L'adresse Internet Protocol (adresse IP) est un numéro unique attribué aux ordinateurs et autres appareils reliés à Internet qui peuvent ainsi communiquer entre eux grâce à une sorte de langage standard. Diverses personnes prédisent déjà depuis un certain temps la pénurie d'adresses Internet. L'organisation Internet Assigned Numbers Authority (IANA), responsable de la distribution des adresses IP, aurait distribué 4,3 milliards d'adresses IP ces dernières années. Ces dernières adresses sont actuellement réparties entre diverses organisations qui les distribuent à leur tour. Le distributeur européen Réseaux IP Européens (RIPE) a reçu sa part d'adresses et les a mises sur le marché. D'ici le mois de juin 2011, elles devraient toutes être vendues. On planche entre-temps sur un nouveau standard Ipv6.Une journée mondiale de test est prévue. Ce système permettrait de créer un nombre infini d'adresses. Je souhaiterais poser les questions suivantes : 1) Le ministre est-il au courant de ce problème et des récents développements ? 2) Comment envisage-t-il de résoudre le problème de la pénurie d'adresses IP ? Le consommateur en subira-t-il les conséquences ? 3) Peut-il garantir que la pénurie annoncée n'aura pas de conséquences pour les utilisateurs belges d'Internet ? 4) Cette question a-t-elle été abordée pendant la présidence belge de l'Union européenne ? Dans l'affirmative, à quelles décisions et quels projets a-t-on abouti ? Dans la négative, comment explique-t-il cette lacune importante ? 5) Préconise-t-il ou envisage-t-il de se concerter prochainement avec les autres pays de l'Union européenne et avec le secteur ? |
Het Internet Protocol-adres (IP-adres) is een uniek nummer dat wordt toegekend aan computers en andere toestellen die verbonden zijn met het internet, waarmee ze via een soort standaardtaal onderling kunnen communiceren. Reeds enige tijd voorspellen uiteenlopende betrokkenen de uitputting van het aantal internetadressen. De internetorganisatie Internet Assigned Numbers Authority (IANA), verantwoordelijk voor de distributie van de IP-adressen, zou de laatste 4,3 miljard IP-adressen hebben uitgedeeld. Deze laatste adressen zijn nu verdeeld onder allerlei organisaties, die deze op hun beurt distribueren. Zo ontving de Europese verdeler Réseaux IP Européens (RIPE) haar deel van deze adressen en bracht ze op de markt. Tegen juni 2011 zouden ze echt allemaal verkocht zijn. Er wordt ondertussen wel al gewerkt aan een nieuwe IPv6-standaard. Een wereld(test)dag staat gepland. Daardoor zou er een quasi oneindig aantal adressen kunnen worden aangemaakt. Hierover de volgende vragen: 1) Bent u op de hoogte van deze problematiek en de recente ontwikkelingen? 2) Wat onderneemt u om een dreigend tekort aan IP-adressen op te vangen? Zal de consument nadeel ondervinden? 3) Kan u waarborgen dat het voorspelde tekort geen nadeel zal betekenen voor de Belgische internetgebruikers? 4) Vormde dit vraagstuk een item tijdens het Belgische voorzitterschap van de Europese Unie (EU)? Zo ja, tot welke beslissingen en plannen leidde deze aanpak? Zo niet, hoe verklaart u dit belangrijke manco? 5) Pleegde of plant u hierover meer recent overleg met andere landen van de EU en de sector? |
La question du passage à l’IPv6 et
son implication pour la croissance d’internet en Belgique a
retenu toute mon attention. Le 3 février 2011 l'Internet
Assigned Number Authority (IANA) a distribué les cinq
derniers blocs d'adresses IPv4 aux cinq Regional Internet
Registries, dont le RIPE (Réseaux IP Européens) basé
à Amsterdam qui gère les adresses IP pour l'Europe, la
Russie et le Moyen-Orient. Les seuls réservoirs d'adresses
IPv4 disponibles sont maintenant dans les mains du RIPE, des
Internet Service Providers (ISP) et des organismes ayant déjà
des blocs d’adresses IPv4. La réserve d’adresses
IPv4 de RIPE devrait être épuisée au début
2012 et les grands ISP auront encore une certaine réserve. À
partir de ce moment, une série d’entreprises,
d’organisations et de particuliers n’auront plus qu’une
présence IPv6 sur le net. `A défaut de compatibilité,
certaines, parties de l’internet ne seront donc pas (ou plus)
accessibles. Cela sera notamment le cas pour les entreprises qui
n’auront pas veillé à assurer leur compatibilité
avec l’IPv6 et qui ne pourront plus pleinement communiquer
avec des organisations ne fonctionnant qu’avec l’IPv6.
