SÉNAT DE BELGIQUE | BELGISCHE SENAAT | ||||||||
________ | ________ | ||||||||
Session 2009-2010 | Zitting 2009-2010 | ||||||||
________ | ________ | ||||||||
29 décembre 2009 | 29 december 2009 | ||||||||
________ | ________ | ||||||||
Question écrite n° 4-6400 | Schriftelijke vraag nr. 4-6400 | ||||||||
de Christine Defraigne (MR) |
van Christine Defraigne (MR) |
||||||||
à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale |
aan de vice-eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid, belast met Maatschappelijke Integratie |
||||||||
________ | ________ | ||||||||
Médicaments - Contrefaçons - Nombre - Mesures | Geneesmiddelen - Namaak - Aantal - Maatregelen | ||||||||
________ | ________ | ||||||||
médicament contrefaçon trafic illicite |
geneesmiddel namaak zwarte handel |
||||||||
________ | ________ | ||||||||
|
|
||||||||
________ | ________ | ||||||||
Question n° 4-6400 du 29 décembre 2009 : (Question posée en français) | Vraag nr. 4-6400 d.d. 29 december 2009 : (Vraag gesteld in het Frans) | ||||||||
La Commission européenne a attiré l’attention des états membres sur la circulation des médicaments contrefaits. Selon elle, en seulement deux mois, l’Union européenne a saisi 34 millions de faux comprimés, lors de contrôles douaniers ciblés dans tous les pays membres. Le vice-président de la Commission précise qu’il s’agit essentiellement d’antibiotiques, de traitements anticancéreux, de médicaments anti-malaria et anticholestérol, d’antalgiques et de faux viagra et que la plupart des médicaments saisis venait d’Inde. Dans ce contexte j’aimerais poser ces questions : Quelle politique et quelles mesures l’honorable ministre va-t-elle élaborer afin de contrer l’importation de médicaments de contrefaçon? Coopère-t-elle avec d’autres états membres de l’Union européenne? Comment se déroule cette coopération en la matière? La Belgique est-elle fortement touchée par ce marché de contrefaçon des médicaments? A combien chiffrerait-elle le nombre de médicaments contrefaits sur notre territoire? Combien de personnes sont mortes à la suite de l’absorption de médicaments contrefaits? De quels autres pays sont exportés les médicaments contrefaits se trouvant sur notre territoire? |
De Europese Commissie heeft de lidstaten attent gemaakt op de verspreiding van namaakgeneesmiddelen. Volgens de Commissie heeft de Europese Unie bij gerichte douanecontroles in alle lidstaten in nauwelijks twee maanden tijd 34 miljoen valse tabletten in beslag genomen. De vicevoorzitter van de Commissie preciseert dat het vooral om antibiotica, kankerbestrijdingsmiddelen, antimalariamiddelen, cholesterolverlagers, pijnstillers en valse viagra gaat en dat de meeste in beslag genomen medicijnen uit India komen. In dat verband heb ik de volgende vragen: Welk beleid en welke maatregelen zal de geachte minister uitwerken om de import van namaakgeneesmiddelen tegen te gaan? Werkt ze samen met andere lidstaten van de Europese Unie? Hoe verloopt die samenwerking? Wordt België sterk getroffen door de handel in namaakgeneesmiddelen? Op hoeveel schat de minister het aantal namaakgeneesmiddelen op ons grondgebied? Hoeveel personen zijn overleden ten gevolg van de inname van namaakgeneesmiddelen? Uit welke andere landen worden de namaakgeneesmiddelen die zich op ons grondgebied bevinden afkomstig? |
||||||||
Réponse reçue le 2 mars 2010 : | Antwoord ontvangen op 2 maart 2010 : | ||||||||
