SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
________________
Session 2009-2010 Zitting 2009-2010
________________
10 mars 2010 10 maart 2010
________________
Question écrite n° 4-7166 Schriftelijke vraag nr. 4-7166

de Martine Taelman (Open Vld)

van Martine Taelman (Open Vld)

au ministre des Pensions et des Grandes villes

aan de minister van Pensioenen en Grote Steden
________________
Sanctions administratives communales - Médiateurs en matière de criminalité des jeunes - Nombres - Résultats Gemeentelijke administratieve sancties - Bemiddelaars rond jeugdcriminaliteit - Aantallen - Resultaten 
________________
délinquance juvénile
médiateur
sanction administrative
jeugdcriminaliteit
bemiddelaar
administratieve sanctie
________ ________
10/3/2010Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 8/4/2010)
20/4/2010Antwoord
10/3/2010Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 8/4/2010)
20/4/2010Antwoord
________ ________
Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 4-7167 Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 4-7167
________ ________
Question n° 4-7166 du 10 mars 2010 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 4-7166 d.d. 10 maart 2010 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Les villes et les communes concluent des accords de coopération en ce qui concerne la procédure de médiation relative aux sanctions administratives communales, dans le cadre de la politique de sécurité et de l'approche du gouvernement fédéral en matière de criminalité des jeunes.

Dans ce cadre, un médiateur en matière de criminalité des jeunes a été désigné par arrondissement judiciaire, et cela sur la base de la décision du gouvernement du 28 avril 2006, par laquelle celui-ci met un médiateur à temps plein à la disposition des villes et des communes des arrondissements judiciaires pour faciliter la mise en oeuvre de la procédure de médiation dans le cadre des sanctions administratives communales.

J'aimerais obtenir du ministre une réponse aux questions suivantes :

1. Combien de médiateurs en matière de criminalité des jeunes notre pays compte-t-il ?

2. Quel est le coût de cette mesure ?

3. Quels résultats ont-ils été atteints jusqu'à présent ? Dans combien de cas la médiation a-t-elle pu produire des résultats ? Dans combien de cas une sanction administrative a-t-elle quand même dû être établie ?

4. Combien de médiations ont-elles lieu annuellement par commune dans l'arrondissement de Turnhout ? Existe-t-il des différences significatives avec d'autres arrondissements de la province d'Anvers (Anvers et Malines) ?

5. Combien de médiations y a-t-il eu en 2006, 2007, 2008 et, jusqu'à présent, en 2009 ? Quelle est la tendance qui se dessine (à la hausse ou à la baisse) ? Comment le ministre explique-t-il ces chiffres et quelles conclusions en tire-t-il ?

 

Steden en gemeenten sluiten samenwerkingsovereenkomsten af inzake de bemiddelingsprocedure bij gemeentelijke administratieve sancties, in het kader van het veiligheidsbeleid en de aanpak van de federale regering met betrekking tot de jeugdcriminaliteit.

Daarbij wordt een bemiddelaar voor jeugdcriminaliteit aangesteld voor het desbetreffende gerechtelijke arrondissement. Dit gebeurt op basis van een regeringsbeslissing van 28 april 2006 waarbij de regering een voltijdse bemiddelaar ter beschikking stelt van de steden en gemeenten van de gerechtelijke arrondissementen voor een vlottere implementering van de bemiddelingsprocedure in het kader van de gemeentelijke administratieve sancties.

Graag kreeg ik dan ook van de minister een antwoord op de volgende vragen:

1. Hoeveel bemiddelaars rond jeugdcriminaliteit kent ons land?

2. Hoeveel kost deze maatregel?

3. Welke resultaten werden tot nog toe geboekt? In hoeveel gevallen kon bemiddeling tot resultaat leiden? In hoeveel gevallen moest er toch een administratieve sanctie uitgeschreven worden?

4. Hoeveel bemiddelingen gebeuren er jaarlijks per gemeente in het arrondissement Turnhout? Zijn er significante verschillen met andere arrondissementen in de provincie Antwerpen (Antwerpen en Mechelen)?

5. Hoeveel bemiddelingen gebeurden er in 2006, 2007, 2008 en tot nog toe in 2009? Welke tendens doet zich voor (stijgend / dalend)? Hoe verklaart de minister deze cijfers en welke conclusies trekt de minister uit deze gegevens?

