SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2011-2012 Zitting 2011-2012
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28 décembre 2011 28 december 2011
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Question écrite n° 5-4960 Schriftelijke vraag nr. 5-4960

de Bert Anciaux (sp.a)

van Bert Anciaux (sp.a)

à la ministre de la Justice

aan de minister van Justitie
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Détecteur de mensonges - Utilisation - État d'avancement Leugendetector - Gebruik - Stand van zaken 
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enquête judiciaire
gerechtelijk onderzoek
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28/12/2011Verzending vraag
21/12/2012Antwoord
28/12/2011Verzending vraag
21/12/2012Antwoord
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Question n° 5-4960 du 28 décembre 2011 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-4960 d.d. 28 december 2011 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Le détecteur de mensonges a été utilisé récemment dans une affaire de disparition et d'assassinat pendante depuis longtemps. Mes questions relatives au détecteur de mensonges sont les suivantes :

1) Quel cadre légal permet-il l'utilisation du détecteur de mensonges lors de l'interrogatoire des suspects ?

2) Quelle est la fréquence d'utilisation du détecteur de mensonges dans les enquêtes pénales ? J'aimerais les chiffres annuels pour la période de 2006 à 2010. Comment ces chiffres ont-ils évolué et comment peut-on interpréter cette évolution ?

3) De combien et de quels appareils disposons-nous ? Sont-ils étalonnés ou standardisés et dans l'affirmative, quel est le cadre légal ?

4) Qui se sert de ces détecteurs de mensonges ? Quelles formations ces agents ont-ils suivies ? Ces formations sont-elles accréditées et/ou suffisamment étayées scientifiquement ?

5) Quelles sont les normes en usage pour juger que le résultat du test par détecteur de mensonges est suspect ? S'agit-il de paramètres, critères et échelles acceptés internationalement et prouvés scientifiquement ? Dans l'affirmative, quels sont-ils, qui les accepte et par qui sont-ils prouvés scientifiquement ?

6) Quelles sont les principales caractéristiques positives et négatives de l'utilisation d'un détecteur de mensonges ?

 

Recent werd de leugendetector aangewend bij een lang aanslepende verdwijning- en moordzaak. Over het gebruik van de leugendetector de volgende vragen:

1) Binnen welke wettelijke context past het gebruik van een leugendetector bij het ondervragen van verdachten?

2) Hoeveel wordt de leugendetector aangewend in strafonderzoeken, dit per jaar, voor de periode 2006-2010? Hoe evolueerde dit aantal en hoe kan deze evolutie worden verklaard?

3) Over hoeveel en welke toestellen gaat het? Zijn deze geijkt of gestandaardiseerd en zo ja, binnen welk wettelijk kader?

4) Wie bedient deze leugendetectoren, welke opleiding genoten de testers en zijn deze opleidingen geaccrediteerd en/of voldoende wetenschappelijk onderbouwd en geregeld?

5) Welke standaarden hanteert men om het resultaat van een leugendetectortest als verdacht te beoordelen? Gaat het hier over internationaal aanvaarde en wetenschappelijk bewezen parameters, criteria of schalen? Zo ja, welke, van wie, door wie?

6) Waar schuilen de belangrijkste positieve en negatieve eigenschappen van het gebruik van een leugendetector?

 
Réponse reçue le 21 décembre 2012 : Antwoord ontvangen op 21 december 2012 :

1. Sur la base des informations émanant de la Police fédérale, voici la réponse que je peux vous communiquer. Il existe des recommandations concernant le polygraphe, lesquelles figurent dans la circulaire ministérielle relative à l’utilisation du polygraphe dans la procédure pénale, dont le texte est repris dans la circulaire COL 03/2003 du 6 mai 2003 du Collège des Procureurs généraux près les Cours d’appel. Cette circulaire comprend en outre deux annexes. Il y a également un addendum du 30 mai 2003 à la COL 03/2003, qui contient le document « La polygraphie et l'enquête judiciaire ». La circulaire décrit cette technique policière comme une technique d'audition policière spéciale.  

