SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2011-2012 Zitting 2011-2012
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17 février 2012 17 februari 2012
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Question écrite n° 5-5665 Schriftelijke vraag nr. 5-5665

de Bert Anciaux (sp.a)

van Bert Anciaux (sp.a)

au secrétaire d'État aux Réformes institutionnelles, adjoint au premier ministre, et secrétaire d'État à la Régie des bâtiments, adjoint au ministre des Finances et du Développement durable, chargé de la Fonction publique

aan de staatssecretaris voor Staatshervorming, toegevoegd aan de eerste minister, en staatssecretaris voor de Regie der gebouwen, toegevoegd aan de minister van Financiën en Duurzame Ontwikkeling, belast met Ambtenarenzaken
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Bâtiments publics fédéraux - Énergie - Coûts - Économies - Sensibilisation Federale overheidsgebouwen - Energie - Kosten - Besparingen - Sensibilisatie 
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économie d'énergie
Régie des Bâtiments
bâtiment public
energiebesparing
Regie der Gebouwen
openbaar gebouw
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17/2/2012Verzending vraag
1/3/2013Antwoord
17/2/2012Verzending vraag
1/3/2013Antwoord
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Réintroduction de : question écrite 5-3001 Réintroduction de : question écrite 5-3001
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Question n° 5-5665 du 17 février 2012 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-5665 d.d. 17 februari 2012 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Compte tenu du changement climatique et des obligations résultant du Protocole de Kyoto, mais aussi eu égard aux économies budgétaires, l'autorité ferait bien de rendre ses bâtiments plus performants énergétiquement. De plus, l'autorité fédérale a une fonction d'exemple et un rôle de précurseur en tant qu'acteur important sur le marché.

En ces temps de crise économique, cela constitue en outre une très bonne mesure. D'une part, on peut réaliser des économies structurelles en réduisant la facture d'énergie et, d'autre part, l'économie est stimulée par les investissements nécessaires.

Je souhaite poser les questions suivantes :

1) L'autorité flamande dispose du plan d'action pour les économies d'énergie dans les bâtiments publics. Un plan similaire existe-t-il pour l'autorité fédérale ? Dans l'affirmative, quels en sont les principaux objectifs et comment compte-t-on les atteindre ? Dans la négative, le ministre envisage-t-il d'élaborer un tel plan ? Si non, quels sont les arguments motivant sa décision négative ?

2) Le ministre peut-il me fournir des chiffres en ce qui concerne le coût moyen d'énergie par mètre carré de surface de bureaux dans les bâtiments publics fédéraux ? Peut-il dresser l'évolution du coût moyen de l'énergie pour la période 2001-2011 ? Dans la négative, quels sont les chiffres disponibles en ce qui concerne les coûts d'énergie et/ou les économies d'énergie au sein de l'autorité fédérale ?

3) Quelles économies d'énergie le ministre a-t-il prévues en ce qui concerne les bâtiments publics fédéraux ? Quelles économies ont-elles de ce fait déjà été réalisées ? Quelles économies sont-elles encore escomptées ?

4) Dans quel budget prévoit-on chaque année d'instaurer des mesures visant à économiser l'énergie dans les bâtiments publics fédéraux ? Le ministre considère-t-il ce budget suffisant ou envisage-t-il de l'augmenter ?

5) Quels sont les principaux obstacles à la réalisation de mesures visant à économiser l'énergie et qu'a entrepris, ou prévu, le ministre pour y remédier ?

6) Les fonctionnaires fédéraux sont-ils sensibilisés aux économies d'énergie ? Dans l'affirmative, de quelle manière ? Dans la négative, le ministre envisage-t-il des campagnes en la matière ?

7) Existe-t-il des accords au niveau de l'autorité fédérale pour qu'une partie de la consommation d'énergie soit couverte par l'énergie renouvelable ? Dans l'affirmative, quels sont-ils concrètement ? Dans la négative, des projets en ce sens sont-ils prévus pour l'avenir ?

 

Omwille van de klimaatsverandering en de verplichtingen die voortkomen uit het Kyoto Protocol, maar ook omwille van budgettaire besparingen doet de overheid er goed aan haar gebouwen meer energieverbruikvriendelijk te maken. De federale overheid heeft daarnaast ook een voorbeeldfunctie en vervult als grote speler op de markt een voortrekkersrol.

In tijden van economische crisis is dit bovendien een zeer goede maatregel. Aangezien men enerzijds structureel bespaard door in de energiefactuur te knippen en anderzijds ook de economie stimuleert met de nodige investeringen.

Hierover de volgende vragen

1) De Vlaamse Overheid kent het actieplan "Energiezorg in Vlaamse overheidsgebouwen", bestaat er iets gelijkaardig vanuit de federale overheid? Zo ja, welke zijn daarbij de belangrijkste doelstellingen en hoe denkt men die te bereiken? Zo neen, overweegt de geachte minister om een zo een actieplan op te maken? Zo niet, op basis van welke argumenten motiveert hij deze negatieve keuze?

