SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2013-2014 Zitting 2013-2014
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15 janvier 2014 15 januari 2014
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Question écrite n° 5-10887 Schriftelijke vraag nr. 5-10887

de Karl Vanlouwe (N-VA)

van Karl Vanlouwe (N-VA)

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes

aan de vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken
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la conférence des pays donateurs de la Somalie de septembre 2013 de donorconferentie voor Somalië van september 2013 
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Somalie
pays donneur
conférence internationale
Somalië
donorland
internationale conferentie
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15/1/2014Verzending vraag
4/2/2014Antwoord
15/1/2014Verzending vraag
4/2/2014Antwoord
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Herkwalificatie van : vraag om uitleg 5-4202 Herkwalificatie van : vraag om uitleg 5-4202
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Question n° 5-10887 du 15 janvier 2014 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-10887 d.d. 15 januari 2014 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Le 16 septembre a eu lieu à Bruxelles une grande conférence européenne des pays donateurs de la Somalie. Elle a été organisée par le gouvernement somalien et l'Union européenne en vue de prévoir un « New Deal ».

Aucun représentant du Somaliland n'a toutefois pris part à la conférence des donateurs. Les chefs de ce pays de facto indépendant ont été invités mais ils voulaient être traités comme des interlocuteurs à part entière et non comme des ressortissants somaliens. Ils ont finalement décidé de ne pas participer à la conférence parce qu'ils estimaient qu'ils ne pouvaient être représentés par le régime de Mogadiscio et qu'ils n'étaient pas liés par les décisions de la Somalie.

Durant la précédente conférence sur la Somalie, en juin 2012, tant la Somalie que le Somaliland étaient encore représentés à Londres. Il y a été décidé de soutenir le dialogue entre les deux parties et de revaloriser les relations mutuelles. Le président somalien a également déclaré que ni la pression diplomatique ni la pression militaire ne seront utilisées afin de ramener le Somaliland dans la République somalienne.

Lors des précédentes conférences sur la Somalie, la communauté internationale a à plusieurs reprises fait l'éloge du Somaliland comme une région relativement pacifique dans une zone en guerre. Cet équilibre interne mérite d'être encouragé. Vous avez également déclaré que l'expérience du Somaliland peut servir de modèle à tout le pays, y compris au nouveau gouvernement somalien de Mogadiscio.

Je voudrais poser les questions suivantes.

1) Comment expliquez-vous l'absence des représentants du Somaliland lors de la récente conférence sur la Somalie à Bruxelles ?

2) Qu'est-ce qui a changé depuis la conférence sur la Somalie de juin 2012, lorsque le Somaliland était encore un participant à part entière ? Comment expliquez-vous l'approche actuelle, malgré le succès engrangé en matière de réconciliation intrarégionale ?

3) La question du Somaliland a-t-elle été abordée lors de la récente conférence des donateurs ?

4) A-t-on décidé qu'une aide financière sera accordée au Somaliland afin de continuer à soutenir les processus démocratiques internes et l'accueil des réfugiés somaliens ? Pour quelles raisons ?

5) Pensez-vous que Mogadiscio a représenté les intérêts du Somaliland ? Pour quelles raisons ?

6) A-t-on l'intention de continuer à impliquer à l'avenir la Somaliland dans de telles conférences ?

7) Comment la communauté internationale peut-elle continuer à soutenir les efforts du Somaliland si la Somalie ne prend aucune mesure concrète ?

 

Op 16 september vond in Brussel een grote Europese donorconferentie voor Somalië plaats. Ze werd georganiseerd door de Somalische regering en de Europese Unie met de bedoeling in een "New Deal" te voorzien.

Er namen echter geen vertegenwoordigers van Somaliland deel aan de donorconferentie. De leiders van het de facto onafhankelijk land werden uitgenodigd, maar wilden als gelijkwaardige gesprekspartner behandeld worden, in plaats van onderdanen van Somalië. Uiteindelijk besloten ze niet deel te nemen aan de conferentie omdat ze vonden dat ze niet door het regime in Mogadishu vertegenwoordigd kunnen worden en niet gebonden zijn aan de beslissingen van Somalië.

