SÉNAT DE BELGIQUE
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Session 2009-2010
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9 février 2010
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SÉNAT Question écrite n° 4-6884

de Dirk Claes (CD&V)

à la ministre de l'Intérieur
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Police fédérale - Stressteam - Accompagnement - Nombre d'agents
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police locale
tension mentale
police
statistique officielle
répartition géographique
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9/2/2010Envoi question
30/3/2010Réponse
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SÉNAT Question écrite n° 4-6884 du 9 février 2010 : (Question posée en néerlandais)

Dans le cadre de mes travaux en commission de l'Intérieur et des Affaires administratives, j'aimerais obtenir une réponse aux questions suivantes.

1. Combien de personnes ont-elles eu recours en 2007, 2008 et 2009 à la stressteam de la police fédérale? J'aimerais obtenir une ventilation géographique et des chiffres distincts pour la police fédérale et la police locale.

2. Combien de temps dure en moyenne l'accompagnement de la stressteam?

3. Quelles sont les principales raisons de l'intervention de la stressteam?

4. Comment la ministre évalue-t-elle le fonctionnement de la stressteam? Pense-t-elle prendre d'autres initiatives à l'avenir en faveur de l'accompagnement (psychologique) du personnel de la police?

5. Considère-t-elle comme un problème le fait que la stressteam de la police fédérale n'ait que peu accès au personnel de la police locale qui considère encore trop ce service comme un instrument de la police fédérale?

Réponse reçue le 30 mars 2010 :

L'honorable membre trouvera ci-après la réponse à ses questions :

1. Le nombre d’interventions effectuées par le stressteam pour les années 2006, 2007 et 2008 se trouve dans le tableau ci-dessous. Quant à l’année 2009, les données y relatives ne sont pas encore disponibles.

2006

2007

2008

Police fédérale

Police locale

Police fédérale

Police locale

Police fédérale

Police locale

6 259

1 018

5 922

767

5 884

1 085

En ce qui concerne la répartition géographique des interventions du stressteam, je peux uniquement vous communiquer celles relatives à la police locale par arrondissement judiciaire. En ce qui concerne la police fédérale, les données chiffrées ne sont toutefois pas réparties géographiquement. Le tableau ci-dessous mentionne le nombre de contrats conclus entre le stressteam et les zones de police visant à soit fournir un appui individuel soit donner des formations. Ces contrats courant sur plusieurs années, il est fait état de l’année où le contrat a été signé.


1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

24

25

26

27

2007

1


1

10


10

2

2

1

1



4




5


1

2

2


1


2

1


2008



2

11


2

3


1


1




1


2




3

2

4



1


2009

8

1

2

13



1


2




2

5

4

1

5

2



4

4

2


1

2


2010

2



4


1

1





















1 Antwerpen / Anvers

2 Arlon

3 Brugge

4 Brussel / Bruxelles


5 Charleroi

6 Dendermonde / Termonde

7 Dinant

8 Eupen

9 Gent / Gand


10 Hasselt

11 Huy

12 Ieper / Ypres

13 Kortrijk / Courtrai

14 Leuven / Louvain


15 Luik / Liège

16 Marche-en-Famenne


17 Mechelen / Malines

18 Bergen / Mons

19 Namur

20 Neufchâteau

21 Nijvel / Nivelles

22 Oudenaarde

23 Tongeren

24 Tournai

25 Turnhout

26 Verviers

27 Veurne


2. La durée de l’accompagnement dépend en effet tant de la problématique évoquée, de la situation psychique de la personne que de son réseau social et de ses circonstances de travail. Il me semble dès lors qu’il n’y a pas lieu de fournir le délai moyen chiffré de l’accompagnement du stressteam dans la mesure où cela conduirait à image faussée.

3. Les causes principales de l’intervention du stressteam sont les traumatismes, le stress, le burnout, la dépression et le suicide.

4. Au vu des récents évènements survenus à Halle et à Liège, le stressteam a démontré une fois de plus son utilité lors de l’accueil des diverses unités de police qui sont intervenues. Le stressteam a depuis sa création en 1993 connu une évolution positive et cela a contribué à ce qu’il soit maintenant un acteur à part entière dans le domaine du bien-être. Il me semble dès lors qu’il y a plus que lieu et qu’il est important de pouvoir continuer par le biais du stressteam à investir dans le bien-être psychosocial des membres du personnel de la police intégrée.

5. La consultation moindre du stressteam par la police locale s’explique par le fait que cette dernière doit conclure un contrat et que l’aide est en principe payante. Toutefois, il y a lieu de signaler que le stressteam intervient gratuitement à la demande de la police locale en situation de crise urgente.