2) Kan hij de cijfers meedelen betreffende de gemiddelde energiekost per vierkante meter werkvloer binnen overheidsgebouwen? Kan hij mij een evolutie schetsen van deze gemiddelde energiekost voor de periode 2001-2011? Zo neen, welke cijfers betreffende de energiekosten en/of energiezuinigheid binnen de overheid zijn er wel beschikbaar?

3) Welke energiebesparingen in overheidsgebouwen heeft hij gerealiseerd en gepland? Welke besparingen hebben dit reeds opgeleverd? Welke besparingen worden er nog verwacht?

4) Welk budget is er jaarlijks voorzien om energiebesparende maatregelen door te voeren in de Federale overheidsgebouwen? Acht hij dit budget als voldoende en overweegt hij om het budget te verhogen?

5) Wat zijn de belangrijkste hinderpalen in het realiseren van energiebesparende maatregelen en wat ondernam of plant hij om deze weg te werken?

6) Worden de federale ambtenaren gesensibiliseerd over energiezorg? Zo ja, op welke wijze gebeurt dit? Zo neen, plant hij hieromtrent nog verdere campagnes?

7) Bestaan er verbintenissen vanuit de federale overheid om een deel van haar energieverbruik uit hernieuwbare energie te halen? Zo ja, welke zijn deze concreet? Zo ja, welke zijn deze concreet? Zo neen, zijn er plannen in deze richting voor de toekomst?

 
Réponse reçue le 1 mars 2013 : Antwoord ontvangen op 1 maart 2013 :

1. La Régie des Bâtiments (RdB) finalise actuellement un plan d'actions en matière de Développement Durable. Comme son nom l'indique, ce plan ira au-delà d'une simple limitation des consommations énergétiques, celle-ci étant toutefois intimement intégrée. En ce qui concerne les économies d’énergie, l’objectif est d’arriver à terme à répondre aux exigences européennes en la matière.

Ce plan constitue d'ailleurs la base des actions entreprises et des procédures mises au point dans le cadre de la demande d'obtention du label EMAS qui aura lieu dans le courant de l’année 2013.

Ce plan comporte les objectifs précisés en annexe 1.

2.

2.1. Prix unitaires des consommations/m²

La réponse à la première question posée par l’honorable membre implique que l’on dispose d’un échantillonnage suffisamment représentatif des paramètres concernés à savoir :

  • Les consommations énergétiques ;

  • Les organigrammes des points d’énergie (quel point de fourniture alimente, quelles parties des bâtiments) ;

  • Les superficies.

Une telle analyse détaillée a existé, à la fin des années ’80 : La Régie des Bâtiments a procédé, à cette époque à un cadastre énergétique détaillé de 1 547 complexes, soit 3 125 unités de construction de son parc. Cette analyse avait abouti aux quota suivant 310 kWh/m² surface « utile » chauffée pour la consommation de chauffage soit au coût actuel : 310 x 0,05 = 15,5 euros/m² utile.

Il s’agit ici de la surface « utile » telle que définie dans le tableau figurant en annexe 2. Celle-ci correspond à la « Surface Primaire » (PA) suivant la pré-norme européenne « pr EN15221-6 Facility Management Part 6 – Area and Space measurement ».

Entretemps, le parc géré par la RdB a sensiblement évolué et cette analyse n’a pas été actualisée comme telle.

2.2. Évolution des rations de consommations

Depuis l’année 2008, la Cellule « Énergie et Développement Durable » de la RdB dispose d’une quantité suffisante de données de consommations fiables et complètes pour établir des échantillons ou lots de bâtiments représentatifs susceptibles de préciser la tendance de la consommation du parc depuis 2008 en chauffage (premier tableau ci-après) et en électricité (deuxième tableau ci-après).

Les consommations de chauffage exprimées en kWh sont ramenées à des conditions climatiques « standard ».

Les données de chauffage sont des surfaces brutes occupées (*), c’est-à-dire des surfaces « extra-muros ». Celles-ci englobent les surfaces chauffées et les surfaces non chauffées.

Consommations de chauffage (gaz & fuel)

2008 

kWh : 170.004.496

m² : 1.945.942

kWh/m² : 87.4

/m² : 4,37

2009

kWh : 169.536.448

m² : 1.924.263

kWh/m² : 88.1

/m² : 4,405 

2010

kWh : 161.722.825

m² : 1.935.134

kWh/m² : 83.6

/m² : 4,18 

2011

kWh : 185.193.896

m² : 1.897.007

kWh/m² : 97.6

/m² : 4,88

Consommations d’électricité

2008 

kWh : 162.317.495

m² : 3.320.878

kWh/m² : 48.9

/m² : 5,868 

2009

kWh : 168.103.082

m² : 3.249.510

kWh/m² : 51.7

/m² : 6,204 

2010

kWh : 166.151.044

m² : 3.258.153

kWh/m² : 51

/m² : 6,12 

2011

kWh : 161.494.765

m² : 3.226.563

kWh/m² : 50.1

/m² : 6,012

(*) Les variations annuelles de surface pour chacun des lots de bâtiments s’expliquent par la variation d’occupation de certains bâtiments au cours des quatre années.

