit volgende aspecten inhouden : 

  • ondersteuning in expertise van de terrorismedossiers die lopende zijn op het Belgische grondgebied of met een link naar België in ondersteuning van de gedeconcentreerde politiediensten. Dit behelst zowel informatie-uitwisseling, analyse en steunverlening bij specifieke opdrachten zoals analyse van inbeslag genomen materiaal, coördinatie, informatiebeheer en uitwisseling van informatie ;

  • analyse van bestaande terroristische groeperingen, modus operandi, beeldvorming ;

  • contacten met de buitenlandse politiediensten in het kader van de preventie, aanpak en gerechtelijke onderzoeken, inclusief met de verbindingsofficieren, homologe politiediensten in het buitenland, EUROPOL, INTERPOL, enz. ;

  • opvolging en bijdragen aan de Europese Unie (EU) werkgroepen in het kader van de aanpak van terrorisme, preventieve aanpak van radicalisering en gewelddadig extremisme ;

  • expertise opbouw in domein van de islamologie, turcologie, explosieven, CBRN( Chemisch-Biologisch-Radiologisch-Nuclear terrorisme) en dit ter beschikking stellen van de politiediensten ;

  • nauwe samenwerking met de operationele bestuurlijke pijler, voornamelijk met de Algemene Directie van de Bestuurlijke Politie(DAO) als centraal contactpunt voor de opvolging van gebeurtenissen en groeperingen ;

  • samenwerking met de veiligheidsdiensten, het crisiscentrum van de regering en inlichtingendiensten. 

Eén enkele ondersteunende activiteit kan dus veel tijd in beslag nemen terwijl een informatieopdracht of een punctuele vraag afhankelijk van de inhoud zeer snel kan worden afgehandeld. De jaarverslagen van de Federale gerechtelijke politie geven een meer genuanceerd beeld van de activiteiten van de Federale Gerechtelijke Politie in zijn geheel in dit fenomeen.  

Vraag 3 

De werking van de dienst DJP/Terrorisme en sekten wordt volledig betaald door de begroting van de Federale Politie. Er worden geen kosten voor tussenkomsten aangerekend als gerechtskosten of gefactureerd aan eventuele partners.  

Vraag 4 

De dienst telt momenteel 26 medewerkers waarvan drie deeltijds werken. Hierbij zijn 20 politiemensen (10 officieren, 7 hoofdinspecteurs en 3 inspecteurs) en 6 CALog medewerkers (4 Niveau A, 1 Niveau B, 1 Niveau C).  

In de dienst zijn diverse opleidingsniveaus aanwezig naargelang het gewenste profiel. De dienst telt dan ook een aantal medewerkers die geschoold zijn of ervaring hebben in islamologie, turcologie, informatica (met specialisaties zoals rechercheren op internet), criminologie, terrorismestudies enzovoort. Daarnaast zijn de meeste leden geschoold in gerechtelijke opsporingstechnieken of analysetechnieken en andere specifiek competentiegerichte opleidingen gevolgd naar gelang het profiel en taakinvulling van het personeelslid ( ondermeer pedagogische opleidingen, kennis van Arabisch, Turks en andere nuttige talen).  

De verdeling van taalrol is momenteel 13 Nederlandstaligen en 13 Franstaligen, met een evenwichtige verdeling over de verschillende cellen. 

Vraag 5 

De budgetten per directie of per dienst van de Federale Gerechtelijke Politie zijn niet beschikbaar.