Les Belges nés en 2009 ont une espérance de vie moyenne de près de 80 ans. Les différences homme-femme sont également connues : l'espérance de vie est de 82,43 ans en moyenne pour les femmes, contre 77,15 ans pour les hommes, mais l'écart se réduit. Les chiffres indiquent que l'espérance de vie du Flamand moyen dépasse d'un an celle du Bruxellois moyen et de deux ans celle du Wallon moyen. Ces différences s'expliqueraient surtout par le mode de vie, qui serait moins sain à Bruxelles et en Wallonie. Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes : 1) La ministre approuve-t-elle le bien-fondé des chiffres sur l'espérance de vie des Belges ainsi que les différences en fonction du sexe et de la région ? 2) Dispose-t-elle de données plus détaillées pour expliquer la différence entre les régions ? Approuve-t-elle que la cause principale réside dans le mode de vie ? Dans l'affirmative, quelles conclusions la ministre tire-t-elle de ces constats ? 3) Tire-t-elle d'autres conclusions des chiffres sur l'espérance de vie des Belges ? |
De levensverwachting van Belgen die in 2009 werden geboren ligt gemiddeld op bijna 80 jaar. De verschillen tussen vrouwen en mannen zijn ondertussen bekend. Vrouwen wacht gemiddeld een langer leven (82,43 jaar) tegenover 77,15 jaar voor mannen. Het verschil verkleint wel. Uit deze cijfers blijkt dat de levensverwachting voor de gemiddelde Vlaming een jaar meer bedraagt dan de gemiddelde Brusselaar en twee jaar meer dan de gemiddelde Waal. Verklaringen hiervoor lijken vooral geworteld in de levensstijl, die ongezonder zou zijn in respectievelijk Brussel en Wallonië. Graag kreeg ik een antwoord op de volgende vragen: 1) Beaamt de geachte minister de cijfers over de levensverwachting van de Belgen en de differentiaties naar geslacht en gewest? 2) Beschikt zij over meer gedetailleerde redenen om het verschil tussen de gewesten te verklaren? Beaamt zij dat de redenen hiervoor vooral in de levensstijl dienen gezocht te worden? Zo ja, welke consequenties koppelt de minister aan deze vaststellingen? 3) Koppelt zij nog andere conclusies aan de cijfers over de levensverwachting van de Belgen? |
Les chiffres dont il est question émanent de la
Direction générale Statistique et Information
économique (DGSIE) et ont été calculés
sur la base d’informations provenant du Registre national. En
2009, l’espérance moyenne de vie à la naissance
s’élevait à 79,8 ans.
Chez les femmes, l’espérance de vie est
significativement plus élevée (82,4 années en
moyenne) que chez les hommes (77,2 années). En comparaison
aux chiffres de 1999, l’espérance de vie a globalement
augmenté de 2,3 années (de 77,5 à 79,8 années).
Cette augmentation est plus marquée chez les hommes (de 74,3
années à 77,2 années) que chez les femmes (de
80,1 années à 82,4 années). En d’autres
termes, l’espérance moyenne de vie des hommes continue
à être inférieure à celle des femmes,
mais l’écart qui existe entre les deux se réduit.
En 2009, l’espérance de vie était plus élevée
en Région flamande (soit 80, 7 années d’un point
de vue global) qu’en Région bruxelloise (79,7 années)
et qu’en Région wallonne (78,4 années). En
comparaison aux chiffres de 1999, l’espérance de vie de
la Région flamande augmente légèrement (2,5
années) par rapport celle de la Région de
Bruxelles-capitale (augmentation de 2,1 années) et de la
Région wallonne. Par conséquent, les différences
entre les régions persistent ou augmentent légèrement.
Le couplage de ces données et de celles relatives aux
derniers recensements de 1991 et de 2001 incluant les statistiques
d’immigration et de mortalité provenant du registre
national pour les périodes 1991-2004 et 2001-2004 (donc, une
période de suivi de trois ans après chaque
recensement) permet de cartographier (l’évolution) des
inégalités sociales en matière d’espérance
de vie. Entre 1991 et 2001, l’espérance de vie connait
une augmentation dans tous les groupes d’enseignement, à
l’exception des femmes sans diplôme (chez qui l’on
trouve une diminution de leur espérance de vie de 0,5
années). L’augmentation varie cependant
considérablement en fonction du niveau de formation.