Description : Titre : Consommations de chauffage

Description : Titre : Consommations de chauffage

2.3. Organisation pour 2013

La Régie des Bâtiments a lancé en 2012 un contrat global de deux fois trois lots de fournitures de gaz et d’électricité pour les trois régions pour approvisionnement de tous les bâtiments gérés par elle et divers organismes fédéraux tiers.

Ces dispositions permettront d’avoir un suivi très précis de l’ensemble de ces consommations.

D’autre part, parallèlement, la RdB procède, notamment dans le cadre des certifications PEB, à des mesurages complémentaires afin de disposer, en outre, les surfaces extra-muros chauffées et des surfaces « utiles » chauffés (surfaces « PA ») de manière à étendre la portée des analyses. Ces nouvelles analyses statistiques ne seront disponibles que dans le courant de 2013.

3.

3.1. Un crédit d’investissement de 2 millions d'euros (art.533.03) est alloué annuellement à la Régie des Bâtiments pour l’exécution de travaux et d’études pour des projets qui contribuent à réaliser des économies d’énergie dans les bâtiments publics fédéraux et qui sont gérés par la cellule « Énergie & Développement Durable ».

Les temps de retour des investissements sont à l’ordre de dix années. Autrement dit les économies annuelles engendrée par chaque tranche annuelle sont de l’ordre de 0,2 million d'euro/an.

Il s’agit entre autre d’investissement consacrés à l’isolation des toits, des sols de grenier et des conduites de chauffage, au remplacement d’anciennes chaudières par des chaudières à haut rendement correctement dimensionnées, à l’optimalisation et/ou au remplacement de systèmes de régulation pour le chauffage, à des travaux permettant d’optimaliser la climatisation et/ou la ventilation, à la pose de vitrage isolants (k=0,7 à 1,1) (éventuellement avec le remplacement des châssis).

Le graphique joint en annexe 2 reprend les investissements développement durable réalisés conjointement par Fedesco et la Régie des Bâtiments en 2009-2010-2011.

3.2. Le plan de « Développement Durable » de la Régie des Bâtiments fixe différents objectifs en la matière. Celui-ci est en cours de finalisation au sein de la Régie des Bâtiments.

En rapport avec la décision du 1er juin 2011 du Conseil des ministres, relativement au plan d'action de diminution des consommations énergétiques, la Régie des Bâtiments entend rencontrer les objectifs européens « 20 – 20 – 20 » de l'Union européenne (UE), voire les dépasser si les efforts réalisés portent tous leurs fruits. .

L'obtention de ce niveau serait articulée autour des objectifs complémentaires entre eux suivants :

  • Actions de conscientisation des comportements des occupants et optimalisation des consignes en matière de maintenance

  • Services associés aux contrats 2013 de fourniture de gaz et d'électricité

  • Optimalisation des superficies occupées de bureaux :

  • Rénovation énergétique du bâti et constructions de bâtiments à très basse énergie : -

Les objectifs pourraient être atteints à court terme (2014-2015), les suivants à moyen terme (2018-2019). La Régie des Bâtiments estime que, via ces actions, l’émission de près de 40 000 Tonnes de CO2 pourrait, à terme, être évitée.

4. Comme indiqué au point 3 ci-avant, dans le cadre des crédits qui lui sont alloués annuellement sur l’article 533.03, la Régie des Bâtiments dispose d’un budget de deux millions d’euros pour traiter ce type de dossier. Ce budget n'a pas évolué durant ces cinq dernières années.

D’autre part, la Régie des Bâtiments peut faire appel, pour ces projets, à Fedesco avec qui une convention de partenariat a été conclue. L’intervention de cette société varie de l’analyse des besoins au suivi complet des phases techniques d’un projet.

En outre, Fedesco peut assurer une intervention complète ou partielle dans le financement avec un remboursement étalé sur plusieurs années par l’occupant sur la base des économies réalisées annuellement.

Ce procédé est aussi connu en tant que système de « tiers investisseur » ou « tiers financement ».

Les moyens actuels en investissement ainsi consacrés peuvent être considérés comme suffisants attendu que des investissements économiseurs d’énergie peuvent également être réalisés sur l’article budgétaire d’investissement normal.

5.

5.1. Les grands vecteurs d’un plan d’épargne d’énergie reposent sur des mesures complémentaires (travaux, mesurages, vérification des résultats, aspects comportementaux, gestion HVAC, tels synthétisés dans le plan Développement Durable de la RdB.

5.2. Dans le domaine de son Core-Busines voici les grandes orientations de la Régie des Bâtiments en matière de Développement Durable :

Construire des bâtiments à très basse consommation

La mise en œuvre des objectifs ambitieux fixés au niveau européen des récentes directives et la mise en œuvre du projet de plan national Climat 2013 – 2020 impliquent qu’une évolution profonde des caractéristiques du parc des bâtiments gérés par la RdB intervienne, à moyen terme.