1) Il faut bien savoir ce que l’on entend par médicaments « contrefaits ». Un premier concept important est celui du cycle de vie d’un médicament régulier : les médicaments réguliers sont produits par une firme autorisée sous des normes de fabrication strictes et contrôlées, garantissant ainsi la qualité intrinsèque du médicament. Ce parcours donne la possibilité légale à la firme de produire des médicaments sous Droits de Propriété Intellectuelle (DPI, Droit des marques ou brevets) pour une période donnée, laquelle s’accompagne du choix de la présentation, de l’emballage et étiquetage spécifiques. Pendant la période sous brevet, la fabrication des médicaments concernés par d’autres firmes que la firme titulaire des DPI est interdite, sauf sous licence. Après la période sous brevet, d’autres producteurs ont le droit de fabriquer ce médicament, mais toujours sous l’obligation de demande et d’obtention d’autorisation par l’autorité compétente. Un deuxième concept important en rapport avec les médicaments contrefaits, est celui de la qualité intrinsèque du médicament et la falsification de celle-ci par l’absence, le sous-dosage ou surdosage des substances actives pharmaceutiques ou des excipients. Sur la base de ces descriptions, on distingue plusieurs catégories de médicaments « contrefaits » (liste non limitative) : 1) Les médicaments contrefait sensu stricto c.a.d. en infraction avec les Droits de Propriété Intellectuelle (Droit des marques ou brevets) d’une firme pharmaceutique. La qualité intrinsèque peut être satisfaisante mais n’est certainement pas garantie. 2) Des médicaments illégaux qui sont produits de façon illégale sans aucune garantie de qualité intrinsèque. 3) Le détournement de médicaments de la distribution régulière. 4) Le trafic de médicaments non-autorisés utilisés, par exemple, comme dopage dans le monde sportif. À titre d'illustration, un rapport de TAXUD de la Commission européenne de 2008 concernant le respect des DPI aux frontières européennes externes fait, en effet, mention de 34 millions de médicaments contrefaits, dont 15 % seulement étaient considérés comme étant en infraction avec les DPI, et 25 millions de médicaments relevant des précurseurs de drogues, à savoir des tablettes d’éphédrine servant à la fabrication d’amphétamines illégales et destinées au Mexique. Il ne sert donc à rien de considérer les médicaments contrefaits sensu stricto comme un phénomène qui doit être envisagé à part. C’est une approche globale de la criminalité pharmaceutique qu’il faut adopter. 2) et 3) Le HMA-WGEO (Head of Medecines Agencies Working Group Enforcement Officers), créé en 2004 et composé de 27 États membres, se penche sur le respect des règles et l’échange d’informations et s’est réuni déjà 12 fois. Cette plate-forme multidisciplinaire et multisectorielle composée de la police, des douanes et de l’inspection des médicaments constitue un réseau effectif qui aide à lutter contre la criminalité pharmaceutique au-delà des frontières, et qui prévoit également des formations en la matière. Le Conseil de l'Europe constitue une autre plate-forme de normalisation au sein de laquelle la Belgique est active, même au niveau global (PFIPC ou Permanent Forum on International Pharmaceutical Crime). La Belgique a également prêté sa collaboration à l’OMS. La Belgique joue surtout un rôle important au niveau du Networking et des SPOC (Single Points of Contact). 4) et 5) En ce qui concerne la Belgique, jusqu’à présent, aucun médicament contrefait n’a été détecté depuis 2005 dans la distribution régulière des médicaments. En dehors de cette distribution régulière, les problèmes qui se posent ont principalement trait à la vente de médicaments illégaux sur Internet et à l’acquisition de substances hormonales au marché noir. En Belgique, il faut par conséquent se concentrer sur la vente sur Internet et au marché noir. La cellule ‘hormones’ a étendu son terrain d’action à la criminalité pharmaceutique. La collaboration entre les douanes, la police, la justice et