Actuellement, seul 0,2 % du trafic Internet est en IPv6 mais ce
chiffre est amené à croître les prochaines
années. Le passage total à l’IPv6 devrait durer
10 ans.
Cette problématique est suivie de près
par les acteurs publics et privés de l’ICT en Belgique
: la direction générale Télécommunications
et Société de l’Information du Service public
fédéral (SPF) Économie, Belnet, DNS et l’IBPT,
ainsi que les fournisseurs de technologie IPv6 et les opérateurs.
En outre, une Taskforce indépendante IPv6 Council
Belgium regroupant des personnalités du monde académique
et du monde des entreprises a été créée
à des fins de sensibilisation. Le passage à l’IPv6
devrait s’opérer dans un premier temps par
l’exploitation simultanée du potentiel du IPv4, combiné
avec l’utilisation de l’IPv6.
En vue de favoriser le passage à l’IPv6,
diverses mesures d’accompagnement devront être mises en
œuvre. Il faut avant tout veiller à ce que les pouvoirs
publics montrent l’exemple. Le Service public fédéral
Technologie de l’information et de la communication (Fedict) a
ainsi été chargé de veiller à ce que
l’ensemble des administrations introduisent le nouveau
standard IPv6..Un effort important sera fourni en matière de
sensibilisation des entreprises et en priorité aux petites et
moyennes entreprises (PME). Une journée d’information
sera notamment organisée par le SPF Économie la
semaine du 8 juin 2011, dans le cadre de la Journée mondiale
IPv6.
La pénurie d'adresses IPv4 a un impact
direct sur les ISP, particulièrement sur les nouveaux
entrants, mais aussi sur de nombreux acteurs d’internet,
notamment les entreprises qui utilisent internet comme moyen de
communication avec leurs clients, partenaires et employés.
Les ISP, pour leur part, disposent de deux techniques pour contrer
cette pénurie : soit partager une adresse globale IPv4 entre
quelques milliers de clients Carrier-Grade NAT, soit utiliser
les adresses IPv6. Les techniques de partage d'une adresse IPv4 sont
plus simples mais peuvent poser des problèmes notamment en
matière de sécurité et pour certaines
applications web qui ne fonctionneront plus qu'en mode dégradé.
En général, les ISP disposent déjà de
plans visant le déploiement de l’IPv6, bien que les ISP
résidentiels belges ne proposent pas d'offres IPv6 pour
l'instant. Pour le secteur public, BELNET dispose d’une offre
IPv6 depuis de nombreuses années.
Le lent déploiement de l’IPv6 sur le
marché résidentiel démotive toutefois les
entreprises et les pouvoirs publics qui souhaitent jouer les
précurseurs car le public dont ils disposent pour tester
leurs plates-formes/applications IPv6 est très restreint. Les
besoins en IPv6 se situent surtout au niveau des applications
innovantes dans le secteur des consommateurs. Nos entreprises ICT
risquent ainsi de ne pas pouvoir suivre l’évolution
rapide en Asie par manque d‘un marché local pour
effectuer des tests.
Pour les autres entreprises par contre, le passage à
l’IPv6 représente un enjeu important lié à
la connectivité de leurs partenaires et clients. Les points
de présence internet de ces sociétés devront
être accessibles tant via l'IPv4 (partagés et non
partagés) que via l'IPv6, sous peine de ne plus pouvoir
offrir un service de qualité à leurs clients,
partenaires et employés. Les entreprises qui ont externalisé
leur présence auprès d'un hébergeur peuvent
simplement demander la migration vers l’IPv6 auprès de
leur hébergeur. En dehors de ce cas de figure, le passage à
l’IPv6 nécessite d'avoir une connexion IPv§ via
l’ISP ainsi qu’un dispositif compatible avec l’IPv6
(un routeur, pare-feu, …) et un logiciel serveur pour pouvoir
effectuer la transition, ce qui implique une mise à jour
éventuelle, mais sans surcoût majeur. Il s’agit
donc avant tout de sensibiliser les entreprises à la
nécessité d’ajouter l’IPv6 à leur
présence Internet. La cohabitation de l’IPv4 et de
l’IPv6 dans les entreprises devrait durer quelques années,
probablement jusqu'en 2020-2025.
