SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2011-2012 Zitting 2011-2012
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12 janvier 2012 12 januari 2012
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Question écrite n° 5-5173 Schriftelijke vraag nr. 5-5173

de Bert Anciaux (sp.a)

van Bert Anciaux (sp.a)

à la vice-première ministre et ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances

aan de vice-eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen
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Cyberhaine - Campagne - Objectifs - Organisation - Partenaires Cyberhaat - Campagne - Doelstellingen - Organisatie - Partners 
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lutte contre la discrimination
racisme
Internet
criminalité informatique
Unia
sensibilisation du public
police
police locale
Myria
bestrijding van discriminatie
racisme
internet
computercriminaliteit
Unia
bewustmaking van de burgers
politie
gemeentepolitie
Myria
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12/1/2012Verzending vraag
6/3/2012Antwoord
12/1/2012Verzending vraag
6/3/2012Antwoord
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Question n° 5-5173 du 12 janvier 2012 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-5173 d.d. 12 januari 2012 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

La police fédérale et locale vient de lancer une campagne contre la cyberhaine. Elle collabore à cette fin avec le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme, lequel a ouvert près de 250 dossiers à ce sujet en 2010.

Je voudrais avant tout saluer cette initiative et en souligner la pertinence.

Voici mes questions à ce sujet.

1) Quels sont les objectifs concrets de la campagne ? Comment sa réussite sera-t-elle mesurée, sur la base de quels facteurs critiques de réussite ? Quels sont les instruments et méthodes mis en œuvre ? Quand la campagne prend-elle fin ? Qui orchestre cette campagne ?

2) Outre le Centre pour l'égalité des chances, d'autres partenaires sont-ils associés à la campagne ? Si oui, lesquels ?

3) Une collaboration avec les médias a-t-elle été envisagée, par exemple avec la presse écrite ?

4) Dispose-t-on de données relatives, par exemple, au profil des personnes qui sèment la cyberhaine ? La police dispose-t-elle d'études scientifiques à ce sujet et, si oui, de quelles études s'agit-il et quels en sont les résultats ?

 

Recent lanceerde de federale en de lokale politie een campagne tegen cyberhaat. Hiervoor wordt samengewerkt met het Centrum voor Gelijkheid van Kansen en Racismebestrijding (CGKR), dat in 2010 bijna 250 dossiers hieromtrent opende.

Ik wil voorafgaand aan deze schriftelijke vraag mijn appreciatie voor dit initiatief uitdrukken en de relevantie en noodzaak ervan bijtreden.

Hierover de volgende vragen:

1) Welke concrete doelstellingen stelt deze campagne zich? Hoe zal het succes ervan worden gemeten, op basis van welke kritieke succesfactoren? Welke instrumenten en methodes worden er ingezet? Wanneer eindigt de campagne? Wie regisseert deze campagne?

2) Werden er - naast het CGKR - nog andere partners betrokken? Zo ja, welke?

3) Werd er gedacht aan een samenwerking hieromtrent met de media, bijvoorbeeld de geschreven pers?

4) Bestaan er gegevens over bijvoorbeeld de profielen van mensen die zich aan cyberhaat bezondigen? Beschikt de politie hieromtrent over wetenschappelijk onderzoek, en zo ja welk en met welke resultaten?

 
Réponse reçue le 6 mars 2012 : Antwoord ontvangen op 6 maart 2012 :

L'honorable membre trouvera ci-dessous réponse à ses questions.

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a. Les objectifs:

Bien souvent, les personnes recevant des mails à caractère haineux, sexiste, homophobe, raciste, etc, ne détectent pas toujours le caractère répréhensible du message (parfois subtilement caché derrière une blague ou des données chiffrées qui semblent justes et irréfutables). Ceux-ci risquent alors de transférer à leur tour ce mail non perçu comme haineux.

Il est dès lors primordial d’informer et de sensibiliser les membres des services de police et, de manière générale, le citoyen. Le but est de les amener à la réflexion quant aux mails qu’ils ont transférés à l’ensemble de leurs contacts, sans avoir vérifié s’ils contenaient des informations erronées ou s’ils véhiculaient des propos violant les lois antidiscrimination et antiracisme du 10 mai 2007.