 
Réponse reçue le 20 avril 2010 : Antwoord ontvangen op 20 april 2010 :

1. Combien y a-t-il dans notre pays de médiateurs en matière de délinquance juvénile ?

Lors du Conseil des ministres du 28 avril 2006, il avait été décidé de mettre trente-trois médiateurs à la disposition de chaque arrondissement judiciaire (ou, en ce qui concerne Bruxelles, de chaque zone de police) afin de concrétiser la procédure de conciliation prévue dans la loi du 13 mai 1999 relative aux sanctions administratives dans les communes.

À ce jour, vingt-sept médiateurs ont été désignés. Ces médiateurs sont essentiellement occupés dans le "chef-lieu" de l'arrondissement administratif mais remplissent leur mission au niveau de l'arrondissement / de la zone de police. Onze médiateurs sont occupés en Flandre (Vilvorde, Louvain, Courtrai, Turnhout, Anvers, Malines, Termonde, Gand, Grammont, Tongres et Saint-Trond). La Wallonie dispose de dix médiateurs (Namur, Liège, Huy, Charleroi, Marche en Famenne, Verviers, Sambreville, Aubange, Bastogne, Tournai). A Bruxelles, les six médiateurs sont affectés chacun à une zone de police (Saint-Josse-ten-Noode, Jette, Auderghem, Woluwé-Saint-Lambert, Ixelles et Saint-Gilles) et non pas à un arrondissement administratif, comme c'est le cas en Flandre et en Wallonie.

Il y a donc actuellement six arrondissements judiciaires qui ne disposent pas d'un médiateur dans le cadre des sanctions administratives communales (SAC). Il s'agit du Brabant wallon, d'Eupen, de Dinant, d'Ypres, de Furnes et de Bruges. La raison principale en est qu'au moment où le service Politique des grandes villes leur avait proposé le recrutement d'un médiateur, ces villes n'avaient pas encore adapté leur règlement de police à la législation relative aux SAC. Une concertation a régulièrement lieu avec certaines de ces villes afin que soit discutée la nécessité d'un recrutement.

2. Quel est le coût de cette mesure ?

Chaque ville ou commune reçoit, pour l'année de fonctionnement 2009-2010 actuelle, un subside de 50 134,53 euros maximum, à utiliser dans le cadre de la politique de sécurité et de l'approche du gouvernement fédéral en matière de délinquance juvénile, pour le recrutement d'un médiateur à temps plein, dans le cadre des sanctions administratives, et ce pendant une durée d'un an.

Si les trente-trois médiateurs devaient être recrutés comme cela avait été initialement prévu lors du Conseil des Ministres du 28 avril 2006, il faudrait aujourd'hui miser sur un coût de 33 x 50 134, 53 euros (à savoir le montant du subside actuellement octroyé), soit 1 654 439,4 euros.

Le budget général pour 2010, prévu pour les médiateurs dans le cadre des sanctions administratives, s’élève à 1 581 000 euros.

Dans certains arrondissements judiciaires, le subside est insuffisant vu que, d'une part, on y trouve des médiateurs ayant un certain nombre d'années d'ancienneté et que, d'autre part, il y a des arrondissements où le projet fonctionne très bien (voir question 5), ce qui entraîne d'importants frais de fonctionnement. Ceci implique que les villes sont souvent obligées d’investir elles-mêmes dans le projet. Pour garantir la pérennité du projet, des mesures additionnelles sont indiquées. Le service Politique des grandes villes contribue à rendre les villes viables et sûres. La médiation constitue un moyen de s'attaquer aux nuisances de manière préventive. Mais cela nécessite une approche à long terme.

La mesure coûte à ce jour 1 353 632,3 euros (27 x le montant du subside). Une partie du budget restant (150 000 euros) a été utilisée en 2009 dans le cadre d'un projet relatif aux bandes urbaines, dans 3 communes bruxelloises. Le solde restant est tenu à disposition, dans le cas où un arrondissement judiciaire souhaiterait recruter un médiateur.

3. Quels résultats ont à ce jour été atteints ? Dans combien de cas la médiation a-t-elle donné un résultat ? Dans combien de cas une sanction administrative a-t-elle néanmoins dû être prononcée ? Nous ne disposons actuellement que des résultats de l'année de démarrage 2007-2008 et de la deuxième année de fonctionnement 2008-2009.

