L'ASBL Bond van Trein-, Tram- en Busgebruikers a attiré l'attention des membres du Parlement flamand résidant en Flandre occidentale sur le fait que la portion transfrontalière de la ligne 73 qui relie Gand à Adinkerke et continue jusqu'à Dunkerque, n'est plus en service depuis des années. La France est intéressée par une réouverture de ce tronçon mais la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) manifeste quant à elle peu d'intérêt.

La réouverture de cette ligne au trafic voyageurs constituerait pourtant un atout supplémentaire pour le tourisme dans le Westhoek et pourrait en outre apporter une solution aux nuisances du trafic routier aux abords de Plopsaland.

Les liaisons à partir de la France ne répondent pas davantage aux attentes à Courtrai, en dépit des promesses faites par le passé. L'organisation TreinTramBus réclame davantage de trains (dont certains desservant moins de points d'arrêt intermédiaires) et des tarifs frontaliers moins élevés. Ces mesures pourraient s'inscrire dans le cadre de projets concernant l'eurométropole Lille-Courtrai-Tournai.

Je souhaiterais une réponse à la question suivante.

La ministre est-elle consciente de ces problèmes et des mesures ont-elles été prises pour donner suite aux suggestions de l'organisation TreinTramBus?

Le Groupe Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) communique ce qui suit :

La SNCB n'a pas l'intention de faire circuler des trains sur le tronçon de la ligne 73 situé entre La Panne et Dunkerque et ce, pour les raisons suivantes :

• cette partie de la ligne 73 n'est pas électrifiée et la SNCB ne dispose pas du matériel diesel nécessaire pour organiser des relations transfrontalières avec la France ;

• la SNCB est d'avis qu'une liaison en tram ou en bus répond davantage aux besoins. Actuellement, DK’bus exploite une ligne de bus entre Dunkerque, La Panne et Adinkerke, avec un arrêt à Plopsaland. De plus, De Lijn prévoit, dans sa vision de la mobilité 2020, le plan Neptune, un tram rapide entre Adinkerke et Dunkerque.