SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2011-2012 Zitting 2011-2012
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23 décembre 2011 23 december 2011
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Question écrite n° 5-4585 Schriftelijke vraag nr. 5-4585

de Bert Anciaux (sp.a)

van Bert Anciaux (sp.a)

à la vice-première ministre et ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances

aan de vice-eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen
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Contrôles de police - Alertes - "Police Spotter" - Sources d'informations Politiecontroles - Waarschuwingen - "Police Spotter" - Informatiebronnen 
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sécurité routière
contrôle de police
réglementation de la vitesse
alcoolisme
téléphone mobile
communication mobile
verkeersveiligheid
politiecontrole
snelheidsvoorschriften
alcoholisme
mobiele telefoon
mobiele communicatie
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23/12/2011Verzending vraag
25/4/2012Antwoord
23/12/2011Verzending vraag
25/4/2012Antwoord
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Question n° 5-4585 du 23 décembre 2011 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-4585 d.d. 23 december 2011 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Les journaux régionaux flamands font de la publicité à tort et à travers à longueur de pages pour des organisations telles que « Police Spotter ». Ce service envoie 24 heures sur 24, moyennant paiement d'une redevance mensuelle, des alertes relatives entre autres aux contrôles d'alcoolémie et aux radars fixes et mobiles. Il s'agit d'alertes et d'informations routières « interactives » diffusées par le biais du smartphone. Il suffit d'envoyer un sms contenant le message « POLITI » au n° 8882 et il est aussi possible de télécharger l'application « PoliceSpotter ».

Ce type d'organisations vise carrément à éviter les nécessaires contrôles de police ou à s'y soustraire. Les radios publiques et commerciales diffusent certes aussi des informations sur les actions policières, mais « Police Spotter », lui, met en lumière des contrôles de police imprévus et tenus secrets.

On ne peut qualifier cela autrement que de boycottage des enquêtes de police, d'incitation à commettre des excès de vitesse et à abuser de l'alcool tout en prenant malgré tout le volant, l'esprit tranquille.

1) Comment la ministre évalue-t-elle et apprécie-telle cette forme de contournement des nécessaires contrôles effectués par les services de police ?

2) Autoriser de telles pratiques ne revient-il pas à faire un pied de nez aux services de police qui doivent mener la lutte contre les fous de vitesse et les chauffeurs en état d'ivresse ?

3) Comment explique-t-elle l'efficacité de ces organisations, comment parviennent-elles à se fournir ces informations secrètes ?

4) Peut-elle assurer que ces organisations ne se procurent pas les informations auprès des services de police eux-mêmes ? Suffisamment de contrôles internes sont-ils effectués à cet égard ?

5) Compte-t-elle prendre des mesures pour interdire ce type d'activités qui ridiculisent les contrôles de police ?

 

De Vlaamse streekkranten maken te pas en vooral te onpas paginabreed reclame voor organisaties zoals "Police Spotter". Op voorwaarde van maandelijkse betalingen waarschuwt deze service 24 uur op 24 over onder andere alcoholcontroles en vaste en mobiele radarcontroles, dit via "interactieve" waarschuwingen en wegeninfo op je smartphone. Het volstaat om een sms te zenden met POLITI naar het nr. 8882 en tevens kan de "PoliceSpotter" worden gedownload.

Dit soort organisaties zorgt dus regelrecht voor het ontduiken of voorkomen van noodzakelijke controles door de politie. Ook de openbare en de commerciële radiostations informeren over politieacties, maar "PoliceSpotter" brengt dus geheime en onverwachte controles van de politie aan het licht.

Dit kan dit niet anders worden bestempeld dan als het boycotten van politieonderzoeken, het aanzetten van snelheidsovertredingen en dusdanig het stimuleren van het overmatig drinken van alcohol om zich toch met een gerust gemoed in het verkeer te begeven:

1) Hoe evalueert en apprecieert de geachte minister deze vorm van het ontduiken van noodzakelijke controles van de politiediensten?

2) Wordt door het toelaten van deze praktijken geen neus gezet naar de vele politiediensten die de strijd aanbinden met snelheidsduivels en dronken chauffeurs?

3) Hoe verklaart zij de efficiëntie van deze organisaties, op welke wijze geraken ze aan de geheime informatie?

4) Heeft zij zekerheid dat deze organisaties hun informatie niet halen bij de politiediensten zelf? Worden hierover voldoende interne controles uitgevoerd?

5) Zal zij stappen ondernemen om deze vorm van het ridiculiseren van politiecontroles te verbieden?

 
Réponse reçue le 25 avril 2012 : Antwoord ontvangen op 25 april 2012 :

1. Nous devons tout d’abord nous poser la question de savoir dans quelle mesure l’information diffusée par cette organisation est efficace. Pour autant que nous le sachions, il n’y a ni études ni enquêtes disponibles à ce sujet. De plus, l’annonce de contrôles est une partie intégrante des mesures préventives qui sont prises. Certains contrôles sont communiqués par la police à dessein, mais souvent, sans mentionner la date et l’heure précises du contrôle.

2. Si l’on pouvait déjà démontrer que toute l’information est effectivement correcte, ce que contestent les services de police, alors les contrôles perdent effectivement de leur efficience et de leur efficacité pour les utilisateurs de ces applications. Mais, encore une fois, aucune étude n’indique que ces annonces – provenant dans de nombreux cas de firmes commerciales- sont exactes et correctes. Elles ne garantissent jamais que ceux qui les utilisent ne seront pas contrôlés à d’autres endroits, étant donné que ces firmes n’ont pas de vue d’ensemble de tous les contrôles.