Elle implique également que, dès à présent, des bâtiments à très basse consommation, voire proches de ce qu’on appelle le « Zéro émission » soient étudiés et construits, à titre pilote, parallèlement au processus de location d’immeubles.

Ce dernier se doit, lui aussi, d’inclure dans ses critères de sélection une place de plus en plus importante à la consommation énergétique.

La RdB entreprend actuellement ce type d’initiative et installera dans ces bâtiments les capteurs nécessaires de manière à suivre les paramètres significatifs en matière de consommation, de confort thermique, etc…

D’autre part, le service d’études de la RdB, actualise régulièrement les exigences à appliquer, en termes de performances de nouveaux bâtiments.

Apporter « un plus » significatif en matière de DD. lors des opérations de rénovation d’ensemble

Ce type d’approche est amené à se développer également dans le domaine de la rénovation des bâtiments.

La rénovation permet, en effet, de limiter l’énergie grise des matériaux par rapport à un procédé de « démolition-reconstruction ». Ne perdons toutefois pas de vue que le parc immobilier de la RdB est constitué d’un grand nombre d’immeubles anciens aux caractéristiques architecturales remarquables, voire faisant l’objet d’un classement auprès des Monuments et sites et que les possibilités d’interventions sur l’enveloppe de déperditions sont faibles.

Pour ces bâtiments, les efforts doivent porter sur une optimalisation de la production de l’émission de chaleur et sur la régulation, sans oublier, bien entendu, l’optimalisation des équipements électriques à très basse consommation.

Parmi les mesures destinées à utiliser rationnellement l’énergie dans les bâtiments existants, figurent traditionnellement les « diagnostics énergétiques » du bâtiment et de ses équipements, les études et investissements de travaux relatifs à l’amélioration de l’enveloppe des bâtiments et de ses équipements, ainsi que l’amélioration de la conduite des installations.

Ces mesures, se basant sur une approche raisonnée de la situation sur place, sont susceptibles d’apporter des économies, parfois substantielles.

La RdB a organisé, depuis plusieurs dizaines d’années, ce type de diagnostic, d’études et des travaux, soit par moyen propre, soit, plus récemment, en partenariat avec la sa FEDESCO. L’expérience a toutefois montré que des interventions ciblées purement « URE » sont parfois onéreuses si elles ne s’intègrent pas dans un processus plus global de rénovation d’ensemble.

La démarche et la stratégie de la RdB s’orientent de plus en plus à privilégier le choix de bâtiments qui font l’objet d’une rénovation d’ensemble et d’y apporter « un plus » significatif en matière de DD. : La RdB entend y appliquer les directives précitées.

De surcroît, ces démarches entendent dépasser le cadre des aspects purement énergétiques concernés par les directives, pour s’intégrer dans un contexte global du Développement Durable.

Un « canevas DD », outil de synthèse, a été élaboré à ce sujet par la cellule « Énergie & D.D » de la RdB à destination des auteurs de projets et des acteurs immobiliers.

6. Il y a quatre ans, la Cellule « Énergie & Développement Durable » a procédé une opération pilote au sein du siège de son institution, à savoir les bâtiments Toison d’Or et Jourdan situés à Bruxelles, afin de réduire les consommations d'énergie dans ces bâtiments loués et afin, ainsi, de montrer le rôle exemplaire des pouvoirs publics en matière d'efficience énergétique. En effet, il est souvent mentionné, en matière d'Utilisation Rationnelle de l'Énergie, la voie d'investissement en travaux. Or, il existe avant tout une manière extrêmement efficace de limiter les consommations d'énergie liées à l'occupation de bâtiment. Il s'agit d'actions ciblées sur le comportement des occupants et sur la bonne gestion des équipements thermiques et électriques, notamment la limitation des températures intérieures. Ces récentes initiatives ont apporté des résultats spectaculaires, sans investissement.

Dans ce contexte et dans le cadre de la poursuite des actions qu'elle a prises au sein de son siège, la Régie des Bâtiments lance actuellement une nouvelle action (dont l'impact prévisible sera une économie supplémentaire de l'ordre de 10 %) : il s'agit de la désignation au sein de chaque service, d'un responsable « énergie » s'assurant de l'optimalisation des équipements HVAC et d'électricité et notamment du respect des consignes de températures dans chaque bureau.

Cette procédure sera lancée dans dans quelques mois.

Il entre dans les intentions de la Cellule « Énergie & Développement Durable » de la Régie des Bâtiments, d'élargir à certains autres bâtiments ce type d'initiative.

7.

7.1. La réponse adéquate aux exigences européennes élevées, à savoir la directive 2009/28 relative à l’énergie renouvelable et le plan d’action contraignant l’accompagnant lequel vise une proportion de 13 % d’énergie renouvelable à l’horizon 2020, implique d’avoir une vision globale des grandes évolutions à organiser, à l’échelle du parc des bâtiments fédéraux.