L'action du médiateur consiste à faciliter la communication entre les différentes parties d'un conflit et, par ailleurs, de les aider à trouver elles-mêmes un arrangement concernant la réparation ou l'indemnisation du préjudice. Les résultats les plus fréquents découlant de la médiation sont : l'excuse (orale ou écrite), l'indemnisation financière, l'échange de points de vue, l'accomplissement d'un certain nombre d'heures auprès d'un service communal (par exemple le service des espaces verts ou de nettoyage), la participation à une campagne de sensibilisation relative aux nuisances, une journée d'accompagnement des gardiens de la paix ou des signaleurs aux abords des écoles…

Vous trouverez ci-après les chiffres concernant le nombre de médiations réussies par région.

2007-2008

Flandre : 159

Wallonie : 54

Bruxelles : 12

2008-2009

Flandre : 468

Wallonie : 265

Bruxelles : 47

Nous ne disposons pas à ce jour des données sur le nombre de dossiers dans lesquels une amende administrative a été infligée par le fonctionnaire sanctionnateur. A partir de la présente année de fonctionnement, ces données doivent être consignées dans le rapport d'activité des médiateurs.

4. Combien de médiations ont lieu annuellement pour chaque commune de l'arrondissement de Turnhout. Note-t-on des différences significatives par rapport à d'autres arrondissements situés dans la province d'Anvers (Anvers et Malines) ?

Turnhout

Le médiateur dans le cadre des sanctions administratives communales pour l'arrondissement judiciaire de Turnhout est actif depuis octobre 2007.

Pour l'année de fonctionnement 2007-2008 (l'année de démarrage), le médiateur a été actif dans quinze des vingt-sept communes de l'arrondissement judiciaire et cinquante et un dossiers de médiation ont été traités.

Au cours de la deuxième année de fonctionnement (2008-2009), le nombre de dossiers de médiation a augmenté, passant de cinquante et un à septante-six. Cela signifie une augmentation de près de 50 % et peut donc être évalué comme étant très positif. Actuellement, vingt et une communes sur les vingt-sept ont conclu un accord de coopération avec le médiateur.

Malines

Depuis le 1er avril 2007, le médiateur SAC est actif pour l'arrondissement judiciaire de Malines, dont ressortent treize communes.

En 2007, le médiateur a travaillé pour deux communes, à savoir pour la ville de Malines et pour la ville de Lierre. La situation à Malines est différente de celle des autres arrondissements, puisque durant l'année de lancement, la ville de Malines n'a pas appliqué aux majeurs la médiation en matière de SAC et qu'une procédure de médiation y a été entamée vis-à-vis de tous les mineurs dans les cas d'infractions administratives, par l'entremise du projet NERO. Dans le cadre de ce projet NERO, quinze dossiers ont été traités en 2007, ce chiffre étant passé à trente-trois en 2008-2009.

Les chiffres portent donc seulement sur la ville de Lierre, soit dix dossiers. Pour l'année de fonctionnement 2008-2009, la ville de Lierre a été concernée par dix-neuf dossiers.

Récemment, toutes les treize communes ont été rassemblées en une association inter-locale (GASAM), par laquelle transiteront dorénavant les dossiers de médiation, depuis l'ensemble de l'arrondissement vers le médiateur.

Anvers

Les dossiers de médiation dans le cadre des SAC sont traités par des médiateurs recrutés par l'ASBL Elegast. Le médiateur intervient dans l'ensemble de l'arrondissement judiciaire d'Anvers.

Les chiffres de l'année de démarrage ne portent toutefois que sur les infractions commises dans la ville d'Anvers. Au total, 210 dossiers de médiation ont été ouverts.

Durant l'année de fonctionnement 2008-2009, 468 dossiers ont été ouverts en vue d'une médiation et trente-cinq dossiers provenant d'autres communes de l'arrondissement ont été notifiés.

5. Combien de médiations ont eu lieu en 2006, 2007 et 2008, ainsi qu'à ce jour en 2009 ? Quelle tendance (à la hausse / à la basse) se dessine ? Comment l'honorable ministre explique-t-il ces chiffres et quelles conclusions tire-t-il de ces données ?