Une audition réalisée à l’aide du polygraphe demeure par conséquent une audition au sens des articles 47bis et 70bis du Code d'instruction criminelle. Les dispositions de ces articles doivent être scrupuleusement observées lors d’une telle audition. Sur la base de l’article 5, dernier alinéa, de la loi sur la fonction de police, et de l’article 102, 3°, de la loi du 7 décembre 1998 organisant un service policier intégré, structuré à deux niveaux, l’audition réalisée à l’aide du polygraphe doit être considérée comme une mission de police judiciaire spécialisée, relevant de la compétence de la police fédérale. En outre, la circulaire veille au respect des prescriptions de l'article 112ter du Code d’instruction criminelle concernant l’enregistrement audiovisuel. 

Il convient par ailleurs de mentionner l’arrêt de la Cour de cassation du 15 février 2006 (Cass. 15 février 2006, Rev. Dr. Pén. Crim. 2006, 682 ; R.W. 2006-2007, 1039, note F. Goossens et Ph. Traest) qui contient une jurisprudence importante pour ce qui est de la polygraphie. L’arrêt précise que le test du polygraphe ne méconnaît ni la présomption d'innocence ni les droits de la défense. Les conclusions d’un test du polygraphe sont laissées à l'appréciation souveraine du juge qui décide en fait de les suivre ou non pour mesurer le crédit qu'il attache plus particulièrement à l'audition que ce test concerne.

2. Il ressort du tableau 1 (voir annexe 1) que l’évolution est en hausse constante. Cela s’explique en partie par les percées et les aveux obtenus dans le passé ainsi que par l’exclusion d’éventuels suspects dans des dossiers judiciaires. Le proverbe « On n’aime que ce qu’on connaît » est tout à fait approprié en l’occurrence. Plus on utilise cette technique, plus on souhaite l’appliquer. Les magistrats et les juges d’instruction y recourent de plus en plus. Si cela permet de faire une percée dans un dossier judiciaire, l’on continue à y recourir. Le polygraphe permet de donner une orientation et de faire aboutir une instruction, conjointement avec d’autres éléments.

 3. Quatre appareils Lafayette LX 4000 (marque américaine) ont été achetés. Il n’existe aucun cadre légal. Toutefois, le fabricant prévoit périodiquement (tous les 6 mois) un test de calibrage ou test d’étalonnage sur l’appareil et les composants utilisés. Qui plus est, le logiciel de l’appareil réalise avant chaque test exécuté une sorte d’autotest. Un check-up visant à vérifier que tout fonctionne.  

4. Il existe à l’heure actuelle 5 membres de la Police judiciaire fédérale qui réalisent ces tests pour les services de la police locale et fédérale, à chaque fois à la demande d’un magistrat (juge d’instruction, procureur du Roi, magistrat fédéral).
Ces 5 agents de police ont été formés à Ottawa au Collège canadien de police CCP. Cette formation de 12 semaines est contrôlée par l’American Polygraph Association. L’école en question est accréditée. La formation de polygraphiste a été contrôlée et reconnue par les universités canadiennes. Elle est suivie d’un an de suivi sur le terrain et ce n’est qu’après avoir réussi que le brevet de « polygraph examiner » est décerné. En outre, les polygraphistes doivent suivre une formation complémentaire bisannuelle de 40 heures pour garder leur reconnaissance. Le CCP est une école de police canadienne reconnue dépendant de la Gendarmerie royale du Canada, qui donne des formations à la police locale, provinciale et fédérale. La technique suivie par les polygraphistes est la plus utilisée à travers le monde et repose sur de très solides bases scientifiques. 

5. Les polygraphistes belges sont membres de l’APA ainsi que de la « Canadian Association of Police Polygraphists CAPP ». Ils utilisent le « Utah numerical scoring system ». Le « National Criminal Justice Reference Service » publie à ce sujet des études réalisées par les prof. Dr. B.G. Bell, D.C. Raskin, C.R. Honts et J.C. Kircher, où l’on indique une fiabilité et une validité scientifiques élevées de la méthodologie de plus de 90 %. 

6. Les caractéristiques positives sont les suivantes. Le polygraphe est une technique spéciale d’audition policière qui donne une orientation. Il permet de réduire les coûts (en excluant d’éventuels suspects, des moyens policiers complémentaires tels que l’observation, l’écoute téléphonique, etc. ne sont pas nécessaires). Cette technique est normalisée. Chaque test est effectué de la même manière par chaque polygraphiste. L’enregistrement audiovisuel du test tout entier garantit une transparence totale. Les graphiques et enregistrements audiovisuels obtenus sont déposés comme pièces à conviction, outre le procès-verbal dressé par le polygraphiste. 