Un pas important vient d’être franchi à ce sujet : il concerne le futur marché de fourniture de gaz et d’électricité pour tous les bâtiments gérés par la RdB, à partir de 2013. La rédaction du cahier spécial des charges s’est résolument inscrite dans une optique de Développement Durable.

Cette dernière a orienté le marché de fournitures d’électricité vers un pourcentage de 100 % d’électricité verte. De plus, et vu les services ajoutés à la simple fourniture d’énergie, les fournisseurs de gaz et d’électricité verront leur rôle élargi à celui d’un partenaire de ses clients, partenaire qui œuvrera à optimaliser le processus de fourniture concerné par le marché, en limitant sans relâche et au mieux les besoins à couvrir. Ces services ajoutés devraient en effet permettre de réduire, par une aide à la gestion, les consommations.

A titre d’exemple :

  • Électricité : contrôle des consommations électriques de nuit et de weekend et mise en place de programmes d’actions pour réduire celles-ci ;

  • Gaz : examen des signatures énergétiques disponibles à partir du programme informatique EIS de la RdB dont notamment contrôle des consommations de gaz, en dehors de la saison de chauffe.

7.2. D’autre part, la mise en œuvre de ce contrat permettra de franchir un nouveau pas dans la connaissance précise des organigrammes et des points d’énergie et des consommations d’énergie, non seulement par complexes mais également par occupant. Gérer c’est, avant tout connaître.

Ceci devrait permettre d’organiser une stratégie de mise en place de dispositifs de compensation de CO2 par des unités de production d’électricité installées, de manière rationnelle, dans des zones dédicacées à la production d’énergie alternative ; Ainsi, on pourrait tendre, de manière globale, vers l’objectif fixé en optimalisant, par l’effet d’échelle, les ressources financières disponibles.

La RdB estime que l’expérience de mise à disposition de toitures plates de bâtiments existants pour l’installation de panneaux photo-voltaïques gérés par les concessionnaires (travaux de 10 000m2 de panneaux installés en Flandre) devrait être élargie à la mise à disposition de surface au sol (donc en dehors des emprises au sol des bâtiments) de manière à éviter les incidences possibles de ce placement sur les toitures existantes (infiltrations d’eau, résistance insuffisante des structures de toiture, risques liés à des électrocution en cas d’incendie, etc…) et à pouvoir traiter de plus grandes surfaces.

De tels complexes existent dans le parc géré par la Régie des Bâtiments. Une expérience pilote devrait être prochainement entreprise à Dourbes.

1. De Regie der Gebouwen (RdG) werkt momenteel een actieplan af voor Duurzame Ontwikkeling. Zoals de naam zegt zal dit plan verder gaan dan louter een beperking van de energieverbruiken (laatstgenoemd aspect werd uiteraard opgenomen). Wat betreft de energiebesparingen is de doelstelling om op termijn te beantwoorden aan de Europese vereisten hierover. Dit plan vormt trouwens het uitgangspunt van de acties die worden ondernomen en de acties en procedures in het kader van de aanvraag tot het behalen van het EMAS-label, die zal plaatsvinden in 2013.

Dit plan bevat de doelstellingen die gepreciseerd worden in bijlage 1.

2.

2.1. Eenheidsprijzen van de verbruiken/m²

Het antwoord op de eerste vraag van het geachte lid impliceert dat er voldoende representatieve stalen beschikbaar zijn van de betreffende parameters. Het gaat om:

  • de energieverbruiken;

  • de organigrammen van de energiepunten (welk leveringspunt levert stroom aan welke delen van de gebouwen);

  • de oppervlakten.

Een dergelijke analyse bestond vroeger op het einde van de jaren 80: De Regie der Gebouwen maakte toen een gedetailleerd energiekadaster op van 1 547 complexen, goed voor 3.125 constructie-eenheden uit haar gebouwenpark. Deze analyse kwam uit op een quotum van 310 kWh/m² verwarmde nuttige oppervlakte voor het verwarmingsverbruik. Aan de huidige kostprijs is dit: 310 x 0,05 = 15,5 euro/nuttige m².

Het gaat hier om de “nuttige oppervlakte”, zoals gedefinieerd in de tabel in bijlage 2. Deze komt overeen met de “Primaire Oppervlakte” uit de Europese prenorm “pr EN15221-6 Facility Management Part 6 – Area and Space measurement”.

Inmiddels is het gebouwenpark van de RdB aanzienlijk geëvolueerd en deze analyse werd niet navenant bijgewerkt.

2.2. Evolutie van de verbruiksratio's

Sinds 2008 beschikt de Cel Energie en Duurzame Ontwikkeling van de RdG over voldoende betrouwbare en volledige verbruiksgegevens om representatieve stalen of gebouwpercelen samen te stellen. Deze maken het mogelijk om vanaf 2008 tendensen vast te stellen in de verbruiken van het gebouwenpark op het vlak van verwarming (eerste onderstaande tabel) elektriciteit (tweede onderstaande tabel).