Le nombre de dossiers transmis aux médiateurs durant l'année de démarrage et pendant la deuxième année de fonctionnement figurent dans le tableau ci-après. Une distinction doit être établie pour chaque région.


2006

2007

2008

2009

Flandre

Pas d'application

581

1440

Données pas encore disponibles

Wallonie


165

827


Bruxelles


30

146


Total


776

2395


Remarque : en ce qui concerne les chiffres pour l'année de démarrage 2007, il convient de tenir compte du fait que seuls vingt-trois médiateurs étaient alors occupés, alors que depuis 2008, il y en a vingt-sept au total.

L'évolution clairement positive du nombre de dossiers de médiation (qui a plus que doublé) n'est pas seulement la conséquence de cette augmentation du nombre de médiateurs (passé de 23 à 27), mais cette tendance à la hausse est surtout la conséquence de la sensibilisation permanente vis-à-vis des villes et des communes, afin de présenter la médiation comme étant un moyen permettant de lutter contre les nuisances. Peu à peu, l'idée selon laquelle une amende administrative ne résout pas les problèmes de nuisances et de petite criminalité fait son chemin parmi les décideurs politiques locaux. L'implication des acteurs locaux dans la procédure de médiation est, d'une part, souvent perçue comme prenant beaucoup de temps et, d'autre part, ceux-ci considèrent cette implication comme étant positive vu leur contribution active à une politique locale de prévention et vu qu'ils contribuent à rendre viable leur ville ou leur commune.

En vue de poursuivre cette sensibilisation des villes et communes, ainsi que des acteurs locaux concernés (bourgmestre, échevins, chefs de corps, services de prévention, associations de jeunes…), le ministre des Grandes villes a décidé d'organiser, début juin 2010, un colloque ayant pour thèmes les sanctions administratives communales et la médiation. Au cours de ce colloque, différents orateurs actifs sur le terrain viendront expliquer de manière critique leur vision en matière de médiation SAC.

1. Hoeveel bemiddelaars rond jeugdcriminaliteit kent ons land?

Op de ministerraad van 28 april 2006 werd beslist om drieëndertig bemiddelaars ter beschikking te stellen per gerechtelijk arrondissement (of politiezone voor wat betreft Brussel) om de verzoeningsprocedure zoals voorzien in de wet van 13 mei 1999 betreffende de gemeentelijke administratieve sancties te bewerkstelligen.

Heden zijn er zevenentwintig bemiddelaars aangesteld. Deze bemiddelaars zijn voornamelijk tewerkgesteld in de ‘hoofdplaats’ van het gerechtelijk arrondissement, maar vervullen hun opdracht op het niveau van het arrondissement / politiezone. Elf bemiddelaars zijn werkzaam in Vlaanderen (Vilvoorde, Leuven, Kortrijk, Turnhout, Antwerpen, Mechelen, Dendermonde, Gent, Geraardsbergen, Tongeren en Sint Truiden). Wallonië beschikt over tien bemiddelaars (Namur, Liège, Huy, Charleroi, Marche en Famenne, Verviers, Sambreville, Aubange, Bastogne, Tournai). In Brussel zijn de zes bemiddelaars aangesteld per politiezone (Sint Joost Ten Node, Jette, Oudergem, Sint Lambrechts, Woluwe, Elsene, Sint Gillis), en dus niet zoals in Vlaanderen en Wallonië per gerechtelijk arrondissement.

Op dit ogenblik zijn er aldus zes gerechtelijke arrondissementen die over geen bemiddelaar in kader van de gemeentelijke administratieve sancties beschikken. Het betreft Waals Brabant, Eupen, Dinant, Ieper, Veurne en Brugge. Voornaamste reden is dat deze steden, op het ogenblik dat hen vanuit de dienst Grootstedenbeleid het aanbod tot aanwerving van een bemiddelaar werd gedaan, hun politiereglement nog niet hadden aangepast op de GAS-wetgeving. Met een aantal van deze steden wordt er regelmatig overleg gepleegd om de noodzaak tot aanwerving te bespreken.

2. Hoeveel kost deze maatregel?

Iedere stad of gemeente ontvangt voor het huidige werkingsjaar 2009-2010 een maximale subsidie van 50 134,53 euro, aan te wenden in het kader van het veiligheidsbeleid en de aanpak van de federale regering met betrekking tot jeugdcriminaliteit voor de aanwerving van een voltijdse bemiddelaar in kader van de gemeentelijke administratieve sancties voor de duur van 1 jaar.

