Depuis l'introduction de l'euro, l'importance des banques nationales des différents États membre de la zone euro s'est sensiblement affaiblie. Tous ces pays ont pourtant conservé une banque nationale. Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes. 1) Quels effets l'introduction de l'euro a-t-elle eus sur le fonctionnement de la Banque nationale de Belgique (BNB) ? Dans quel sens les principales missions de la BNB se sont-elles modifiées ? Quelles sont celles qui ont été conservées, transférées ou supprimées ? 2) Comment le contrôle du fonctionnement de la BNB s'opère-t-il ? La Cour des comptes participe-t-elle à ce contrôle ? Les activités de la BNB sont-elles régulièrement soumises à des inspections et contrôles, y compris externes ? Comment évite-t-on la corruption au sein de la BNB ? 3) Quel est le coût des différentes divisions de la BNB ? Quelles sont les missions déficitaires et quelles sont les missions lucratives ? Quels ont été, pour chacune des branches, les montants en jeu depuis 2005 ? 4) Combien de membres du personnel la BNB occupe-t-elle et dans quelles divisions ? Comment les effectifs ont-ils évolué depuis 2001 ? Comment le ministre évalue-t-il et explique-t-il cette évolution ? 5) La BNB a-t-elle pour mission de soutenir l'économie belge ? 6) La BNB détient-elle des participations dans d'autres entreprises ? Si oui, lesquelles et pour quels montants ? Comment la situation a-t-elle évolué ? Comment l'expliquer et l'évaluer ? 7) Quel a été le cours des actions de la BNB en bourse depuis 2001 ? Comment a-t-il évolué ? Comment le ministre évalue-t-il et explique-t-il cette évolution ? |
Het belang van de nationale banken van de verschillende lidstaten van de eurozone nam sterk af sinds de invoering van de euro. Nochtans behielden al die landen wel een nationale bank. Graag kreeg ik een antwoord op de volgende vragen. 1) Welke effecten had de invoering van de euro op de werking van de Nationale Bank van België (NBB)? Hoe wijzigden de kerntaken, welke essentiële opdrachten bleven behouden, welke werden overgedragen of verdwenen? 2) Hoe gebeurt de controle op de werking van de NBB? Is het Rekenhof betrokken bij dit toezicht? Zijn er regelmatig inspecties en controles, ook externe, op de werkzaamheden van de NBB? Hoe voorkomt men corruptie binnen de NBB? 3) Wat is de kostprijs van de verschillende onderdelen van de NBB? Welke takken zijn verlieslatend en welke zijn winstgevend? Over welke bedragen spreken we jaarlijks, opgesplitst per tak, sinds 2005? 4) Hoeveel personeelsleden werken in de NBB, binnen welke onderdelen? Hoe evolueerde het personeelsaantal sinds 2001? Hoe evalueert en duidt de minister die ontwikkelingen? 5) Heeft de NBB de opdracht om het Belgische bedrijfsleven te ondersteunen? 6) Bezit de NBB aandelen in andere bedrijven? Zo ja, welke en voor welke bedragen? Hoe evolueerde de situatie, met welke duiding en evaluatie? 7) Wat is de beurskoers van de aandelen van de NBB sinds 2001, hoe evolueerde ze? Hoe evalueert en duidt de minister die ontwikkelingen? |
Lors du passage à la troisième
phase de l’Union économique et monétaire seule
la prise de décision en matière de politique monétaire
a été centralisée au niveau européen.
L’exécution de cette politique est décentralisée.
Les banques centrales nationales, dont la Banque nationale de
Belgique (BNB), qui font partie de l'Eurosystème conservent
donc la responsabilité de la mise en œuvre des
décisions de la politique monétaire. En outre, elles
remplissent par le biais de leurs services d’études un
rôle d’appui important dans la préparation des
décisions en matière de politique monétaire.
Parallèlement, la Banque nationale remplit
d’autres tâches essentielles que l’introduction de
l’euro n’a pas fait disparaître. On mentionnera
notamment la contribution à la stabilité financière,
la gestion des réserves d’or et de devises de notre
pays, le gestion et le contrôle des systèmes de
paiement, l’impression et la mise en circulation des billets
de banques, la gestion des centrales des bilans et des crédits,
l’exercice de la fonction de caissier de l'État et
l’intervention en qualité de centre de connaissance et
de producteur de statistiques et d’analyses économiques.