De verwarmingsverbruiken (uitgedrukt in kWh) worden teruggebracht tot “standaard” weersomstandigheden.

Bij de verwarmingsgegevens gaat het om bruto bezettingsoppervlakten (*) of “extra-muros” oppervlakten. Deze omvatten zowel de verwarmde als de niet-verwarmde oppervlakten.

Verwarmingsverbruiken (gas & stookolie)

2008 

kWh: 170.004.496

m²: 1.945.942

kWh/m²: 87.4

/m² : 4,37

2009

kWh : 169.536.448

m² : 1.924.263

kWh/m² : 88.1

/m² : 4,405 

2010

kWh : 161.722.825

m² : 1.935.134

kWh/m² : 83.6

/m² : 4,18

 

2011

kWh : 185.193.896

m² : 1.897.007

kWh/m² : 97.6

/m² : 4,88

Elektriciteitsverbruiken

2008 

kWh : 162.317.495

m² : 3.320.878

kWh/m² : 48.9

/m² : 5,868 

2009

kWh : 168.103.082

m² : 3.249.510

kWh/m² : 51.7

/m² : 6,204 

2010

kWh : 166.151.044

m² : 3.258.153

kWh/m² : 51

/m² : 6,12

2011

kWh : 161.494.765

m² : 3.226.563

kWh/m² : 50.1

/m² : 6,012

(*) De jaarlijkse oppervlakteschommelingen voor ieder gebouwperceel zijn toe te schrijven aan de gewijzigde bezetting van sommige gebouwen doorheen de vier jaren.

2.3. Organisatie voor 2013

In 2012 heeft de Regie der Gebouwen een globaal contract uitgeschreven van twee keer drie percelen betreffende de gas- en elektriciteitsleveringen voor de drie gewesten voor de bevoorrading van alle gebouwen die de Regie beheert en diverse federale instellingen 1/3.

Deze maatregelen zullen het mogelijk maken om al deze verbruiken zeer nauwkeurig op te volgen.

Parallel hiermee voert de RdG in het kader van de EPB-certificaties bijkomende metingen uit om ook over gegevens te beschikken betreffende de verwarmde oppervlakten extra-muros en betreffende de “nuttige” verwarmde oppervlakte (PA), zodat de analyses kunnen worden uitgebreid. Deze nieuwe statistische analyses zullen pas in de loop van 2013 beschikbaar zijn.

3.

3.1. Jaarlijks wordt aan de Regie der Gebouwen een investeringskrediet van twee miljoen euro (art.533.03) toegekend voor de uitvoering van werken en studies voor projecten die bijdragen tot energiebesparingen in de federale overheidsgebouwen en die beheerd worden door de cel “Energie & Duurzame Ontwikkeling”.

De terugverdientijd van de investeringen ligt in de orde van tien jaar. Dit betekent dat de besparing per schijf van één jaar in de orde ligt van 0,2 miljoen euro/jaar.

Het betreft onder meer investeringen die worden besteed aan de isolatie van daken, zoldervloeren en verwarmingsbuizen, de vervanging van oude stookketels door correct gedimensioneerde hoogrendementsketels, de optimalisering en/of vervanging van de regelsystemen voor de verwarming, de optimalisering van de airconditioning en/of de ventilatie, de plaatsing van isolerende beglazing (k=0,7 à 1,1) (eventueel met de vervanging van de ramen). De in bijlage 2 bijgevoegde grafiek geeft een weergave van de investeringen duurzame ontwikkeling die gezamenlijk gerealiseerd werden door Fedesco en de Regie der Gebouwen gedurende de periode 2009-2010-2011.

3.2. In het plan voor Duurzame Ontwikkeling legt de Regie der Gebouwen de verschillende doelstellingen vast op dit vlak. Dit plan wordt momenteel afgewerkt binnen de Regie der Gebouwen.

Naar aanleiding van de beslissing van de ministerraad van 1 juni 2011 betreffende het actieplan om het energie- en waterverbruik terug te dringen, wil de Regie der Gebouwen de zogenaamde 20/20/20-doelstellingen van de Europese Unie bereiken, of , als de gerealiseerde inspanningen al hun vruchten afwerpen, zelfs beter doen dan deze doelstellingen. Om dit niveau te bereiken, zouden de volgende bijkomende doelstellingen naar voor geschoven worden:

  • Sensibiliseringsacties voor de bezettende diensten en optimalisering van de richtlijnen inzake onderhoud:

  • Diensten die betrekking hebben op de con¬tracten 2013 voor gas- en elektriciteits-levering:

  • Optimalisatie van de gebruikte kantooroppervlakten

  • Energiebewuste renovatie van gebouwen en constructie van energiezuinige gebouwen.

De doelstellingen zouden op kort termijn (2014-2015) kunnen worden bereikt, de volgende op middenlang termijn (2018-2019). De Regie der Gebouwen schat dat via deze acties, de uitstoot van bij de 40 000 ton CO2 op termijn kan worden vermeden.