3. La plupart des organisations puisent leurs informations chez les utilisateurs mêmes et probablement au moyen de bases de données dans lesquelles sont consignés les endroits où des dispositifs de contrôle sont régulièrement annoncés. En principe, les fonctionnaires de police et le personnel civil qui travaille à la police sont liés par le secret professionnel. Cela n’exclut pas que des contrôles puissent être dévoilés, avec le risque de poursuites tant pénales que disciplinaires que cela implique.

Le réseau d’ »indicateurs » au sein des services de police serait très étendu: 195 zones de police locales et des postes de circulation de la police fédérale de la route auraient chacun leur propre planning, de plus, dans certains cas, l’initiative est laissée au chef d’équipe ou à celui qui dirige le dispositif d’en choisir la position. Ceci peut se faire de manière ad hoc, mais la plupart du temps, cela s’effectue au moyen d’une liste d’endroits qui sont non seulement adéquats en fonction du phénomène à combattre (vitesse – conduite sous influence) mais aussi sûrs et pratiques pour les membres du personnel qui y sont affectés.

Il n’existe pas de base de données centrale au niveau régional ou fédéral contenant un aperçu de tous les points de contrôle, de sorte qu’une telle source ne peut pas non plus être consultée.

4. Je réfère à la réponse à la question 3.

Il est pratiquement impossible de contrôler préalablement s’il y a une fuite d’information. Si l’on constate qu’il y a effectivement fuite d’informations au profit de telles organisations, une enquête sera ouverte. Non seulement la violation du secret professionnel mais aussi la corruption de membres du personnel qui aurait été rémunéré par une telle organisation aurait des conséquences très importantes.

5. Je n'ai pas les moyens pour interdire de manière préventive les informations sur les médias sociaux. Les services responsables fixent, dans de tels cas, pour le mieux des accords avec les administrateurs des réseaux sociaux à ne pas communiquer cette information.

Actuellement, il y a aussi les directives concernant l'utilisation des nouveaux médias sociaux. Il y a maintenant, au sein de la police, un groupe de travail afin de veiller à une meilleure approche de l'utilisation des nouveaux médias sociaux, afin d'éviter de telles choses.

1. We moeten ons eerst en vooral de vraag stellen hoe effectief de informatie is die door deze organisaties wordt verspreid. Hierover zijn bij ons weten geen studies of onderzoeken beschikbaar. Bovendien is het melden van controles op zich een onderdeel van de preventieve maatregelen die getroffen worden. Sommige controles worden door de politie doelbewust gecommuniceerd, echter meestal zonder een juiste datum en uur van de controle te vermelden.

2. Indien er al zou kunnen aangetoond worden dat alle informatie inderdaad correct is, wat de politiediensten ontkennen, dan missen de controles voor de gebruikers van deze toepassingen inderdaad efficiëntie en effectiviteit. Maar nogmaals, geen enkele studie wijst erop dat deze meldingen van – in veel gevallen commerciële ondernemingen - accuraat en correct zijn. Zij waarborgen nooit dat hun gebruikers alsnog niet zouden kunnen gecontroleerd worden op andere locaties, aangezien zij geen overzicht hebben over alle controles.

3. De meeste organisaties halen hun informatie bij de gebruikers zelf en vermoedelijk aan de hand van databanken waarin de plaatsen worden opgenomen waar regelmatig controledispositieven gemeld worden. In principe zijn politiebeambten en het burgerpersoneel dat bij de politie werkt gebonden door het beroepsgeheim. Dit sluit niet uit dat er toch controles gelekt worden met het risico op vervolging, zowel strafrechtelijk als tuchtrechtelijk.

Het netwerk van “tipgevers” van binnen de politiediensten zou zeer groot kunnen zijn: 195 lokale politiezones en de verkeersposten van de federale wegpolitie hebben elk hun eigen planning, waarbij in sommige gevallen het initiatief wordt overgelaten aan de ploegoverste of de leidinggevende van het dispositief om de opstelplaats te kiezen. Dit kan ad hoc gebeuren, maar meestal aan de hand van een lijst van plaatsen, die niet alleen relevant zijn in functie van het te bestrijden fenomeen (snelheid – rijden onder invloed), maar ook veilig en praktisch te gebruiken zijn door de ingezette personeelsleden.

Er bestaat geen enkele centrale databank op regionaal of federaal niveau met een overzicht van alle controlepunten, zodat ook een dergelijke bron niet raadpleegbaar is.

4. Ik verwijs naar het antwoord op vraag 3.

Voorafgaande controleren of er informatie gelekt wordt, is vrijwel onmogelijk te realiseren. Indien er vastgesteld wordt dat er inderdaad informatie gelekt werd naar dergelijke organisaties, dan zal er een onderzoek volgen. Niet alleen de schending van het beroepsgeheim, maar ook corruptie van personeelsleden die hiervoor zouden vergoed worden door een dergelijke organisatie, heeft verregaande gevolgen.

5. Ik beschik niet over middelen om preventief informatie te verbieden op de sociale media. De verantwoordelijke diensten maken in dergelijke gevallen best afspraken met de beheerders van de sociale netwerken om deze informatie niet te verspreiden.

Er zijn nu ook richtlijnen omtrent het gebruik van de nieuwe sociale media en er is een werkgroep bij de politie om te zorgen voor een betere aanpak van het gebruik van de nieuwe sociale media, met het oog op het vermijden van dergelijke problemen.