SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2013-2014 Zitting 2013-2014
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26 novembre 2013 26 november 2013
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Question écrite n° 5-10459 Schriftelijke vraag nr. 5-10459

de Karl Vanlouwe (N-VA)

van Karl Vanlouwe (N-VA)

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes

aan de vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken
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la crise des réfugiés syriens de Syrische vluchtelingencrisis 
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Syrie
réfugié
aide humanitaire
Syrië
vluchteling
humanitaire hulp
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26/11/2013Verzending vraag
14/1/2014Antwoord
26/11/2013Verzending vraag
14/1/2014Antwoord
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Herkwalificatie van : vraag om uitleg 5-3952 Herkwalificatie van : vraag om uitleg 5-3952
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Question n° 5-10459 du 26 novembre 2013 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-10459 d.d. 26 november 2013 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

On évalue à 110.000 le nombre de tués depuis le début de la guerre civile en Syrie. L'impact humanitaire de cette catastrophe se traduit également par un gigantesque flot de réfugiés, tant à l'intérieur du pays que vers les pays voisins.

Sur les 22 millions d'habitants, 7 millions auraient pris la fuite, dont 2 millions auraient quitté le pays. Chaque jour, 5000 réfugiés franchissent les frontières pour rejoindre les pays voisins où de vastes camps de réfugiés se sont déjà constitués. La Jordanie accueillerait à elle seule plus d'un demi-million de réfugiés ayant obtenu la protection du HCR.

Les pays voisins se trouvent dans une situation délicate étant donné l'énorme coût que représente ce flot de réfugiés et la pression sociale et sociétale considérable qu'il engendre.

En attendant, les combats se poursuivent invariablement en Syrie. Dans ma demande d'explications de juillet 2013, vous partagiez ma préoccupation à propos de la situation des réfugiés en Syrie et dans les pays voisins et vous indiquiez que la Belgique avait déjà apporté une contribution de 9 millions d'euros. Entre-temps, le Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies (HCR) a tiré la sonnette d'alarme, estimant que la crise des réfugiés ne suscite pas suffisamment d'intérêt. Les pays donateurs n'ont transféré qu'un tiers de la somme qui est nécessaire.

Voici mes questions au ministre :

1) Comment évaluez-vous les efforts des pays donateurs en faveur des réfugiés syriens, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de ce pays ?

2) Est-il exact que les pays donateurs n'ont versé qu'un tiers de la somme qui est nécessaire ?

3) Les collaborateurs du HCR et les ONG ont-ils accès à tous les camps de réfugiés, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays ?

 

Sinds de aanvang van de burgeroorlog in Syrië vielen er naar schatting al 110.000 doden. De humanitaire impact van deze catastrofe vertaalt zich ook in een gigantische vluchtelingenstroom, zowel binnen het land als naar de buurlanden.

Op 22 miljoen inwoners zouden 7 miljoen mensen op de vlucht geslagen zijn, waarvan 2 miljoen het land verlaten hebben. Dagelijks steken 5000 vluchtelingen de grenzen over naar de buurlanden waar zich nu al grote vluchtelingenkampen gevormd hebben. In Jordanië alleen al zouden zich meer dan een half miljoen vluchtelingen bevinden die de bescherming van de UNHCR krijgen.

De buurlanden bevinden zich in een delicate situatie omdat het opnemen van zoveel vluchtelingen handenvol geld kost en een enorme sociale en maatschappelijke druk meebrengt.

Ondertussen gaan de gevechten in Syrië onverminderd voort. In mijn vraag om uitleg van juli 2013 deelde U mijn bezorgdheid over de vluchtelingensituatie in Syrië en haar buurlanden en wist U mee te delen dat België reeds 9 miljoen euro heeft bijgedragen. Ondertussen luiden ngo's en het Hoogcommissariaat voor de vluchtelingen van de Verenigde Naties (UNHCR) de alarmbel. Ze vinden dat er te weinig aandacht gaat naar de vluchtelingencrisis. Donorlanden hebben slechts een derde van het nodige geld overgemaakt.