4. Zoals aangegeven in punt 3 hiervoor, beschikt de Regie der Gebouwen in het kader van de kredieten die jaarlijks worden toegekend op artikel 533.03, over een budget van twee miljoen euro voor de behandeling van dit soort dossier. Dit budget is tijdens de jongste vijf jaar niet geëvolueerd.

Daarnaast kan de Regie der Gebouwen voor deze projecten een beroep doen op Fedesco met wie ze een partnershipovereenkomst gesloten heeft. De tussenkomst van deze vennootschap kan gaan van een analyse van de behoeftes tot de volledige opvolging van de technische fases van een project.

Bovendien kan Fedesco volledig of gedeeltelijk tussenkomen in de financiering met een terugbetaling gespreid over meerdere jaren door de gebruiker op basis van jaarlijks gerealiseerde besparingen.

Deze werkwijze is ook gekend als “systeem van derde investeerder” of “derdepartijfinanciering”.

De investeringsmiddelen die momenteel ingezet worden kunnen als toereikend worden beschouwd aangezien energiebesparende investerinvesteringen ook gerealiseerd kunnen worden op het normale budgettaire investeringsartikel.

5.

5.1. De grote lijnen van een energiebesparingsplan berusten op bijkomende maatregelen (werken, metingen, controle van de resultaten, gedragsgebonden aspecten, HVAC-beheer) die samengevat worden in het plan voor Duurzame Ontwikkeling van de RdG.

5.2. In haar corebusiness past de Regie der Gebouwen de volgende richtsnoeren toe inzake Duurzame Ontwikkeling:

Energiezuinige gebouwen optrekken

Om de ambitieuze doelstellingen te behalen die vastgelegd werden in recente Europese richtlijnen moet er op middellange termijn drastisch gesleuteld worden aan de eigenschappen van het gebouwenpark dat door de Regie beheerd wordt.

Daarom lopen er vandaag ook proefprojecten waarbij bijzonder energiezuinige ontwerpen onderzocht en gebouwd worden

die dicht in de buurt komen van de zogenaamde “nuluitstoot”. Parallel hiermee worden er ook gebouwen gehuurd.

Ook daarbij wordt het energiegebruik een alsmaar belangrijker selectiecriterium.

De RdG is momenteel druk in de weer met dergelijke initiatieven en zal in deze gebouwen sensoren plaatsen om de significante parameters inzake energieverbruik, warmtecomfort, .... op te volgen.

Bovendien verscherpt de studiedienst van de RdG regelmatig het lijstje met prestatie-eisen voor nieuwe gebouwen.

Bij totaalrenovaties een duidelijke meerwaarde bieden op het vlak van duurzame ontwikkeling

Deze aanpak moet natuurlijk ook doorgetrokken worden naar de renovatie van gebouwen.

Voor renovatie is immers minder grijze energie nodig dan voor de afbraak en heropbouw van een gebouw. Maar we mogen natuurlijk niet vergeten dat het gebouwenpark van de RdG aardig wat oude gebouwen telt met uitzonderlijke architecturale kenmerken. Sommige ervan zijn zelfs beschermd door de Commissie voor Monumenten en Landschappen, zodat de mogelijkheden om in te grijpen op het verlieslatend omhulsel bijzonder beperkt zijn.

Voor die gebouwen wordt er gestreefd naar een optimalisering van de productie en van de warmte-uitstoot, naar een juiste afstelling van de installaties, en niet te vergeten naar een optimalisering van elektrische toestellen met zeer laag verbruik.

Tot de maatregelen inzake rationeel energiegebruik in de bestaande gebouwen behoren traditioneel de “energiediagnoses” van het gebouw en zijn installaties, de studies en de investeringen inzake werken voor de verbetering van het omhulsel van het gebouw en de installaties evenals de verbetering van de besturing van de installaties.

Deze maatregelen, die gebaseerd zijn op een rationele aanpak van de toestand ter plaatse, maken het mogelijk om soms aanzienlijke besparingen door te voeren.

De RdG organiseert reeds sinds tientallen jaren dit soort diagnoses, studies en werken, ofwel met eigen middelen, ofwel, meer recent, in partnership met nv FEDESCO. Maar uit ervaring weten we dat doelgerichte interventies die louter mikken op rationeel energiebeheer somspeperduur uitvallen wanneer ze geen deel uitmaken van een algemene totaalrenovatie.

Daarom kiest de RdG in haar aanpak en strategie steeds meer voor totaalrenovaties die een duidelijke meerwaarde bieden op het vlak van duurzame ontwikkeling en waarop ze de voorgenoemde richtlijnen wil toepassen.

Deze inspanningen gaan bovendien veel verder dan de louter energetische aspecten van de richtlijnen en passen in een ruimere context van duurzame ontwikkeling.

De cel “Energie en DO” van de RdG heeft hierover een “stramien voor duurzame ontwikkeling” uitgewerkt dat bestemd is voor ontwerpers en spelers op de vastgoedmarkt.