Indien de drieëndertig bemiddelaars zouden aangeworven worden, zoals aanvankelijk voorzien op de Ministerraad van 28 april 2006, dan zou er vandaag de dag gerekend worden op een kostprijs van 33 x 50 134, 53 euro (nl. het huidig toegekend subsidiebedrag): dus 1 654 439,4 euro.

Het begrotingsbudget voor 2010 voorzien voor de bemiddelaars in kader van de gemeentelijke administratieve sancties bedraagt 1 581 000 euro.

In een aantal gerechtelijke arrondissementen is de subsidie ontoereikend gezien er enerzijds bemiddelaars zijn met wat jaren anciënniteit en anderzijds er arrondissementen zijn waar het project zeer goed draait (zie vraag 5) en dit heel wat werkingskosten met zich mee brengt. Dit maakt dat de steden vaak zelf moeten investeren in het project. Om het verderbestaan van het project te garanderen zijn bijkomende middelen aangewezen. De dienst Grootstedenbeleid draagt bij tot de uitbouw van leefbare en veilige steden. Bemiddeling is een middel om de overlast op preventie wijze aan te pakken. Maar dit noopt een lange termijn aanpak.

De maatregel kost heden 1 353 632,3 euro (27 x het subsidiebedrag). Een deel van het resterende budget (150 000 euro) werd in 2009 aangewend voor een project rond stadsbendes in drie Brusselse gemeenten. Het resterende saldo wordt ter beschikking gehouden indien een gerechtelijk arrondissement een bemiddelaar wenst aan te werven.

3. Welke resultaten werden tot nog toe geboekt? In hoeveel gevallen kon bemiddeling tot resultaat leiden? In hoeveel gevallen moest er toch een administratieve sanctie uitgeschreven worden?

We beschikken op dit ogenblik enkel over de resultaten van het opstartjaar 2007-2008 en van het tweede werkingsjaar 2008-2009.

De bemiddelaar beoogt de communicatie tussen de verschillende partijen van een conflict te vergemakkelijken en tevens hen te helpen zelf tot een akkoord te komen inzake het herstel of vergoeding van de schade. De meest voorkomende resultaten voortvloeiend uit de bemiddeling zijn: verontschuldigingen (mondeling of schriftelijk), financiële vergoeding, uitwisselen van standpunten, verrichten van een aantal uren bij een gemeentelijke dienst (bijvoorbeeld groendienst of reinigingsdienst), meewerken aan sensibiliseringscampagne rond overlast, een dag mee op ronde met de gemeenschapswachten of seingevers aan scholen, …

Hieronder worden de cijfers meegedeeld van het aantal geslaagde bemiddelingen per regio.

2007-2008

Vlaanderen: 159

Wallonië: 54

Brussel:12

2008-2009

Vlaanderen: 468

Wallonië: 265

Brussel: 47

Wij beschikken heden niet over de gegevens in hoeveel van deze dossiers er door de sanctionerend ambtenaar alsnog een administratieve geldboete werd opgelegd. Deze gegevens dienen vanaf dit werkingsjaar in het activiteitenrapport van de bemiddelaars te worden opgenomen.

4. Hoeveel bemiddelingen gebeuren er jaarlijks per gemeente uit het arrondissement Turnhout? Zijn er significante verschillen met andere arrondissementen in de provincie Antwerpen (Antwerpen en Mechelen)?

Turnhout

De bemiddelaar in kader van de gemeentelijke administratieve sancties voor het gerechtelijk arrondissement Turnhout is sinds oktober 2007 actief.

Voor het werkingsjaar 2007-2008 (het opstartjaar) was de bemiddelaar actief in vijftien van de zevenentwintig gemeenten van het gerechtelijk arrondissement en werden er eenenvijftig bemiddelingdossiers behandeld.

Het aantal bemiddelingdossiers is in het tweede werkingsjaar (2008-2009) toegenomen van eenenvijftig naar zesenzeventig dossiers. Dit betekent een toename van ongeveer 50 % en kan dus als positief worden geëvalueerd. Op dit ogenblik hebben eenentwintig gemeenten van de zevenentwintig gemeenten een samenwerkingsovereenkomst met de bemiddelaar afgesloten.