Mijn vragen aan de minister zijn:

1) Hoe evalueert u de inspanningen van donorlanden aan de Syrische vluchtelingen, zowel in het binnen- als buitenland?

2) Klopt het dat slechts een derde van het nodige geld door de donorlanden werd overgemaakt?

3) Hebben de medewerkers van het UNHCR en ngo's toegang tot alle vluchtelingenkampen, zowel in het binnen- als buitenland?

 
Réponse reçue le 14 janvier 2014 : Antwoord ontvangen op 14 januari 2014 :

1) a. De manière générale, depuis le début de la crise syrienne, l’UE et ses États membres se sont engagés à financer plus de 1,5 milliard d'euros d’aide humanitaire en Syrie. A ce montant s’ajoutent les engagements pris par le Royaume Uni, l’Allemagne, la France, l’Italie, le Danemark, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Communauté européenne lors de la semaine ministérielle de New-York (UNGA) de septembre 2013 qui se montent à 431 millions USD supplémentaires.

Le RRP (« Regional Refugee Plan »), géré par le HCR et focalisé sur la problématique des réfugiés, a quant à lui été financé à hauteur de 1,4 milliard USD (soit près de la moitié des financements demandé dans le plan).

Si ces financements restent insuffisants au regard de l’ampleur de la crise syrienne, il est important de souligner que la Syrie n’est pas la seule crise humanitaire à laquelle la communauté internationale doive faire face (à titre d’exemple, on peut citer le Sahel, la RDC, ou encore la Corne de l’Afrique,…). Au vu de la crise économique globale et des financements importants préalablement octroyés à des fins humanitaires en 2012, la réaction de la communauté internationale en 2013 est à la hauteur des moyens financiers disponibles. Ceci étant dit, cet effort financier doit être maintenu en 2014 si l’on veut éviter l’effondrement total de la Syrie et une déstabilisation régionale importante.

b. L’action de la communauté internationale peut et doit cependant être renforcée sur le plan politique. Sur ce plan, la Belgique a d’ailleurs été à l’origine de plusieurs initiatives de plaidoyer visant à remettre le respect des principes humanitaires, le Droit International Humanitaire, la protection des civils et des missions médicales en Syrie au cœur de l’agenda international. J’ai notamment initié la publication fin septembre d’une carte blanche appelant à l’accès aux soins de santé en Syrie, qui a été signée par 27 ministres des Affaires Étrangères et par la Commissaire européenne à l’aide humanitaire, et qui a été publiée dans différents médias nationaux et internationaux.

Le 12 juillet dernier, nous avons également hébergé une des réunions des principaux donateurs pour la Syrie organisée par OCHA. Ces réunions visent à identifier les défis opérationnels et les priorités les plus urgentes rencontrées par les humanitaires sur le terrain. OCHA souhaite également que ces rencontres puissent redonner de l'énergie à l'action humanitaire tant au niveau de l'appui politique que des financements nécessaires à l’action humanitaire.

Récemment, lors du « Segment de Haut Niveau sur la solidarité et le partage de la charge avec les pays accueillant des réfugiés syriens » organisé par le HCR le 30 septembre dernier, le Haut-Commissaire Antonio Guterres est parvenu à mobiliser 87 pays membres du Comité Exécutif de l’UNHCR ainsi que de nombreuses agences de développement et humanitaires autour d’une déclaration de solidarité en faveur des réfugiés syriens, des pays et des communautés qui les accueillent. Ce résultat est positif mais doit être renforcé.

c. Enfin, il me semble important de souligner que la Belgique a accueilli 895 réfugiés syriens lors des huit premiers mois de 2013. Eu égard à ces statistiques, la Belgique est le quatrième État d’accueil de réfugiés syriens en Europe. J’invite dès lors les autres pays à prendre exemple sur nous.