La campagne a également pour objectif de donner des outils (comment répondre à l’émetteur ? que faire avec ce genre de mails ? comment les analyser et savoir si c’est vrai ou non, etc) et ce, via le diaporama téléchargeable et les infos sur le site « cyberhate.be » du centre pour l’égalité des chances et sur le site mosaic de la police. Des affiches et des stickers avec le logo « stop cyberhate » ont également été réalisés et distribués.

b. Données mesurables de l’effet de cette campagne ?

On peut mesurer les effets de cette campagne de sensibilisation grâce au téléchargement du diaporama « shocking » :

Depuis le lancement de la campagne (9 janvier 2012), le diaporama a été vu à 695 reprises en français et 88 fois en néerlandais sur le site cyberhate.be. Nous attribuons peut-être cette différence au fait que la campagne a été plus visible dans les médias francophones que néerlandophones.

La page Cyberhate du Centre a, quant à elle été consultée 8 174 fois en français (dont 5 836 de visiteurs uniques) et à 8 085 reprises en néerlandais (dont 6 351 de visiteurs uniques).

Le Centre a aussi remarqué une augmentation sensible des signalements à l’égard des mails en chaine depuis le lancement de la campagne. vingt-trois signalements ont été comptabilisés depuis le 9 janvier 2012, dix du côté francophone et treize du côté néerlandophone. Certaines personnes (francophones) n’hésitaient d’ailleurs pas à mentionner qu’elles contactaient le Centre après avoir vu la séquence de l’émission de la RTBF « On n’est pas des pigeons » consacrée à la campagne cyberhate. D’autres souhaitaient, suite à ce programme, obtenir des informations complémentaires sur la meilleure manière de lutter contre la cyberhaine.

Cette campagne, logée sur le site « Mosaic », site du service égalité et diversité de la police fédérale, a reçu 135 visites rien que pour le mois de janvier.

D’autres indicateurs nous permettent de mesurer l’impact de cette campagne :

Différents projets voient le jour comme une action menée, par exemple, par un agent de quartier dans la zone de Gembloux.

Des demandes d’affiches et de stickers supplémentaires ont été adressées par certaines entités de police et la Défense a montré un intérêt pour mener le même genre d’actions auprès de leurs membres du personnel.

c. Instruments et méthodes ?

L’idée du diaporama est d’utiliser le même outil que les émetteurs de ces mails en chaine à caractère haineux à savoir un diaporama qui peut être envoyé comme mail en chaine.

La police a utilisé les canaux de communication mis à sa disposition (info nouvelles, intranet, site de la police, affiches, stickers et interviews à la presse).

d. Clôture de la campagne ?

Le projet n’a pas de date de limite fixée. Il est prévu que le groupe poursuive sa campagne comme des « piqûres de rappel » au sein de la police via des infoflashs, infonouvelles, des infos disponibles sur les sites précités.

e. Qui conduit la campagne ?

Un groupe de travail issu du réseau diversité de la police intégrée organisé et animé par le service égalité et diversité de la police fédérale a mené cette campagne. Ce groupe de travail est composé de différents partenaires de la police locale, fédérale et du centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme.

2. Autres partenariats ?

Il n’y a pas eu d’autres partenaires externes que le centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme.

3. Collaboration presse ?

Les collaborations ont eu lieu avec la presse écrite (La dernière heure, de Standaard, Het Laatste Nieuws, Le Soir Magazine, La Libre Belgique) et les médias audiovisuels (Radio2, Radio contact, RTBF (« On n’est pas des pigeons »), classic21 et pureFM).

4. Profil ? Recherches ?

Aucune recherche ou analyse n’a été faite par la police ni par le centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme.

Het geachte lid vindt hieronder het antwoord op zijn vragen.

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a. De objectieven:

Personen die mails ontvangen met een haatdragende, seksistische, homofobe, racistische, enzovoort karakter detecteren vaak niet de afkeurenswaardige aard van de boodschap (soms subtiel verborgen achter een grap af achter cijfermatige gegevens die op het eerste gezicht juist en onweerlegbaar lijken). De kans bestaat erin dat zij op hun beurt die mail die zij als niet haatdragend percipiëren doorsturen.