l’autorité compétente en matière de médicaments constitue la meilleure solution dans le cadre de la lutte contre l’importation illégale de médicaments. Une Unité Spéciale d’Enquête (USE) a été créée au sein de l’autorité belge compétente en matière de médicaments, l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS), laquelle a pour mission de lutter contre la criminalité pharmaceutique. À l’heure actuelle, environ 3 000 paquets postaux, dont le contenu peut être très varié, sont saisis par an. Ils peuvent contenir des médicaments illégaux (pilules amaigrissantes, des médicaments à base de plantes contenant des substances illégales, etc.), des substances hormonales fabriquées de façon illégale et parfois contrefaites, et des produits stimulant l’érection faisant l’objet d’une infraction aux DPI. Outre les paquets postaux susmentionnés interceptés par les employés de la poste et soumis à une enquête par l’AFMPS (USE) par le biais de la douane, quelques envois de taille importante de médicaments contrefaits en transit vers les pays africains et vers l’UK ont été détectés et interceptés par la douane et l’AFMPS ces dernières années. Environ 4 millions de doses (tablettes, capsules) comprenant des antibiotiques, des médicaments contre la malaria et des antidouleurs ont été saisies en collaboration avec l’industrie pharmaceutique. Environ 80 000 doses d’antipsychotiques, antithrombotiques et anti-androgènes ont été détectées par l’AFMPS en collaboration avec les autorités anglaises. Toutefois, ces médicaments s’étaient retrouvés dans des hôpitaux anglais. 6) Nous ne disposons pas de données pour la Belgique en ce qui concerne le nombre de décès causés par des médicaments contrefaits. 7) Les médicaments contrefaits vendus par l’Internet et en transit viennent principalement d’Inde et de Chine. La commande et la fourniture de médicaments contrefaits via internet peuvent être très complexes. |
1) Men moet zich goed bewust zijn van wat men bedoelt met “namaak”medicijnen. Een eerste belangrijk concept is de levenslijn van een regulier medicijn: dit wordt afgeleverd door een vergunde firma die werkt volgens strenge en gecontroleerde fabricagenormen en daardoor de intrinsieke kwaliteit van het medicijn garandeert. Dit geeft de firma ook de wettelijke mogelijkheid om de productie van deze geneesmiddelen gedurende een bepaalde tijdspanne onder Intellectueel Eigendomsrecht (IER, Merkenrecht of Patent) te plaatsen, hetgeen gepaard gaat met specifieke vormgeving, verpakking, labels. Tijdens deze patentperiode is het verboden de betreffende geneesmiddelen te produceren door anderen dan de firma die het patent heeft uitgezonderd onder licentie. Na het verstrijken van deze patentperiode is het wel toegelaten aan andere producenten het medicijn te maken, maar nog steeds mits vergunning door de bevoegde instantie. Een tweede belangrijk concept i.v.m. valse geneesmiddelen is de intrinsieke kwaliteit van geneesmiddelen en vervalsing daarvan in de zin van afwezigheid, onderdosering of overdosering van actieve bestanddelen of aanvullende bestanddelen. Op basis van deze omschrijvingen kunnen er verschillende categorieën “namaak”medicijnen onderscheiden (niet limitatieve lijst): 1) Namaakgeneesmiddelen sensu stricto het is te zeggen een inbreuk op de Intellectuele EigendomsRechten (IER,) van een farmaceutische firma. De intrinsieke kwaliteit kan voldoende zijn maar is zeker niet gegarandeerd. 2) Illegale geneesmiddelen die illegaal geproduceerd worden zonder enige garantie op intrinsieke kwaliteit. 3) Afleiding van geneesmiddelen uit de reguliere distributie. 