Les caractéristiques négatives sont les suivantes. Cette technique ne peut s’appliquer à tout. On est limité dans les questions. L’on note des temps d’attente trop longs pour certains dossiers ou certaines demandes en raison d’un manque de personnel du service. Il convient en outre de tenir compte de la subsidiarité et de la proportionnalité des demandes.

Nombre de tests par année (2000-2011) / Aantal testen per jaar (2000-2011)





2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Total/Totaal

0

60

192

249

277

318

331

356

385

366

439

501

Anvers/Antwerpen

0

2

20

12

12

21

15

18

26

16

20

31

Arlon/Aarlen

0

0

1

9

1

4

0

8

3

9

3

2

Bruges/Brugge

0

2

10

15

10

14

8

11

19

13

12

27

Brussel

0

4

15

7

19

24

19

17

13

22

5

15

Bruxelles

0

10

11

21

8

6

6

6

5

3

10

13

Charleroi

0

6

12

20

7

12

33

21

26

10

34

24

Termonde/Dendermonde

0

3

6

4

4

7

30

32

21

43

52

64

Dinant

0

0

4

3

10

9

6

12

20

13

24

16

Gand/Gent

0

9

7

22

51

49

34

41

50

39

55

70

Hasselt

0

0

3

2

3

3

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0

2

0

3

1

Huy/Hoei

0

0

3

4

9

8

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8

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3

7

7

Ypres/Ieper

0

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9

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1

5

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14

14

13

12

16

Courtrai/Kortrijk

0

0

6

4

17

10

24

23

39

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41

37

Louvain/Leuven

0

0

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29

28

17

28

38

45

42

60

Liège/Luik

0

5

4

8

4

10

11

4

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1

1

4

Marche-en-Famenne

0

0

0

0

3

4

3

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10

Malines/Mechelen

0

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6

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Mons/Bergen

0

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6

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1

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Namur/Namen

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Neufchateau

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2

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Nivelles/Nijvel

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9

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Oudenaarde

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Tongres/Tongeren

0

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16

16

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Tournai/Doornik

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21

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Turnhout

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14

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Verviers

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Furnes/Veurne

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4



1. Op basis van informatie afkomstig van de Federale Politie kan ik u het volgende meedelen: er bestaan aangaande de polygraaf aanbevelingen die vervat zijn in de ministeriële omzendbrief betreffende het gebruik van de polygraaf in de strafrechtspleging waarvan de tekst is opgenomen in de omzendbrief COL. 03/2003 van 6 mei 2003 van het College van procureurs-generaal bij de hoven van Beroep. Deze omzendbrief bevat tevens twee bijlagen. Er is tevens een addendum van 30 mei 2003 bij COL. 03/2003 van 30 mei 2003 die het document “de polygrafie en het gerechtelijk onderzoek” bevat. In de omzendbrief wordt deze politietechniek als een bijzondere vorm van politieverhoor omschreven.  

Een verhoor verricht met behulp van de polygraaf blijft bijgevolg een verhoor in de zin van de artikelen 47bis en 70bis van het Wetboek van Strafvordering. Het daarin bepaalde moet bij een dergelijk verhoor nauwgezet in acht worden genomen. Op grond van artikel 5, laatste lid, van de wet op het politieambt, alsmede van artikel 102, 3°, van de wet van 7 december 1998 tot organisatie van een geïntegreerde politiedienst, gestructureerd op twee niveaus, moet het verhoor met behulp van de polygraaf worden beschouwd als een gespecialiseerde opdracht van gerechtelijke politie, behorend tot de bevoegdheid van de federale politie. Bovendien wordt het in de omzendbrief waakzaam geacht om de voorschriften van artikel 112ter van het Wetboek van Strafvordering over de audiovisuele opname in acht te nemen. 

Verder valt het arrest van het Hof van Cassatie van 15 februari 2006 (Cass. 15 februari 2006, Rev. Dr. Pén. Crim. 2006, 682; R.W. 2006-2007, 1039, noot F. Goossens en Ph. Traest) te vermelden die belangrijke rechtspraak bevat omtrent de polygrafie. In het arrest wordt gepreciseerd dat de polygraaftest noch het vermoeden van onschuld, noch de rechten van de verdediging miskent. De gevolgtrekkingen uit een polygraaftest worden aan de onaantastbare beoordeling van de rechter overgelaten, die in feite beslist om er al dan niet een gevolg aan te geven naargelang het vertrouwen dat hij in die test stelt.