6. Vier jaar geleden is de Cel “Energie & Duurzame Ontwikkeling” overgegaan tot een pilootoperatie in de zetel van zijn instelling, namelijk de gebouwen Gulden Vlieslaan en Jourdan te Brussel, teneinde het energieverbruik in deze gehuurde gebouwen te verminderen en zo op het vlak van energie-efficiëntie een voorbeeldfunctie uit te oefenen voor de overheidsdiensten. In het kader van het Rationeel Energiegebruik wordt vaak gewezen op de methode van investeringen door uitvoering van werken. Maar er bestaat bovenal een enorm efficiënte methode om het energieverbruik als gevolg van het gebruik van een gebouw te verminderen, meer bepaald door acties die gericht zijn op het gedrag van de gebruikers en op het goede beheer van de thermische en elektrische installaties, meer bepaald door de beperking van de binnentemperatuur.

Deze recente initiatieven hebben spectaculaire resultaten opgeleverd, zonder investering.

In deze context en in het kader van de voortzetting van de acties die ze heeft ondernomen in haar zetel, lanceert de Regie der Gebouwen momenteel een nieuw initiatief (waarvan de verwachte impact een bijkomende besparing van 10 % zal zijn) : het betreft de aanstelling van een energieverantwoordelijke in elke dienst die zorgt voor het optimaliseren van de HVAC- en elektriciteitsinstallaties en in het bijzonder het respecteren van de temperatuurinstellingen in elk lokaal.

Deze procedure zal binnen enkele maanden van start gaan.

De Cel “Energie & Duurzame Ontwikkeling” van de Regie der Gebouwen is van plan om dit soort initiatieven uit te breiden naar bepaalde andere gebouwen.

7.

7.1. Om een gepast antwoord te geven op de strenge Europese eisen (meer bepaald Richtlijn 2009/28 ter bevordering van energie uit hernieuwbare bronnen en het actieplan waarbij gestreefd wordt naar een aandeel van 13 % hernieuwbare energie in België tegen 2020), is er een globale visie nodig betreffende de belangrijkste veranderingen die moeten doorgevoerd worden binnen het federale gebouwenpark.

Er werd zopas een belangrijke stap in deze richting gezet: het gaat om een nieuwe opdracht om vanaf 2013 gas en elektriciteit te leveren aan alle gebouwen die door de RdG beheerd worden. De opmaak van het bestek paste volledig in de optiek van duurzame ontwikkeling.

Zo mikt de opdracht voor de levering van energie op 100 % groene stroom. Maar de dienstverlening gaat verder dan louter energielevering. De rol van de gas- en elektriciteitsleveranciers werd uitgebreid: als een volwaardig partner staan ze hun klanten met raad en daad bij met het oog op de optimalisering van het leveringsproces waarop de opdracht betrekking heeft. Daarbij zien ze er non-stop op toe dat de energiebehoeften zo laag mogelijk blijven. Deze extra dienstverlening in de vorm van hulp bij het beheer van het energieverbruik zou de verbruiken naar beneden moeten halen.

Bijvoorbeeld:

  • Elektriciteit: controle van de nacht- en weekendverbruiken en actieprogramma's om deze verbruiken terug te dringen;

  • Gas: onderzoek van de beschikbare energiehandtekeningen door middel van de EIS-software van de RdG waarmee onder meer de gasverbruiken buiten het stookseizoen kunnen worden gecontroleerd;

7.2.

Dit contract betekent tevens een nieuwe stap voorwaarts naar een betere kennis van de organigrammen, de energiepunten en de energieverbruiken en dit niet alleen per complex, maar ook per gebruiker. Bij energiebeheer draait alles rond kennis.

Hierdoor zou een strategie voor CO2-compensatie kunnen worden uitgewerkt. Daarbij worden op rationele wijze elektriciteitsproductie-eenheden geplaatst in zones die specifiek bedoeld zijn om alternatieve energie op te wekken;

Zo zouden we globaal gezien in de buurt kunnen komen van de vastgelegde doelstelling door via schaalbesparingen de beschikbare financiële middelen te optimaliseren.

De RdB meent dat het experiment waarbij concessiehouders zonnepanelen plaatsen op de platte daken van bestaande gebouwen (in Vlaanderen werden er 10 000 m² zonnepanelen geplaatst) zou moeten doorgetrokken worden naar de begane grond (dus buiten de vloeroppervlakte van de gebouwen). Daarbij zou grondoppervlakte ter beschikking worden gesteld om eventuele problemen te vermijden die zich voordoen wanneer zonnepanelen op daken geplaatst worden (waterinsijpeling, dakstructuren die onvoldoende sterk blijken, gevaar voor elektrocutie in geval van brand, enz.). Een bijkomend voordeel is dat hierdoor grotere oppervlakten kunnen worden behandeld.

Het gebouwenpark dat door de Regie der Gebouwen beheerd wordt bevat dergelijke complexen. Een proefproject zal binnenkort van start gaan in Dourbes.