L'IPv6 a effectivement été abordé
sous la Présidence belge ; il est fait référence
à cette thématique dans l'Agenda numérique,
adopté en mai 2010. En effet, dans le pilier 7 de ce
document, intitulé « Avantages dus aux TIC pour la
société de l'UE », il est conseillé aux
États membres d’assurer « l'interopérabilité
totale des services d'administration en ligne en éliminant
les obstacles d'ordre organisationnel, technique ou sémantique
et en garantissant la compatibilité avec IPv6 ». En
outre, lors des conclusions du Conseil sur l'Agenda numérique,
il a été également fait mention de renforcer
les efforts dans le cadre de « l’Internet du Futur »
comme adjuvant clé pour l'innovation et la compétitivité,
en rappelant l'importance de la transition vers l'IPv6 en cette
matière. Enfin, dans le cadre de la Présidence belge,
lors la Conférence sur le Futur d’Internet organisée
par l’Interdisciplinair Instituut voor Breedband
Technologie (IBBT), la Commission européenne a organisé,
le 14 décembre 2010 à Gand, une conférence sur
le déploiement de l’IPv6 en Europe, avec pour objectif
l’évaluation de l’implémentation IPv6 en
Europe et dans le monde, ainsi que l’examen des nouvelles
actions à mettre en œuvre pour accélérer
le passage à l’IPv6, notamment dans le chef de
l’administration, des utilisateurs et des entreprises.
5) La concertation avec le secteur sera assurée
dans le cadre des mesures de sensibilisation, telles que la «
Journée Mondiale IPv6 » du 8 juin 2011 susmentionnée.
En ce qui concerne la collaboration avec les autres États
membres de l’Union européenne, les travaux sont menés
notamment au sein du groupe de travail chargé du suivi de
l’Agenda numérique, dans lequel siège un
représentant de l’administration.
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De vraag over de overgang naar IPv6 en de
uitwerking ervan voor de groei van internet in België heeft
mijn volledige aandacht getrokken. Op 3 februari 2011 heeft de
Internet Assigned Number Authority (IANA) de laatste vijf
IPv4-blocks over de vijf Regional Internet Registries
verdeeld waaronder RIPE (Europese IP-Netwerken), gevestigd in
Amsterdam, die de IP-adressen voor Europa, Rusland en het
Midden-Oosten beheert. De beschikbare IPv4-blocks zijn nu in
handen van RIPE, van de Internet Service Providers (ISP) en
de instellingen die al IPv4-blocks hebben.. De voorraad
IPv4-adressen van RIPE zou begin 2012 uitgeput moeten zijn, de grote
ISP's hebben dan nog een zekere reserve. Vanaf dan zullen er
bedrijven, organisaties, particulieren zijn die enkel een
IPv6-aanwezigheid op internet hebben. Aangezien de twee versies niet
compatibel zijn, bestaat het risico dat delen van het internet niet
(of niet meer) bereikbaar zijn. Dat zou onder meer het geval zijn
voor de ondernemingen die er niet over gewaakt hebben naar IPv6 over
te stappen en die niet meer in staat zullen zijn optimaal te
communiceren met organisaties d enkel met IPv6 werken. Voorlopig is
slechts 0,2 % van het internetverkeer in IPv6 maar dit getal
zal naar verwachting groeien in de komende jaren. De complete
overgang naar IPv6 zou tien jaar duren.
Deze problematiek wordt van dichtbij gevolgd
door alle private en overheidsactoren van ICT in België: De
algemene directie Telecommunicatie en Informatiemaatschappij van de
Federale Overheidsdienst (FOD)² Economie, Belnet, DNS en BIPT,
evenals de leveranciers van IPv6-technologie en de operatoren.
Bovendien werd er een onafhankelijke Taskforce IPv6 Council
Belgium ter sensibilisatie opgericht, waartoe figuren uit de
academische wereld en het bedrijfsleven behoren. De overgang naar
IPv6 zou in eerste instantie verwezenlijkt worden door het
potentieel van IPv4 te combineren met het gebruik van IPv6.
Met het oog op de overgang naar IPv6 zullen er
verschillende begeleidingsmaatregelen uitgewerkt moeten worden.
Eerst en vooral moeten de overheidsdiensten het goede voorbeeld
tonen. Zo moet de Fedeale Overheidsdienst Informatie- en
Communicatie technologie (Fedict) erop toezien dat alle
administraties de nieuwe norm IPv6 invoeren. Er zal veel energie
gestoken worden in het sensibiliseren van ondernemingen, in eerste
instantie de kleine en middelgrote ondernemingen (KMO’s). De
FOD Economie zal tijdens de week van 8 juni 2011 onder andere een
informatiedag organiseren in het kader van “IPv6-Werelddag”.