Tijdens de vorige Somaliëconferentie in juni 2012 waren zowel Somalië als Somaliland nog vertegenwoordigd in Londen. Er werd afgesproken de dialoog tussen beide partijen te ondersteunen en de onderlinge relaties te herwaarderen. De Somalische president verklaarde eveneens dat diplomatieke noch militaire druk gebruikt zal worden om Somaliland opnieuw in de Somalische Republiek onder te brengen.

Op vorige Somaliëconferenties werd Somaliland herhaaldelijk door de internationale gemeenschap geprezen als een relatief vreedzaam gebied in een oorlogszone. Dit interne evenwicht verdient aanmoediging. U verklaarde eveneens dat de ervaringen van Somaliland model kunnen staan voor het hele land, met inbegrip van de nieuwe Somalische regering te Mogadishu.

Ik heb volgende vragen:

1) Hoe verklaart U de afwezigheid van de vertegenwoordigers van Somaliland op de recente Somaliëconferentie in Brussel?

2) Wat is er veranderd sinds de Somaliëconferentie van juni 2012, toen Somaliland nog een volwaardige deelnemer was? Hoe verklaart u de huidige aanpak, ondanks het succes dat geboekt werd inzake de intraregionale reconciliatie?

3) Werd de kwestie van Somaliland op de recente donorconferentie besproken?

4) Werd er beslist dat er financiële steun zal gaan naar Somaliland om de interne democratische processen en de opvang van Somalische vluchtelingen verder te ondersteunen? Waarom wel of niet?

5) Meent u dat Mogadishu de belangen van Somaliland vertegenwoordigd heeft? Waarom wel of niet?

6) Zijn er plannen om Somaliland in de toekomst bij soortgelijke conferenties te blijven betrekken ?

7) Hoe kan de internationale gemeenschap de inspanningen van Somaliland blijven steunen als er geen concrete maatregelen zijn van Somalië?

 
Réponse reçue le 4 février 2014 : Antwoord ontvangen op 4 februari 2014 :

1. et 2. Le Somaliland a bien été invité à participer à la conférence sur la Somalie qui s’est tenue à Bruxelles le 16 septembre 2013. Les autorités du Somaliland ont décidé de ne pas participer à cette conférence, car ils étaient d’avis que la question du dialogue entre la Somalie et le Somaliland n’était pas assez haut à l’agenda. Le Somaliland était cependant représenté au niveau technique.

3. et 4. La question du Somaliland a été discutée lors de la Conférence de Bruxelles. Une annexe spéciale du New Deal Compact pour la Somalie, avec comme titre Special Arrangement Somaliland, est d’ailleurs consacré au Somaliland. Dix millions d’euros ont été libérés pour cette région. Cette somme sera dépensée sur place par la coopération britannique au travers du Department for International Development (DFID), mais je ne peux pas encore vous dire, à l’heure actuelle, à quels projets cet argent sera attribué.

5. La conférence était principalement dédiée aux besoins spécifiques et aux défis de la Somalie, tels qu’identifiés par le gouvernement de Mogadishu, en collaboration avec la communauté internationale. Ces besoins sont sur de nombreux points assez différents de ceux du Somaliland. Malgré tout, en privilégiant une approche globale, une attention particulière a également été fournie au lien avec le Somaliland, ce qui se traduit entre autres par le « Special Arrangement Somaliland ».

6. A ma connaissance, la communauté internationale ne voit aucune objection à ce que le Somaliland soit systématiquement invité aux conférences sur l’avenir de la Somalie, bien au contraire.

7. La communauté internationale encourage le dialogue entre les deux entités. La Belgique entretient d’ailleurs des contacts réguliers, même s’ils sont informels, avec le Somaliland. C’est ainsi que le service Afrique de mon département reçoit régulièrement des représentants du Somaliland, ainsi que des représentants de la diaspora de cette région. A ma connaissance, il en va de même pour le Parlement fédéral, certains parlements régionaux, ainsi que le Service d’Action Externe de l’UE. Le Répresentant Spécial de l’UE pour la Somalie se rend également régulièrement à Hargeisa, où il rencontre les autorités locales, ainsi que des représentants de la société civile. Notre ambassadeur à Nairobi s’y est également déjà rendu. Lors de chacune de ces rencontres, l’importance du dialogue a été mise en avant.