2. Uit Tabel 1 (zie bijlage 1) kan worden afgeleid dat de evolutie nog steeds in stijgende lijn is. Dit wordt deels verklaard door de in het verleden bekomen doorbraken, bekentenissen alsook het uitsluiten van eventuele verdachten in gerechtelijke dossiers. Het spreekwoord onbekend is onbemind is hier zeer passend. Hoe meer men er gebruik van maakt, hoe meer men het wil toepassen. Magistraten, onderzoeksrechters maken er meer en meer gebruik van. Het is richtinggevend en stuurt mede met andere elementen een gerechtelijk onderzoek naar zijn finaliteit. 

3. Er zijn vier aangekochte toestellen Lafayette LX 4000. (Amerikaans merk), er is geen wettelijk kader voorzien doch via de fabrikant gebeurt periodiek (6 maanden) een kalibratie test of ijkingstest op het toestel en de gebruikte componenten. Tevens voert de software van het toestel vóór elke uitgevoerde test een soort self-test. Een check-up dat alles werkt.  

4. Er zijn thans 5 leden van de Federale Gerechtelijke Politie die deze tests uitvoeren ten behoeve van zowel lokale als federale politiediensten, telkens in opdracht van een magistraat. (onderzoeksrechter, procureur des Konings, federale magistraat).

Deze 5 politiemensen werden in de Canadian Police College CPC te Ottawa-Canada gevormd. Deze 12 weken durende vorming wordt door de American Polygraph Association nagekeken en is een geaccrediteerde school. De polygraph examiners cursus werd door de Canadese universiteiten nagekeken en erkend. Hierop volgt een één jaar opvolging op het terrein waarna pas bij welslagen het brevet van polygraph examiner wordt verleend. Daarenboven dienen de polygrafisten om hun erkenning te behouden een tweejaarlijkse bijkomende vorming van 40 uur te blijven volgen. De CPC is een Canadese erkende politieschool afhankelijk van de Royal Canadian Mounted Police waarin zowel lokale, provinciale alsook federale politie opleidingen worden gegeven. De door de polygrafisten gevolgde techniek wordt wereldverspreid het meest gebruikt en geniet een hoge wetenschappelijke onderbouw. 

5. De Belgische polygrafisten zijn lid van APA alsook van de Canadian Police Polygraph Association CAPP. Zij gebruiken de ‘Utah numerical scoring system’. De National Criminal Justice Reference Service publiceert daaromtrent studies gedaan door Prof. Drs.: B.G. Bell, D.C. Raskin, C.R. Honts, J.C. Kircher waarin een hoge wetenschappelijke betrouwbaarheid van meer dan 90 % betrouwbaarheid en validiteit van de methodiek staat. 

6. De positieve eigenschappen zijn de volgende: het is sturend, een richtinggevende bijzondere verhoortechniek door de politie. Het is kostenbesparend (bij uitsluiting van mogelijke verdachten, geen bijkomende politiemiddelen zoals observatie, afluisteren telefoon, e.d. nodig). De standaardisatie van de techniek. Elke test wordt door elke polygrafist op eenzelfde wijze uitgevoerd. De audiovisuele opname van het gehele gebeuren garandeert een totale transparantie. De bekomen grafieken, audiovisuele opnamen worden als overtuigingsstukken neergelegd, naast het door de polygrafist opgesteld proces-verbaal.  

De negatieve eigenschappen zijn de volgende: het is niet op alles toepasbaar. Men is beperkt in de vraagstelling. De in bepaalde dossiers of aanvragen te lange wachttijden ten gevolge van de onderbezetting van de dienst. Men dient tevens rekening te houden met subsidiariteit en proportionaliteit van de aanvragen.

Nombre de tests par année (2000-2011) / Aantal testen per jaar (2000-2011)





2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Total/Totaal

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60

192

249

277

318

331

356

385

366

439

501

Anvers/Antwerpen

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2

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12

12

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Arlon/Aarlen

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Bruges/Brugge

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Bruxelles

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Charleroi

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Termonde/Dendermonde

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4

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Dinant

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Gand/Gent

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Huy/Hoei

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Courtrai/Kortrijk

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Louvain/Leuven

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Liège/Luik

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Mons/Bergen

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Namur/Namen

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Neufchateau

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Oudenaarde

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Turnhout

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Furnes/Veurne

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