Il est généralement accepté
que les banques centrales doivent être à l’abri
de tous types d’influence susceptibles d’entraver la
réalisation de ces objectifs si l’on veut que les
banques centrales puissent remplir correctement leur objectif
principal qui est le maintien de la stabilité des prix et
exercer leurs compétences en matière de politique
monétaire et des fonctions y afférentes. Il a donc été
décidé au niveau de l’Eurosystème que les
banques centrales participantes doivent bénéficier
d’une indépendance institutionnelle, fonctionnelle,
financière et en matière de personnel. Cette décision
empêche toute intervention directe des pouvoirs publics dans
la politique de la Banque nationale.
D’autre part, de nombreux mécanismes de
contrôle interne et externe ont été intégrés
dans la structure de gestion de la Banque nationale. On mentionnera
la mission de contrôle du service d’audit interne qui
fonctionne dans le respect des méthodologies harmonisées
au sein de l’Eurosystème, la répartition
équilibrée des compétences entre le Comité
de direction et le Conseil de régence, sous le contrôle
du Collège des censeurs qui remplit des tâches légales
d’un comité d’audit, le contrôle externe
exercé par un réviseur d’entreprises agréé
par la BCE et le Conseil de l’Union européenne, qui
certifie les comptes, et la présence d’un représentant
du ministre des Finances qui exerce un contrôle sur les
opérations de la Banque qui ne relèvent pas du Système
européen de banques centrales.
Comme expliqué dans la sous-question 1,
la Banque nationale remplit de nombreuses missions d’intérêt
général. La Banque nationale n’est pas guidée
par un but de lucre dans l’accomplissement de ces tâches
qui dans certains cas ne peuvent générer de revenus en
raison de leur nature. Il ne convient donc pas de faire une
ventilation entre les branches rentables ou non de la BNB. Je vous
renvoie à la rubrique 6 du compte de résultats de la
Banque nationale pour obtenir une vue d’ensemble des
principales récupérations auprès de tiers.
Le personnel effectif de la BNB a connu une
baisse de ses équivalents temps plein passant de 2 751
au 31 décembre 2001 à 2 095 au 31 décembre
2009. Cette évolution est due aux mesures augmentant la
productivité.
Conformément au Traité sur le
fonctionnement de l’Union européenne, l’objectif
principal du Système européen de banques centrales
(SEBC), auquel la BNB appartient, est le maintien de la stabilité
des prix. Sans préjudice de cet objectif principal, le SEBC
appuie, conformément à l’article 2 de ses
statuts, la politique économique générale de
l’Union européenne afin de contribuer à la
réalisation des objectifs de l’Union définis
dans le Traité pour ce qui concerne le fonctionnement de
l’Union européenne.
La BNB ne possède aucune action dans des
entreprises, à l’exception des actions dans la Société
belge d’investissement international et dans Swift et
de son ancrage historique dans la Banque des règlements
internationaux.
Le cours de l’action BNB a oscillé
depuis 2001 entre un minimum de 1 500 euros et un maximum de
4 000 euros. L’action BNB affichait un cours de 3 323,51
euros le 1er février 2011, date de la présente
question.
Le cours de bourse de l’action BNB est
déterminé par le marché, comme celui de toutes
les actions.
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Bij de overgang naar de derde fase van de
Economische en Monetaire Unie, werd enkel de besluitvorming van het
monetaire beleid op Europees niveau gecentraliseerd. De uitvoering
van dit beleid gebeurt op gedecentraliseerde wijze. De nationale
centrale banken die deel uitmaken van het Eurosysteem, waaronder de
Nationale Bank van België (NBB), blijven aldus verantwoordelijk
voor de implementering van de monetairebeleidsbeslissingen.
Bovendien vervullen zij, via hun studiediensten, een belangrijke
ondersteunende rol bij de voorbereiding van de
monetairebeleidsbeslissingen.