2) En ce qui concerne le financement de l’action humanitaire :

Comme je viens de le souligner, les financements de la crise syrienne restent effectivement insuffisants au vu de l’ampleur des besoins et ce malgré les efforts importants de la communauté internationale.

a. En 2013 sur les 5 milliards d’engagements annoncés pour le financement de la crise syrienne (tous canaux humanitaires confondus), 3,6 milliards USD ont été effectivement payé et 1,4 doivent encore l’être.

b. En ce qui concerne les 2 plans UN en particulier :

  • Le « Syria Regional Response Plan » (SHARP) exige un financement à hauteur de 1,4 milliards de dollars en 2013. Les financements se chiffrent en octobre 2013 à 777 millions USD, soit 54 % des besoins annoncés. Selon le Financial Track Service d’OCHA, tous les engagements ont été tenus.

  • Le « Regional Refugee Plan » (RRP) est lui financé à hauteur de 49 %, soit 1,47 milliard USD (sur les 2,98 milliard USD demandés). Les besoins – sur une base géographique - ont été financés comme suit : Egypte 22 %, Iraq 36 %, Jordanie 53 %, Liban 44 % et Turquie 28 %. Selon le Financial Track Service d’OCHA, tous les engagements ont été tenus à l’exception de 100 000 USD.

Ces deux plans sont actuellement mis à jour et leur version actualisée sera publiée en décembre 2013.

c. En outre, la Jordanie a reçu une aide de l’UE via son Mécanisme de Protection Civile (l’Italie a offert une structure médicale préfabriquée et le Luxembourg 2 ambulances équipées). La DG ECHO s’est engagée à couvrir les coûts de cette structure médicale pendant un an.

3) En ce qui concerne la problématique de l’accès (aux camps mais également aux personnes déplacées et aux communautés locales) :

Le HCR a un accès total à tous les camps de réfugiés en provenance de Syrie dans les pays avoisinants la Syrie. Il faut cependant noter que la très grande majorité de ces réfugiés ne sont pas hébergés dans des camps mais logent dans les villes, les villages ou encore, dans des localités rurales.

  • En Syrie, les restrictions d’accès importantes, imposées aux humanitaires par les différentes parties au conflit, limitent fortement les capacités des organisations humanitaires de délivrer leur aide aux personnes dans le besoin. Les déplacements continus des populations au sein du pays ainsi que le nombre important de civils dans les zones assiégées complexifient encore la problématique. En septembre, les agences des NU et les ONG ont réitéré l’urgence de délivrer l’aide humanitaire à plus d’un demi-million de personnes dans les environs ruraux de Damas, inaccessibles depuis plusieurs mois. De même, on estime que près de 385 000 personnes vivant dans le Nord d’Alep, dans les zones rurales du gouvernorat de Homs et dans certaines parties de la ville de Homs sont assiégées et inaccessibles depuis plusieurs semaines.

  • Au Liban, il n’y a pas de camps de réfugiés « officiels » gérés par le HCR. Les syriens ont soit été accueillis dans des communautés locales ou ont dû se débrouiller seuls et se sont regroupés en camps informels.

  • En Jordanie, le HCR est en charge de la gestion des camps. Il doit encore y faire face à des retards d’enregistrement ou de renouvellement des certificats d’enregistrement même si la situation s’est améliorée au cours de ces dernières semaines. Cette situation résulte en un manque d’accès aux services de base (santé, eau…) pour de nombreuses familles.

  • En Turquie, le HCR travaille de manière rapprochée avec les autorités nationales afin de les soutenir dans les activités qui y sont exécutées (ex : l’enregistrement). Par ailleurs, le gouvernement est en train de construire 2 camps additionnels dans les provinces du Sud, ce qui aboutira à 23 camps accueillant des réfugiés syriens dans le pays.