Het tekort aan IPv4-adressen heeft een
rechtstreekse impact op de ISP’s, vooral op de nieuwkomers,
maar ook op de talrijke internetprotagonisten, met name de
ondernemingen die internet als communicatiemiddel gebruiken met hun
klanten, partners en werknemers. De ISP’s beschikken over twee
technieken om het gebrek aan IPv4-adressen te overbruggen: of ze
verdelen een algemeen IPv4-adres onder enkele duizenden klanten
Carrier-Grade NAT, of ze gebruiken de IPv6-adressen. De
verdeling van een IPv4-adres is eenvoudiger maar zou voor problemen
kunnen zorgen, bijvoorbeeld op het vlak van veiligheid of voor
sommige toepassingen die enkel nog maar in gedegradeerde mode zullen
werken. De ISP’s beschikken over het algemeen al over plannen
voor de ontplooiing van IPv6, hoewel de Belgische residentiële
ISP’s nog geen IPv6 aanbieden. Wat de publieke sector betreft,
bezit BELNET al jaren een IPv6-aanbod.
De trage uitrol van IPv6 in de residentiële
markt werkt echter demotiverend voor bedrijven/overheden die wensen
een voortrekkersrol te spelen, ze hebben nauwelijks een testpubliek
voor hun IPv6 platform/toepassingen. De nood aan IPv6 situeert zich
vooral bij innovatieve toepassingen in de consumer sector.
Onze ICT bedrijven kunnen door gebrek aan lokale testmarkt voeling
met de snelle evolutie in Azië verliezen.
Voor de andere ondernemingen is de overgang naar
IPv6 echter van groot belang voor de communicatie met hun partners
en klanten. De aanwezigheidspunten op het internet van deze
ondernemingen zullen zowel via IPv4 (gedeelde en niet-gedeelde) als
via IPv6 toegankelijk moeten zijn, anders kunnen ze hun klanten,
partners en werknemers geen optimale dienst meer bieden. De
ondernemingen die hun aanwezigheid op internet hebben uitbesteed,
kunnen de overgang naar IPv6 bij hun beheerder aanvragen. In het
andere geval moet men via de ISP een IPv§ verbinding bekomen,
en de nodige IPv6-compatibele apparatuur (router, firewall…)
en server software bezitten om de overgang te kunnen maken, wat een
eventuele upgrade inhoudt, maar zonder al te hoge kosten. Het gaat
dus vooral om ondernemingen bewust te maken van de noodzaak om IPv6
aan hun internetaanwezigheid toe te voegen. De cohabitatie van IPv4
en IPv6 in ondernemingen zou enkele jaren moeten duren,
waarschijnlijk tot in 2020-2025.
IPv6 werd inderdaad aangekaart tijdens het
Belgisch Voorzitterschap, er wordt echter verwezen naar deze
thematiek in de Digitale Agenda die in mei 2010 werd goedgekeurd. In
het zevende deel van dit document, “ICT als facilitator van
maatschappelijke baten in de EU”, worden de lidstaten
aangeraden “e- overheidsdiensten volledig interoperabel
te maken en daartoe de betrokken organisatorische, technische of
semantische belemmeringen op te heffen en IPv6 te steunen”.
Tijdens de conclusies van de Raad over de Digitale Agenda werd er
verder op aangedrongen om de inspanningen in het kader van “het
internet van de toekomst” kracht bij te zetten als stimulans
voor innovatie en concurrentievermogen door het belang van de
overgang naar IPv6 te benadrukken. Tijdens de door het
Interdisciplinair Instituut voor Breedband Technologie (IBBT)
georganiseerde Conferentie over de toekomst van internet in het
kader van het Belgisch Voorzitterschap heeft de Europese Commissie
ten slotte op 14 december 2010 in Gent een conferentie over de
ontplooiing van IPv6 in Europa georganiseerd met als doel de
evaluatie van de IPv6-implementatie in Europa en de rest van de
wereld evenals het vinden van nieuwe acties om het IPv6-proces te
versnellen, met name voor de administratie, de gebruikers en de
ondernemingen.
Er zal overleg worden gepleegd met de sector in
het kader van sensibiliseringsmaatregelen zoals de bovengenoemde «
IPv6-werelddag » van 8 juni 2011. Wat de samenwerking met de
andere EU-lidstaten betreft, worden de werkzaamheden onder meer door
de werkgroep die belast is met de opvolging van de Digitale Agenda
uitgevoerd, waarin een vertegenwoordiger van de administratie
zetelt.
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