4) Smokkel van niet-vergunde geneesmiddelen bijvoorbeeld als doping in de sport. Ter illustratie, een rapport van TAXUD van de Europese Commissie van 2008 betreffende handhaving van IER aan de Europese buitengrenzen spreekt inderdaad van 34 miljoen illegale medicijnen waarvan slechts 15 % als inbreuk op IER konden worden aangemerkt, en 25 miljoen geneesmiddelen waren, die vallen onder de drugsprecursoren namelijk efedrinetabletten, dienende voor de aanmaak van illegale amfetaminen en bestemd voor Mexico. Zodoende heeft het dus geen zin “namaak”geneesmiddelen sensu stricto af te zonderen als een fenomeen dat apart moet worden aangepakt. De aanpak dient geneesmiddelencriminaliteit in zijn geheel te benaderen. 2) en 3) De HMA-WGEO (Head of Medecines Agencies Working Group Enforcement Officers) werd opgericht in 2004 en verenigt de 27 Lidstaten rond handhaving en informatieuitwisseling en is reeds 12 maal samengekomen. Dit multidisciplinaire en multisectoriële platform bestaande uit politie, douane en geneesmiddelen inspectie is een effectief netwerk dat over de grenzen heen de farmaceutische criminaliteit mee helpt bestrijden en eveneens voorziet in opleidingen. De Raad van Europa is een ander normerend platform en zelfs op het globale vlak (de PFIPC of Permanent Forum on International Pharmaceutical Crime) is België actief. Ook binnen de WHO heeft België bijdragen geleverd. Vooral op het vlak van Netwerking en SPOCs (Single Points of Contact) speelt België een sturende rol. 4) en 5) Wat betreft België werden van 2005 tot nu geen enkel namaakgeneesmiddel in de reguliere distributie waargenomen. Buiten de reguliere distributie zijn er vooral problemen met betrekking tot het internet en de verwerving van hormonale substanties op de zwarte markt. De aanpak dient zich bijgevolg in België te concentreren op het verhandelen van geneesmiddelen via het internet en het aanbod op de zwarte markt. De bestaande hormonencel heeft daartoe zijn actieterrein uitgebreid met farmaceutische criminaliteit. De samenwerking tussen douane, politie, justitie en geneesmiddelenautoriteit is de oplossing voor de aanpak van de illegale invoer van geneesmiddelen. Binnen de Belgische geneesmiddelenautoriteit, het Federaal Agentschap voor Geneesmiddelen en Gezondheidsproducten (FAGG) werd trouwens een Speciale Onderzoekseenheid (SOE) gecreëerd met als missie het bestrijden van de farmaceutische criminaliteit. Grosso modo kan men stellen dat actueel een 3 000- tal postpaketten per jaar worden ingehouden welke in diversiteit sterk verschillen en zowel illegale geneesmiddelen bevatten (vermageringspillen, kruiden met illegale substanties, enz.), illegaal gefabriceerd en soms nagemaakt hormonale substanties en erectiestimulerende middelen met inbreuk op IER. Naast de hoger vermelde post pakketten die afgezonderd werden door postbedienden en vervolgens via de douane aan een onderzoek van het FAGG (SOE) worden onderworpen, werden de laatste jaren een aantal grote zendingen namaakgeneesmiddelen door Douane en FAGG getraceerd en onderschept in doorvoer naar Afrikaanse landen maar ook naar UK. Ongeveer 4 miljoen dosissen (tabletten, capsules) omvattende antibiotica, antimalariamiddelen en pijnstillers werden in samenwerking met de farmaceutische industrie in beslag genomen. Ongeveer 80 000 dosissen antipsychotica, antitrombotische middelen en anti-androgenen werden door het FAGG getraceerd in samenwerking met de Engelse geneesmiddelenautoriteiten. Deze zijn wel terechtgekomen in Engelse ziekenhuizen. 6) Er zijn geen data beschikbaar voor België wat betreft doden veroorzaakt door namaakgeneesmiddelen. 7) De namaakgeneesmiddelen via het internet en in doorvoer zijn hoofdzakelijk afkomstig van Indië en China. De bestelling tot de aanlevering van illegale geneesmiddelen via het internet kan zeer complex zijn uitgebouwd. |