Mechelen

Sinds 1 april 2007 is de GAS bemiddelaar actief voor het gerechtelijk arrondissement Mechelen, waaronder dertien gemeenten vallen.

In 2007 heeft de bemiddelaar voor twee gemeenten gewerkt met name voor de stad Mechelen en de stad Lier. De situatie in Mechelen verschilt van de andere arrondissementen daar de stad Mechelen in het opstartjaar de GAS bemiddeling niet heeft toegepast voor meerderjarigen en er ten aanzien van alle minderjarigen een bemiddelingsprocedure wordt opgestart bij administratieve inbreuken, via het NERO project. In kader van het NERO project werden er in 2007 vijftien dossiers behandeld en in 2008-2009 waren er dit drieëndertig.

De cijfers hebben dus betrekking op enkel de stad Lier, zijnde tien dossiers. Voor het werkingsjaar 2008-2009 ging het om negentien dossiers waarbij stad Lier was betrokken.

Recent werden alle dertien gemeenten verenigd in een interlokale vereniging GASAM waardoor in de toekomst vanuit het volledige arrondissement bemiddelingdossiers zullen doorstromen naar de bemiddelaar.

Antwerpen

De bemiddelingdossiers in kader van de GAS worden behandeld door bemiddelaars aangeworven bij VZW Elegast. De bemiddelaar treedt op voor het gehele gerechtelijk arrondissement Antwerpen.

De cijfers van het opstartjaar hebben echter enkel betrekking op overtredingen binnen de stad Antwerpen. In totaal werden 210 bemiddelingsdossiers opgestart.

Gedurende het werkingsjaar 2008-2009 werden er 468 dossiers opgestart voor bemiddeling. vijfendertig dossiers werden aangemeld uit andere gemeenten van het arrondissement.

5. Hoeveel bemiddelingen gebeurden er in 2006, 2007,2008 en totnogtoe in 2009? Welke tendens speelt er zich af (stijgend / dalend)? Hoe verklaart de geachte minister deze cijfers en welke conclusies trekt de geachte minister uit deze gegevens?

Het aantal dossiers dat tijdens het opstartjaar en het tweede werkingsjaar zijn overgemaakt aan de bemiddelaars zijn in onderstaande tabel opgenomen. Een onderscheid wordt gemaakt per regio.


2006

2007

2008

2009

Vlaanderen

Niet van toepassing

581

1440

Beschikken nog over geen gegevens

Wallonië


165

827


Brussel


30

146


Totaal


776

2395


Opmerking: Wat de cijfers voor het opstartjaar 2007 betreft, dient in rekening te worden gebracht dat er toen slechts drieëntwintig bemiddelaars tewerkgesteld waren, dit in tegenstelling tot het totaal van zevenentwintig bemiddelaars sedert 2008.

De duidelijke positieve evolutie in het aantal bemiddelingsdossiers (meer dan een verdubbeling) is niet enkel het gevolg van deze toename in aantal bemiddelaars (van 23 naar 27), maar deze stijgende tendens is voornamelijk het gevolg van de continue sensibilisering ten aanzien van de steden en gemeenten betreffende bemiddeling als middel in strijd tegen overlast. Stilaan groeit bij de lokale beleidsmakers dat een administratieve geldboete de problemen van overlast en kleine criminaliteit niet oplost. De betrokkenheid van de lokale actoren in de bemiddelingsprocedure wordt enerzijds vaak als tijdrovend ervaren, anderzijds beschouwen ze deze betrokkenheid als positief gezien hun actieve bijdrage aan een lokaal preventiebeleid en het mee bewerkstelligen van de leefbaarheid van hun stad of gemeente.

Met het oog op de verderzetting van deze sensibilisering van de steden en gemeenten, en de betrokken lokale actoren (burgemeester, schepenen, korpschef, preventiediensten, jongerenverenigingen, …) heeft de minister voor Grote Steden besloten begin juni 2010 een colloquium te organiseren rond gemeentelijke administratieve sancties en bemiddeling. Tijdens dit colloquium zullen verschillende sprekers uit het werkveld hun visie omtrent GAS bemiddeling kritisch toelichten.