1) a. Sinds het begin van de crisis in Syrië hebben de EU en haar lidstaten zich voor meer dan 1,5 miljard euro humanitaire hulp geëngageerd. Tot nu toe heeft ons land 9 miljoen euro besteed aan de Syrische crisis. Hieraan moeten nog de bedragen van het Verenigd Koninkrijk, Duitsland, Frankrijk, Italië, Denemarken, Luxemburg, Nederland en de Europese Unie worden toegevoegd. Immers, voornoemde landen zegden op de ministeriële week in New York ( AVVN ) van september 2013 nog eens 431 miljoen toe.

Het RRP ("Regional Refugee Plan") - beheerd door UNHCR en gericht op het probleem van de vluchtelingen - is inmiddels gefinancierd voor een bedrag van USD 1,4 miljard (bijna de helft van het in het plan voorziene budget).

Zelfs als de middelen niet toereikend zijn, gezien de omvang van de Syrische crisis, is het belangrijk op te merken dat Syrië niet de enige humanitaire crisis is waarmee de internationale gemeenschap te maken heeft (andere complexe crisissen doen zich nog steeds voor in andere delen van de wereld, zoals in de Sahel, in Centraal Afrika, en in de Hoorn van Afrika, ...). Gezien de beperkte budgettaire mogelijkheden van veel donorlanden als gevolg van de internationale financiële crisis, en gezien de ruime bijdragen die de internationale gemeenschap heeft uitgegeven voor humanitaire doeleinden in 2012, zijn de inspanningen in 2013 overeenkomstig de beschikbare financiële middelen. Dit neemt niet weg dat minstens dezelfde financiële inspanning moet worden gehandhaafd in 2014 om de totale ineenstorting van Syrië en een verdere destabilisering van de regio te voorkomen.

b. De actie van de internationale gemeenschap moet op politiek vlak nog verder worden versterkt. België ligt evenwel aan de basis van verschillende initiatieven om:

  • de humanitaire beginselen;

  • het internationaal humanitair recht;

  • de bescherming van de burgers;

  • en de medische missies in Syrië;

terug een prominente plaats op de internationale agenda te geven.

In september heb ik samen met 26 collega’s en de Europese Commissaris voor Humanitaire Hulp een opiniestuk gepubliceerd in verschillende nationale en internationale kranten met een oproep tot respect voor het internationale humanitaire recht en de toegang voor alle Syriërs tot medische faciliteiten. Verder onderzoekt België hoe het kan bijdragen tot de concretisering van de voorzittersverklaring van de Veiligheidsraad van de Verenigde Naties die oproept om snel werk te maken van humanitaire toegang in Syrië en de levering van humanitaire goederen.

Op 12 juli was België gastland voor een bijeenkomst - georganiseerd door OCHA - van de belangrijkste donors voor Syrië. De bijeenkomst was bedoeld om de operationele uitdagingen en de meest urgente prioriteiten te identificeren. OCHA hoopt dat door dergelijke bijeenkomsten de internationale gemeenschap terug meer politieke aandacht krijgt voor de humanitaire ramp die zich thans in Syrië en in de buurlanden voltrekt en eveneens dat meer middelen voor de financiering van de noden zullen worden vrijgemaakt.

Op 30 september - tijdens een “High-Level Event” georganiseerd door UNHCR - was de Hoge Commissaris voor de Vluchtelingen (Antonio Guterres) in staat om 87 landen en talrijke humanitaire en ontwikkelingsorganisaties te mobiliseren rond een verklaring van solidariteit met de Syrische vluchtelingen, en de landen en gemeenschappen die ze opvangen. Dit resultaat is positief, maar moet nog worden versterkt.

c. Ten slotte lijkt het me belangrijk op te merken dat België reeds 895 Syrische vluchtelingen heeft opgevangen tijdens de eerste acht maanden van 2013. België bezet hiermee de vierde plaats in de lijst van landen die Syrische vluchtelingen opnemen. Ik nodig de andere partners uit om ons voorbeeld te volgen.