Tout comme l’Union européenne et les Nations Unies, la Belgique considère le Somaliland comme faisant partie de la Somalie. Je tiens à ce propos à préciser que cette position est calquée sur celle de l’Union africaine. L’Union européenne soutient le processus de paix et de démocratisation dans toute la Somalie. On ne peut évidemment nier que la paix et la démocratie ont connu des avancées considérables au Somaliland. C’est d’ailleurs dans cette optique de relative stabilité que l’Union européenne a choisi pour une approche pragmatique en matière de coopération avec cette région, sans porter atteinte à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité de la Somalie. C’est ainsi qu’une partie de l’aide européenne pour la Somalie est spécifiquement destinée au Somaliland, c’est-à-dire les enveloppes bonne gouvernance, éducation et développement économique. C’est ainsi que plus de 72 millions d’euros ont été libérés ces dernières années pour le Somaliland.

1. en 2. Somaliland werd wel degelijk uitgenodigd op de conferentie voor Somalië die op 16 september 2013 in Brussel plaatshad. De autoriteiten van Somaliland besloten niet op de uitnodiging in te gaan omdat het vraagstuk van de dialoog tussen Somalië en Somaliland volgens hen niet hoog genoeg op de agenda stond. Somaliland was wel vertegenwoordigd op technisch niveau.

3. en 4. De kwestie Somaliland kwam aan bod op de Conferentie van Brussel. Een speciale bijlage van de New Deal Compact voor Somalië, met als titel Special Arrangement Somaliland, is trouwens gewijd aan Somaliland. Er werd voor deze regio 10 miljoen euro vrijgemaakt. Dit bedrag zal door de Britse samenwerking via het Department for International Development (DFID) op het terrein worden besteed, maar voor welk project kan ik u momenteel nog niet zeggen.

5. De focus van de conferentie ging op de eerste plaats uit naar de specifieke noden en uitdagingen van Somalië, zoals geïdentificeerd door de regering in Mogadishu in samenwerking met de internationale gemeenschap. Deze noden zijn in niet onbelangrijke mate verschillend van deze van Somaliland. Toch werd vanuit een globale visie ook aandacht geschonken aan de band met Somaliland, zoals onder meer moge blijken uit de “Special Arrangement Somaliland”.

6. De internationale gemeenschap ziet bij mijn weten geen enkele reden om Somaliland niet uit te nodigen op conferenties die in de toekomst over Somalië zullen worden gehouden, wel integendeel.

7. De internationale gemeenschap moedigt de dialoog tussen beide entiteiten aan. België onderhoudt trouwens regelmatige zij het informele betrekkingen met Somaliland. Zo ontvangt de dienst Afrika van mijn departement op geregelde tijdstippen vertegenwoordigers van Somaliland alsmede afgevaardigden van de diaspora die uit deze regio afkomstig zijn. Voor zover ik weet geldt dat ook voor het federale parlement, sommige regionale parlementen alsmede de Dienst voor Extern Optreden van de EU. De speciale EU-vertegenwoordiger voor Somalië gaat ook op missie naar Hargeisa, waar hij gesprekken voert met de lokale autoriteiten en het maatschappelijk middenveld. Onze ambassadeur in Nairobi is er ook al naartoe geweest. Tijdens al deze gesprekken werd het belang van de dialoog telkenmale onderstreept.

Net zoals de Europese Unie en de Verenigde Naties, ziet België Somaliland als een deel van Somalië. Ik wens daarbij te vermelden dat dit standpunt is afgestemd op dat van de Afrikaanse Unie. De Europese Unie steunt het vredesproces en de democratisering in heel Somalië. Er valt inderdaad niet te ontkennen dat er inzake vrede en democratie een aanzienlijke vooruitgang waarneembaar is in Somaliland. Het is trouwens vanuit deze optiek van relatieve stabiliteit dat de Europese Unie met betrekking tot de samenwerking met deze regio voor een pragmatische aanpak kiest zonder te raken aan de soevereiniteit, de eenheid en de integriteit van Somalië. Zo is een deel van de Europese ontwikkelingshulp aan Somalië bijvoorbeeld bestemd voor Somaliland, met name de sectoren goed bestuur, onderwijs en economische ontwikkeling. Daarom werd de laatste jaren meer dan 72 miljoen euro vrijgemaakt voor Somaliland.