Daarnaast vervult de Nationale Bank andere
kerntaken, die geenszins verdwenen zijn door de invoering van de
euro. Te vermelden zijn onder meer het bijdragen tot de financiële
stabiliteit, het beheer van de goud- en deviezenreserves van ons
land, het beheer van en het toezicht op de betalingssystemen, het
drukken en in omloop brengen van bankbiljetten, het beheren van de
balans- en kredietcentrales, het vervullen van de functie van
rijkskassier voor de overheid, en het fungeren als kenniscentrum en
producent van economische statistieken en analyses.
Algemeen wordt aanvaard dat, opdat centrale
banken hun hoofddoelstelling van het handhaven van prijsstabiliteit
en hun bevoegdheden inzake monetair beleid en daarmee verband
houdende functies adequaat zouden kunnen vervullen, zij afgeschermd
moeten worden van alle soorten invloeden die de verwezenlijking van
deze doelstellingen zouden kunnen doorkruisen. Op niveau van het
Eurosysteem is daarom vastgelegd dat de centrale banken die er deel
van uitmaken moeten genieten van institutionele, functionele,
financiële en personele onafhankelijkheid. Dit maakt directe
inmenging vanwege de overheid in het beleid van de Nationale Bank
onmogelijk.
Anderzijds zijn in de beheersstructuur van de
Nationale Bank tal van interne en externe controlemechanismen
ingebouwd. Te vermelden zijn de controle-opdracht van de dienst
Interne audit, die werkt volgens binnen het Eurosysteem
geharmoniseerde methodologieën, de evenwichtige
bevoegdheidsverdeling tussen het Directiecomité en de
Regentenraad, onder het toezicht van het College van censoren dat de
wettelijke taken van een auditcomité vervult, de externe
controle door een door de ECB en de Raad van de Europese Unie
aanvaarde bedrijfsrevisor die de rekeningen certificeert, en de
aanwezigheid van de vertegenwoordiger van de minister van Financiën,
die toeziet op de verrichtingen van de Bank die niet ressorteren
onder het Europees Stelsel voor centrale banken.
Zoals toegelicht in subvraag 1 vervult de
Nationale Bank een veelheid aan opdrachten van algemeen belang. Bij
het vervullen van deze taken, die soms uit hun aard geen inkomsten
kunnen genereren, geldt voor de Nationale Bank geen winstoogmerk.
Het is daarom niet zinvol om een opsplitsing te maken tussen al dan
niet winstgevende takken van de NBB. Voor een overzicht van de
belangrijkste terugwinningen bij derden verwijs ik u naar rubriek 6
van de resultatenrekening van de Nationale Bank.
Het aantal effectieve personeelsleden van de NBB
daalde van 2 751 voltijdse equivalenten op 31 december 2001 tot
2 095 voltijdse equivalenten op 31 december 2009. Deze evolutie
is te wijten aan productiviteitsverhogende maatregelen.
Overeenkomstig het Verdrag betreffende de
werking van de Europese Unie is het hoofddoel van het Europees
Stelsel van centrale banken (ESCB), waarvan de NBB deel uitmaakt,
het handhaven van prijsstabiliteit. Onverminderd dit hoofddoel,
ondersteunt het ESCB, overeenkomstig artikel 2 van haar statuten,
het algemene economische beleid in de Europese Unie teneinde bij te
dragen tot de verwezenlijking van de in het Verdrag betreffende de
werking van de Europese Unie omschreven doelstellingen van de Unie.
Behoudens aandelen van de Belgische Maatschappij
voor Internationale Investering en van Swift en de historisch
verankerde deelneming in de Bank voor Internationale Betalingen,
bezit de NBB geen aandelen in bedrijven. Deze participaties staan
geboekt op de balans van de NBB tegen aanschaffingsprijs (332
miljoen euro).
Sinds 2001 schommelde de koers van het
aandeel-NBB tussen en minimum van 1 500 euro en een maximum van
4 000 euro. Op 1 februari 2011, datum waarop deze vraag werd
gesteld, noteerde het aandeel-NBB aan 3 323,51 euro.
De beurskoers van het aandeel-NBB wordt, zoals bij
alle aandelen, gevormd door de markt.
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