SÉNAT DE BELGIQUE
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Session 2011-2012
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28 février 2012
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SÉNAT Question écrite n° 5-5702

de Bert Anciaux (sp.a)

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales
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Examens psychiatriques - Uniformité - Standardisation - Règles qualitatives
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psychiatrie
maladie mentale
internement psychiatrique
diagnostic médical
expertise médicale
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28/2/2012Envoi question
26/11/2012Rappel
19/3/2013Requalification
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Aussi posée à : question écrite 5-5703
Requalifiée en : demande d'explications 5-3330
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SÉNAT Question écrite n° 5-5702 du 28 février 2012 : (Question posée en néerlandais)

On a beaucoup dit et écrit sur la qualité très variable des rapports psychiatriques et sur le manque total d'uniformité dans les examens psychiatriques en Belgique. Chaque psychiatre utilise ses propres critères pour décider si une personne est démente ou aliénée et si une mesure d'internement s'impose donc. L'un d'entre eux a même parlé de loterie. Une approche multidisciplinaire fait défaut dans beaucoup d'expertises. Des diagnostics superficiels et/ou erronés sont trop souvent posés, ou alors le diagnostic exact n'est pas suffisamment développé ni étayé scientifiquement.

La loi du 21 avril 2007 relative à l'internement des personnes atteintes d'un trouble mental devait instaurer des règles qualitatives et un modèle standard pour ces rapports psychiatriques mais elle n'est toujours pas entrée en vigueur (son entrée en vigueur vient encore d'être reportée à 2013 au plus tôt).

Voici mes questions à ce sujet.

1) La ministre reconnaît-elle le problème de la qualité très variable des rapports psychiatriques et le manque total d'uniformité dans les examens psychiatriques en Belgique ?

2) Où en est l'intention politique d'assurer une plus grande uniformité et standardisation ? La ministre a-t-elle déjà une idée du contenu des règles qualitatives et du modèle standard ? Peut-elle me l'expliquer ?

3) Une concertation à ce sujet a-t-elle déjà eu lieu entre la Justice et la Santé publique ?

4) Pour quand la ministre prévoit-elle l'entrée en vigueur de ces règles qualitatives et du modèle standard ?