SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
________________
Session 2011-2012 Zitting 2011-2012
________________
23 décembre 2011 23 december 2011
________________
Question écrite n° 5-4544 Schriftelijke vraag nr. 5-4544

de Bert Anciaux (sp.a)

van Bert Anciaux (sp.a)

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

aan de vice-eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid, belast met Beliris en de Federale Culturele Instellingen
________________
Placement de prothèses de la hanche De plaatsing van kunstheupen 
________________
chirurgie
matériel médical
qualité du produit
chirurgie
medisch en chirurgisch materiaal
kwaliteit van het product
________ ________
23/12/2011 Verzending vraag
20/3/2012 Antwoord
23/12/2011 Verzending vraag
20/3/2012 Antwoord
________ ________
Réintroduction de : question écrite 5-2819 Réintroduction de : question écrite 5-2819
________ ________
Question n° 5-4544 du 23 décembre 2011 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-4544 d.d. 23 december 2011 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Bien que s'agissant toujours d'une opération chirurgicale grave, le placement d'une ou de deux prothèses de la hanche est devenu une routine. Des milliers de personnes ont retrouvé leur mobilité grâce à ce type de prothèse. La plupart ont pratiquement totalement récupéré et continuent, après une solide rééducation, à pouvoir se déplacer sans problème pendant de nombreuses années.

Ce sujet a été traité récemment dans les médias. Deux articles ont attiré mon attention. Tout d'abord, il semble qu'il y ait de très grandes différences au niveau de la qualité des prothèses. Toutes les prothèses de hanche ne sont pas durables. Bien que l'on connaisse à présent les causes de ces différences de qualité, on continue quand même à tester différents types et modèles de prothèses. Ces pratiques ont conduit à une deuxième constatation, à savoir que la Belgique est considérée comme une excellente zone d'expérience où l'on distingue les bons et les mauvais types et modèles. Cela bénéficie surtout aux pays qui ont des assurances maladie privées, par exemple les États-Unis. La solidité de notre système social permet un remboursement de la majeure partie des coûts, prothèse comprise. Les grandes compagnies d'assurance peuvent tirer profit des leçons apprises par la Belgique et probablement encore d'autres pays d'Europe occidentale.

Tout cela ne résonne pas d'emblée comme une belle et édifiante histoire.

La ministre reconnaît-elle qu'il y a d'importantes différences de qualité, qui ne sont pas toujours liées à des différences de prix, entre les différents types et modèles de prothèses de hanche placées en Belgique ? Comment la ministre explique-t-elle que l'on place toujours beaucoup de prothèses de hanche dont on sait qu'elles sont moins résistantes que d'autres ? Comment la ministre justifie-t-elle le fait que cette connaissance explicite ne soit pas rendue publique pour que le patient - dans ce cas, le consommateur - et la sécurité sociale ne subissent pas les conséquences, notamment les coûts, d'une prothèse de hanche de moins bonne qualité ? Comment la ministre explique-t-elle l'acharnement avec lequel les mauvais modèles continuent quand même à être utilisés ? La ministre envisage-t-elle des campagnes d'information spécifiques qui profiteront au patient et à la sécurité sociale ?

La ministre confirme-t-elle que, dans de nombreux cas, le placement de modèles de prothèses nouveaux ou plutôt inconnus se fait dans le but d'apprendre davantage sur la qualité de ces nouveaux modèles ? Dans l'affirmative, comment la ministre évalue-t-elle et apprécie-t-elle cette décision ? Dans la négative, quels arguments permettent-ils à la ministre d'infirmer cette théorie ?

 

Het plaatsen van één of twee kunstheupen evolueerde tot een weliswaar zware maar vooral routinematige heelkundige ingreep. Duizenden mensen herwinnen door zo'n kunstheup hun mobiliteit. Velen herstellen quasi volledig en blijven na een stevige revalidatieperiode nog jarenlang mobiel.

Recent berichtten de media hierover. Daarbij vielen twee berichten op. Ten eerste blijkt er een erg groot verschil in de kwaliteit van de prothesen. Niet alle kunstheupen bewijzen zich even duurzaam. Daarbij kent men ondertussen de oorzaken waardoor de kwaliteitsverschillen worden veroorzaakt. Toch blijft men diverse types en modellen uitproberen. Deze praktijken leidden naar een tweede vaststelling, namelijk dat België wordt beschouwd als een uitstekende experimenteerzone, waar goede en slechte types en modellen worden gediscrimineerd. Dit gebeurt vooral in het voordeel van landen met private ziekteverzekeringen, bijv. de Verenigde Staten. Ons stevig sociaal systeem zorgt immers voor een terugbetaling van het grootste deel van de kosten, prothese inbegrepen. Uit de lessen die België - en wellicht nog andere West-Europese landen leren, kunnen grote verzekeringsfirma's hun profijt trekken.