2) Zoals ik reeds kwam te benadrukken is de financiering van de crisis in Syrië ruim ontoereikend voor de dekking van de noden en dit ondanks de aanzienlijke inspanningen van de internationale gemeenschap.

a. Van de 5 miljard USD toezeggingen in 2013 voor de financiering van de crisis in Syrië (alle humanitaire kanalen samengevoegd) werd reeds 3,6 miljard effectief uitgegeven en blijft er dus nog een saldo over van 1,4 miljard USD.

b. Wat betreft de twee plannen van de Verenigde Naties in het bijzonder:

  • Het “Syria Regional Response Plan” (SHARP) werd begroot op 1,4 miljard USD in 2013. De uitgaven bedroegen eind oktober 777 miljoen USD. Dit is 54% van de geïdentificeerde noden. Volgens de “Financial Track Service” van OCHA, werd aan alle verplichtingen voldaan.

  • Het “Regional Refugee Plan” (RRP) is voor 49 % gefinancierd (op een reële nood van 2,89 miljard USD). De behoeften - op geografische basis - werden als volgt gefinancierd: Egypte 22 %, Irak 36 %, Jordanië 53 %, Libanon 44 % en Turkije 28 %. Volgens de “Financial Track Service” van OCHA werden alle verplichtingen voldaan, met uitzondering van 100 000 USD.

Beide plannen worden geactualiseerd en de bijgewerkte versies zullen worden gepubliceerd in december 2013.

c. Daarnaast heeft Jordanië steun ontvangen van de EU via het Mechanisme van de Civiele Bescherming. (Italië bood een prefab medische faciliteit aan en Luxemburg stelde twee uitgeruste ambulances ter beschikking). DG ECHO is vastbesloten om de kosten verbonden aan de medische faciliteit voor één jaar te dekken.

3) UNHCR meldt ons dat ze volledige toegang hebben tot alle kampen in de buurlanden van Syrië, maar het overgrote deel van de vluchtelingen verblijven niet in kampen, maar wel in de steden, gemeenten en rurale gebieden.

  • In Syrië bestaan er evenwel belangrijke toegangsbeperkingen (opgelegd aan de humanitaire organisaties door de verschillende partijen binnen het conflict) die de humanitaire hulp aan de behoeftigen sterk bemoeilijkt. De talrijke interne verplaatsingen van de bevolking en het groot aantal burgers in de belegerde gebieden maakt het probleem nog complexer. In september jl. herhaalden de VN-organisaties en de humanitaire niet gouvernementele organisaties (NGO)'s de dringende noodzaak van het leveren van humanitaire hulp aan meer dan een half miljoen mensen in de buitenwijken van Damascus (gebied dat nu al voor enkele maanden ontoegankelijk is). Eveneens wordt geschat dat bijna 385.000 mensen uit het noorden van Aleppo, van het platteland rond Homs en de belegerde delen van de stad Homs zelf nu al meerdere weken niet meer kunnen worden bereikt.

  • In Libanon zijn er geen "officiële" vluchtelingenkampen die door UNHCR beheerd worden. De Syriërs worden ofwel opgenomen in de lokale gemeenschappen ofwel zijn ze op hun eigen aangewezen en hebben ze zich in informele kampen gehergroepeerd.

  • In Jordanië is UNHCR verantwoordelijk voor het beheer van de vluchtelingenkampen. Er zijn evenwel nog problemen met de registratie van de vluchtelingen of met de hernieuwingen van de registratiebewijzen, hoewel de situatie de afgelopen weken sterk verbeterd is. Desalniettemin hebben veel gezinnen nog geen toegang tot essentiële basisvoorzieningen zoals gezondheid en water.

  • In Turkije werkt UNHCR nauw samen met de nationale autoriteiten om hen te ondersteunen bij de opvang van vluchtelingen. Daarnaast bouwt de overheid twee extra kampen in de zuidelijke provincies, wat het totaal aantal kampen voor opvang van Syrische vluchtelingen in Turkije op 23 brengt.