L’augmentation ou même la diminution les moins élevées
sont observées pour les groupes ne possédant pas de
diplôme, l’augmentation la plus importante pour les
groupes ayant suivi une formation supérieure (soit 2,4 années
chez les hommes et 2,2 années chez les femmes), ce qui a pour
conséquence que les inégalités en fonction du
niveau de formation augmentent au cours de la période
concernée. Une formation supérieure n’est donc
pas uniquement synonyme d’espérance de vie plus élevée,
mais implique également que l’espérance de vie
augmente plus rapidement. Il en résulte que les disparités
en matière d’espérance de vie augmentent entre
les niveaux de formation les plus élevés et les moins
élevés. Ces différences s’élèvent
à 7,5 années pour les hommes en 2001 (contre 5,2 en
1191) et 5,9 années pour les femmes (contre 3,2 en 1991).
Un suivi des participants des enquêtes de santé
réalisées en 1997 et 2001 (suivi de la mortalité
jusqu’au 31 décembre 2008) permet d’examiner
quelques unes des causes potentielles à l’origine des
écarts que présentent les espérances de vie.
Les caractéristiques du style de vie constituent l’un
de ces déterminants (tels que collectés dans
l’enquête) et il est possible d’étudier le
rapport entre ces caractéristiques et l’espérance
de vie.
Par conséquent, l’Institut scientifique de santé
publique (ISP) a pu examiner quelle était l’espérance
de vie des personnes qui en 1997 et en 2001 respectivement, avaient
déclaré être fumeur, ex-fumeur ou n’avoir
jamais fumé. Sur la base de ces informations, il a pu être
constaté qu’à l’âge de 15 ans,
l’epérance de vie des hommes qui n’ont jamais
fumé s’élève à 69,1 années.
Chez les ex-fumeurs de sexe masculin, ce chiffre s’élève
à 65,8 années (soit une différence de 3,3
années en comparaison aux hommes qui n’ont jamais
fumé). Chez les hommes fumeurs, (qui ont donc déclaré
être fumeur en 1997 ou 2008), l’espérance de vie
chute à 58,3 années (soit une différence de
10,8 années en comparaison aux hommes qui n’ont jamais
fumé).
Chez les femmes, on retrouve le même type de profil, bien
que moins marqué. Une femme qui n’a jamais fumé
possède à l’âge de 15 ans une espérance
de vie de 71,6 années. Chez les ex-fumeuses, ce chiffre
s’élève à 71,3 années (soit une
différence de 0,3 années). L’espérance de
vie des fumeuses est estimée à 68 années (soit
une différence de 3,6 années). Ausssi l’on peut
en conclure qu’un mode de vie spécifique – dans
ce cas être fumeur ou non-fumeur/avoir été
fumeur – est lié à l’espérance de
vie. Chez les (ex-)fumeurs, l’espérance de vie diminue
tant chez les hommes que chez les femmes. La durée
relativement limitée du suivi (1997-2009) ne permet
actuellement pas encore d’effectuer des calculs fiables pour
chacune des régions séparément.
Il est sans nul doute réjouissant de pouvoir constater que
l’espérance de vie continue à afficher une
hausse. Les progrès de la médecine combinés à
un accès universel aux soins de santé permettent aux
gens de vivre en moyenne plus longtemps qu’auparavant. Il
s’agit incontestablement d’une réalisation
importante d’un état social tel que la Belgique.
Néanmoins, cette évolution nous met également
au devant de défis ; une espérance de vie plus longue
n’est en effet pas toujours synonyme de vie en bonne santé.
Vivre plus longtemps signifie que les personnes âgées
auront davantage et plus longtemps recours aux institutions
spécialisées et aux soins de santé.