Het is dus van het allergrootste belang om de personeelsleden van de politiediensten te informeren en te sensibiliseren, maar ook in het algemeen, de burger. Doelstelling is om hen te laten nadenken over de mailberichten die zij naar al hun contacten hebben overgemaakt zonder ook maar de inhoud te hebben nagekeken op foute informatie of op gewelddadige uitlatingen die een inbreuk zijn tegen de antiracismewet van 30 juli 1981 (gewijzigd door de wet van 10 mei 2007) en de antidiscriminatiewet van 10 mei 2007.

De campagne beoogt eveneens hulpmiddelen te verstrekken (hoe de zender te beantwoorden? Wat aanvangen met zulke mails? Hoe ze te analyseren en ze op hun waarheidsgehalte te toetsen?, enzovoort) en dit via een diavoorstelling en informatie die van de website “cyberhate.be” van het Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding en van de website Mosaic van de politie kan worden gedownload.

b. Meetbare effecten van deze campagne ?

De effecten van deze sensibiliseringscampage kunnen worden gemeten aan de hand van het aantal keren dat de diavoorstelling wordt gedownload.

Sinds de lancering van de campagne (9 januari 2012) werd de diavoorstelling op de website cyberhate.be 695 keren bekeken in het Frans en 88 keren in het Nederlands. Wij schrijven dit verschil misschien toe aan het feit dat de campagne meer zichtbaar was in de Franstalige dan in de Nederlandstalige media.

De webpage Cyberhate van het Centrum echter werd 8 174 keren in het Frans geraadpleegd (waarvan 5 836 unieke bezoekers) en 8 085 keren in het Nederlands (waarvan 6 351 unieke bezoekers).

Sinds de lancering van de campagne heeft het Centrum ook een gevoelige stijging van signaleringen van kettingmails vastgesteld. Er werden sinds 9 januari 2012 drieëntwintig signaleringen geteld, tien aan Franstalige zijde en dertien aan Nederlandstalige zijde. Bepaalde personen (Franstalige) laten trouwens niet na te vermelden dat zij het Centrum hebben gecontacteerd na het bekijken van de uitzending “On n’est pas des pigeons” die aan cyberhate werd gewijd. Anderen wensten, als gevolg van dit programma, aanvullende informatie te verkrijgen over de beste manier om te strijden tegen cyberhate.

Deze campagne op de website Mosaic van de Dienst gelijkheid en diversiteit van de federale politie werd 135 keer bezocht in de loop van januari.

Andere indicatoren die ons toelaten om de impact van de campagne te meten:

Na deze campagne zagen al verschillende projecten het licht zoals een actie van een wijkagent van de zone Gembloux.

Een aanvraag voor bijkomende affiches en zelfklevers in bepaalde eenheden van de politie en belangstelling van Defensie om een gelijkaardige actie te voeren ten aanzien van hun personeelsleden.

c. Instrumenten en methodes ?

De idee achter de diavoorstelling bestaat erin om dezelfde middelen te gebruiken als de initiatiefnemers zelf van haatdragende mails met diavoorstellingen.

De politie heeft die communicatiekanalen gebruikt die zij ter beschikking heeft (infonieuws, intranet, website van de politie, affiches, zelfklevers en interviews met de pers).

d. Einde van de campagne ?

Er werd geen einddatum voor het project vastgesteld. Men heeft voorzien dat de groep de campagne verderzet bij wijze van “herinneringsprikken” bij de politie via infoflash, infonieuws, informatie op de bovengenoemde websites.

1.e. Wie leidt de campagne ?

Een werkgroep van het Netwerk diversiteit van de geïntegreerde politie georganiseerd en begeleid door de Dienst gelijkheid en diversiteit van de federale politie heeft deze campagne in het getouw gezet. Deze werkgroep is samengesteld uit verschillende partners van de lokale en federale politie en van het Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding.

2. Andere partnerschappen ?

Naast het Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding waren er geen andere partners betrokken.

3. Samenwerking met de pers ?

Er is samengewerkt met de geschreven pers (La Dernière Heure, De Standaard, Het Laatste Nieuws, Le Soir Magazine, La Libre Belgique) evenals met de audiovisuele media (Radio2, Radio Contact, RTBF (“On n’est pas des pigeons”), Classic21 en PureFM).

4. Profiel ? Onderzoek ?

Geen enkel onderzoek of geen enkele analyse werd door de politie uitgevoerd; door het Centrum voor gelijkheid van kansen en voor racismebestrijding evenmin.