Dit alles klinkt niet meteen als een mooi en stichtend verhaal.

Beaamt de Minister dat er grote kwaliteitsverschillen - die niet altijd gekoppeld aan prijsverschillen - bestaan tussen de verschillende types en modellen van kunstheupen die in België worden geplaatst? Hoe verklaart de Minister dat er toch nog altijd vele heupprothesen worden geplaatst waarvan men weet dat ze beduidend minder duurzaam zijn dan andere? Hoe verdedigt de Minister het feit dat deze expliciete kennis niet publiek wordt gemaakt, zodat de patiënt - in dit geval ook consument - maar ook de sociale zekerheid niet opdraait voor de gevolgen, waaronder de kosten, van een minder goede kunstheup? Welke verklaring geeft de Minister aan de hardnekkigheid waarmee relatief slechte modellen toch overleven? Plant de Minister hieromtrent concrete informatieacties, waardoor patiënt en sociale zekerheid baat zullen hebben?

Bevestigt de Minister dat in vele gevallen het plaatsen van nieuwe of eerder onbekende prothesen geschiedt met de optie hierdoor te leren over de kwaliteit van deze nieuwe modellen? Zo ja, hoe evalueert en apprecieert de Minister deze vaststelling? Zo niet, met welke argumenten kan de Minister deze hypothese ontkrachten?

 
Réponse reçue le 20 mars 2012 : Antwoord ontvangen op 20 maart 2012 :

Je tiens tout d’abord à préciser que l’étude de la Mutualité chrétienne (MC) de fin 2009 a montré que les résultats belges concernant la durée de vie des prothèses correspondent à ceux du registre sur la hanche suédois qui enregistre d’ailleurs les meilleurs résultats au niveau mondial.

Différents projets en la matière sont en cours.

L’Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI) a, en collaboration avec l’association belge d’orthopédie et de traumatologie, dressé le registre eCare-ORTHOpride ‘ORTHOpride "ORTHOpedic Prosthesis Identification Data". Opérationnel depuis 2009, ce système permet aux orthopédistes d’enregistrer, sur base volontaire, les informations relatives au placement de prothèses de la hanche et du genou en vue d’avoir un ‘registre belge des prothèses articulaires’.

L’objectif de ce registre est d’améliorer la qualité des soins et des résultats cliniques pour le patient grâce au contrôle de ces appareils orthopédiques après leur commercialisation.

Ce registre belge des prothèses permettra à terme que les procédures d’opération soient globalement suivies par le secteur et que le matériel soit évalué tant par le secteur que l’assurance maladie. Ce registre permettra également d’évaluer la qualité les différentes prothèses de hanches, mais aussi les autres prothèses articulaires comme les prothèses de genou.

Les communiqués auxquels vous vous référez se basent sur les résultats de la récente étude de la MC sur les prothèses de hanches totales.

Une des recommandations de cette étude concerne le fait de rendre obligatoire l’utilisation du registre, pour arriver ainsi à un registre national complet. Les résultats de cette étude plaident également pour que ces interventions soient concentrées dans les mains d’un plus petit nombre de chirurgiens spécialisés – et peut-être même des hôpitaux -, afin de garantir la qualité des prestations.

Ces recommandations ont été transmises pour avis aux organes compétents à l’INAMI et au Service public fédéral (SPF) Santé publique afin d’aboutir éventuellement à une réglementation.

En outre, en raison de l’actualité concernant les prothèses mammaires PIP, un plan d’action a été lancé en vue d’améliorer la sécurité lors de l’utilisation de dispositifs médicaux implantables. L’objectif est d’assurer une meilleure identification et un meilleur suivi des dispositifs médicaux implantables. Cela se fera au moyen de prise d’échantillons et de contrôles réguliers des dispositifs médicaux et des fabricants.

Je tiens également à rappeler que les derniers rapports du KCE (158A ‘Évaluation clinique des dispositifs médicaux innovants à haut risque avant leur mise sur le marché’) montrent que les nouveaux dispositifs médicaux, comme les prothèses de la hanche, arrivent beaucoup plus vite sur le marché qu’aux USA.

La raison étant qu’en Europe, le fabricant ne doit pas apporter la preuve que le patient sera mieux aidé avec le nouveau dispositif qu’avec l’approche standard.

Le Centre Fédéral d’expertise des Soins de santé examine actuellement avec un certain nombre d’agences-sœurs européennes, quelles études les fabricants doivent présenter avant qu’ils ne puissent commercialiser ces implants et autres nouvelles technologies.