Aussi est-il nécessaire d’assurer un suivi continu
de l’évolution de l’espérance de vie, mais
surtout de la qualité de l’espérance de vie en
termes d’espérance de vie en bonne santé. Des
informations ayant trait à cette question nous permettront de
répondre de manière adéquate à ce qui
constitue sans nul doute l’un des défis majeurs de
l’avenir.
Ici, des facteurs tels qu’un mode de vie sain ont une
influence déterminante. De cette manière, l’ISP
calcule que chez les hommes, à l’âge de 15 ans,
la différence entre l’espérance de vie sans
limitations d’activités des fumeurs et celle des
non-fumeurs s’élève à 8,2 années.
Donc, les fumeurs vivent en moyenne non seulement moins longtemps,
mais ils vivent aussi moins longtemps sans limitations d’activités.
Les conséquences du tabagisme sur la mortalité sont
si importantes qu’au final, les fumeurs ont 2,6 années
d’espérance de vie avec incapacité en moins. La
même constatation a été effectuée chez
les femmes. Chez ces dernières, à l’âge de
15 ans, l’espérance de vie sans limitations d’activités
s’élève à 47 ans pour les fumeuses tandis
qu’elle atteint 52 ans chez les non-fumeuses, ce qui
représente une différence de cinq années.
|
De cijfers waarnaar wordt verwezen zijn afkomstig van de
Algemene Directie Statistiek en Economische Informatie (ADSEI) en
werden berekend op basis van informatie van het Rijksregister. In
2009 bedroeg de gemiddelde levensverwachting bij geboorte 79,8 jaar.
De levensverwachting bij vrouwen is beduidend hoger (gemiddeld
82,4 jaar) dan bij mannen (77,2 jaar). In vergelijking met de
cijfers van 1999 steeg de levensverwachting globaal met 2,3 jaar
(van 77,5 naar 79,8 jaar). Deze stijging is meer uitgesproken bij
mannen (van 74,3 jaar naar 77,2 jaar) dan bij vrouwen (van 80,1 jaar
naar 82,4 jaar). De gemiddelde levensverwachting bij mannen is met
andere woorden nog steeds lager dan bij vrouwen, maar het verschil
wordt kleiner.
De levensverwachting was in 2009 hoger in het Vlaamse Gewest
(globaal 80,7 jaar) dan in het Brusselse Hoofdstedelijke Gewest
(79,7 jaar) en het Waalse Gewest (78,4 jaar). Vergeleken met de
cijfers van 1999 stijgt de levensverwachting in het Vlaamse Gewest
iets meer (2,5 jaar) dan in het Brusselse Hoofdstedelijke Gewest
(toename van 2,1 jaar) en het Waalse Gewest (toename van 2,2 jaar).
De verschillen in levensverwachting tussen de gewesten blijven dus
bestaan of nemen licht toe.
Koppeling van deze gegevens en van de gegevens uit de
volkstelling 1991 en 2001 met de migratie – en
mortaliteitsgevens uit het rijksregister voor de periodes 1991-1994
en 2001-2004 (dus een opvolgperiode van drie jaar na elke telling)
laat toe (de evolutie van) sociale ongelijkheden in
levensverwachting in kaart te brengen. Tussen 1991 en 2001 neemt de
levensverwachting in alle onderwijsgroepen toe, behalve bij vrouwen
zonder diploma (daling van hun levensverwachting met 0,5 jaar). De
toename varieert echter aanzienlijk in functie van het
opleidingsniveau. De kleinste toename of zelfs afname wordt
geobserveerd voor de groepen zonder diploma, de grootste toename
voor de groepen met een hogere opleiding (2,4 jaar bij mannen en 2,2
jaar bij vrouwen). Dit heeft als gevolg dat de ongelijkheden naar
opleiding toenemen tijdens de betrokken periode. Een hogere
opleiding betekent dus niet enkel een hogere levensverwachting, maar
houdt ook in dat de levensverwachting sneller stijgt. Het gevolg is
dat de verschillen in levensverwachting tussen de hoogste en de
laagste opleidingsniveaus toenemen. Deze verschillen bedragen 7,5
jaar voor mannen in 2001 (tegenover 5,2 in 1991) en 5,9 jaar voor de
vrouwen (tegenover 3,2 in 1991).
Een opvolging van de deelnemers van de Gezondheidsenquête
1997 en 2001 (opvolging van sterfte tot 31 december 2008) maakt het
mogelijk om enkele mogelijke oorzaken van deze verschillen in
levensverwachting na te gaan. Een van deze determinanten zijn
levensstijlkenmerken (zoals verzameld in de enquête) en de
samenhang van deze kenmerken met de levensverwachting kan worden
bestudeerd.
Zo kon door het Wetenschappelijk Instituut Volksgezondheid (WIV)
worden nagegaan wat de levensverwachting was van personen die,
respectievelijk in 1997 of 2001, aangaven roker te zijn, ex-roker te
zijn of nooit te hebben gerookt. Op basis hiervan kon worden
vastgesteld dat de levensverwachting op de leeftijd van 15 jaar bij
mannen die nooit gerookt hebben 69,1 jaar is. Bij mannelijke
ex-rokers gaat het om 65,8 jaar (een verschil van 3,3 jaar in
vergelijking met mannen die nooit gerookt hebben). Bij mannelijke
rokers (die dus in 1997 of 2008 aangaven rokers te zijn), daalt de
levensverwachting tot 58,3 jaar (een verschil van 10,8 jaar in
vergelijking met mannen die nooit gerookt hebben).
Eenzelfde, maar minder uitgesproken profiel kan bij vrouwen
teruggevonden worden. Een vrouw die nooit heeft gerookt, heeft op de
leeftijd van 15 jaar een levensverwachting van 71,6 jaar. Bij
ex-rokers gaat het om 71,3 jaar (een verschil van 0,3 jaar). Bij
vrouwelijke rokers kan de levensverwachting worden geschat op 68
jaar (een verschil van 3,6 jaar). Er kan dan ook geconcludeerd
worden dat een specifieke levensstijl – in dit geval al dan
niet roken/gerookt hebben – samenhangt met de
levens-verwachting. Zowel bij mannen als bij vrouwen neemt de
levensverwachting af voor (ex-)rokers. De relatief beperkte duur van
de opvolging (1997-2009) maakt het vooralsnog onmogelijk om
afzonderlijke betrouwbare berekeningen te maken voor elk van de
gewesten.
Het is zonder meer een heugelijke zaak te kunnen vaststellen dat
de levensverwachting blijvend een stijgende lijn vertoont. De
medische vooruitgang in combinatie met een universele toegang tot de
gezondheidszorg maakt dat mensen gemiddeld langer leven dan
voorheen. Dit is zonder meer een belangrijke realisatie van een
welvaartstaat zoals België.
Niettemin stelt deze ontwikkeling ons ook voor uitdagingen:
langer leven betekent immers niet altijd langer leven in goede
gezondheid. Langer leven kan dan ook betekenen dat ouderen meer en
langer beroep zullen doen op de gezondheidszorgen en
gespecialiseerde instellingen.
Het blijven opvolgen van de evolutie van de levensverwachting,
maar vooral van de kwaliteit van levensverwachting in termen van
gezonde levensverwachting is dan ook noodzakelijk. Informatie
hierover zal ons toelaten adequaat te antwoorden op wat ongetwijfeld
een van de belangrijkste uitdagingen voor de toekomst is.
Ook hier kunnen factoren zoals (on)gezonde leefstijl een
bepalende invloed hebben. Zo heeft het WIV berekend dat bij mannen
op de leeftijd van 15 jaar het verschil in verwachte levensjaren
zonder beperkingen tussen rokers en niet-rokers 8,2 jaar bedraagt.
Rokers leven dus gemiddeld niet enkel minder lang, ze leven ook
minder lang zonder beperkingen.
Het effect van roken op sterfte is echter zo sterk dat mannelijke
rokers uiteindelijk ook 2,6 jaar levensjaren met beperkingen minder
hebben. Hetzelfde werd waargenomen bij vrouwen. De levensverwachting
zonder beperkingen op de leeftijd van 15 jaar bij vrouwen die roken
is 47 jaar terwijl deze van niet-rokers 52 jaar bedraagt, een
verschil van vijf levensjaren.
|