À l’heure actuelle, le taux d’exigence pour ces études cliniques est beaucoup plus bas que pour les médicaments et les données issues de ces études sont peu ou pas inaccessibles.

Le rapport évoqué plus haut recommande également que la sécurité clinique et l’opérationnalité soient suffisamment démontrées avec, de préférence, des études comparatives de haute qualité. Il est également stipulé que les résultats des études doivent aussi être publiquement accessibles.

Toutes ces recommandations pourront être prises en considération lors du renouvellement des directives UE concernant les dispositifs médicaux, et dans la mesure du possible dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action belge.

Ik wil er in de eerste plaats op wijzen dat de CM-studie van eind 2009 aantoonde dat de Belgische resultaten qua levensduur van de protheses overeenstemmen met die van het Zweedse heupregister, dat op wereldvlak overigens de beste resultaten registreert.

Verder lopen er ter zake verschillende projecten.

Zo heeft het Rijksinstituut voor ziekte- en invaliditeitsverzekering (RIZIV) in samenwerking met de Belgische Vereniging voor Orthopedie en Traumatologie het eCare-ORTHOpride "ORTHOpedic Prosthesis Identification Data" register opgesteld. Dit register is operationeel sinds voorjaar 2009 en biedt de orthopedisten de mogelijkheid om, op vrijwillige basis, informatie over de plaatsing van heup- en knieprothesen te registreren, teneinde een “Belgisch register van de gewrichtsvervangingen” aan te leggen.

Dit register wil de zorgkwaliteit en de klinische resultaten voor de patiënt verbeteren, dankzij het toezicht op de orthopedische apparaten nadat die op de markt zijn verschenen.

Dit Belgisch register van gewrichtsprothesen zal er op termijn voor zorgen dat de sector de operatieprocedures globaal volgt en dat zowel de sector als de ziekteverzekering het materiaal evalueren. Door dit register zal men tevens de verschillende heupprothesen, maar ook de andere gewrichtsprothesen zoals de knieprothesen, kunnen beoordelen.

De mediaberichten waarnaar u verwijst, zijn gebaseerd op de resultaten van het recente CM-onderzoek betreffende de totale heupprothesen.

Eén van die aanbevelingen van dit onderzoek betreft het gebruik van het register te laten verplichten, om zo tot een volledig nationaal register te komen. De onderzoeksresultaten pleiten er tevens voor om deze ingrepen bij een kleiner aantal gespecialiseerde chirurgen – en misschien zelfs ziekenhuizen - te concentreren om de kwaliteit van de verrichtingen te waarborgen.

Deze aanbevelingen werden voor advies aan de bevoegde organen binnen het RIZIV en de Federale Overheidsdienst (FOD) Volksgezondheid gezonden om eventueel tot een regelgeving te leiden.

Bovendien is, gezien de actualiteit betreffende PIP-borstprothesen, een actieplan opgestart om het veiligheidsgebruik van implanteerbare medische hulpmiddelen te verbeteren. Het objectief is een betere identificatie en een betere opvolging van implanteerbare medische hulpmiddelen te verzekeren. Dit zal gebeuren door steekproefsgewijze en regelmatige controles van deze medische hulpmiddelen en van de fabrikanten.

Ik wil er ook aan herinneren dat de laatste rapporten van het KCE (158A “De klinische evaluatie vóór markttoegang van innovatieve hoogrisico medische hulpmiddelen”) aantonen dat nieuwe medische hulpmiddelen, zoals heupprothesen, in Europa heel veel vlugger op de markt komen dan in de Verenigde Staten.

Reden is dat de fabrikant in Europa niet moet bewijzen dat de patiënt met het nieuwe hulpmiddel even goed of beter geholpen is dan met de standaardaanpak.

Het Federaal Kenniscentrum voor de Gezondheidszorg onderzoekt momenteel met een aantal Europese zusteragentschappen welke onderzoeken fabrikanten moeten voorleggen voordat zij zulke implantaten en andere nieuwe technologieën op de markt mogen brengen.

Momenteel zijn de vereisten voor klinische studies veel lager dan die voor geneesmiddelen, en de gegevens over die onderzoeken zijn weinig of niet toegankelijk.

Het voornoemde rapport beveelt ook aan dat men de klinische veiligheid en werkzaamheid eerst voldoende zouden moeten bewijzen, liefst met vergelijkende studies van hoge kwaliteit. De resultaten van de studies moeten ook publiek toegankelijk zijn.

Al deze aanbevelingen worden meegenomen tijdens de hernieuwing van de EU-richtlijnen inzake medische hulpmiddelen, en voor zover mogelijk ook in de uitvoering van het Belgische actieplan.