Version à imprimer bilingue Version à imprimer unilingue

Question écrite n° 6-434

de Peter Van Rompuy (CD&V) du 10 février 2015

au vice-premier ministre et ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, chargé de la Régie des bâtiments

Lutte contre le terrorisme - Zones de « non-droit »

terrorisme
extrémisme
police
Région de Bruxelles-Capitale
police locale
radicalisation

Chronologie

10/2/2015Envoi question (Fin du délai de réponse: 12/3/2015)
19/3/2015Rappel
2/4/2015Réponse

Question n° 6-434 du 10 février 2015 : (Question posée en néerlandais)

Cette question écrite a un caractère transversal dans la mesure où la lutte contre la radicalisation violente est considérée comme une priorité par tous les niveaux de pouvoir, et chaque action menée par un niveau a des répercussions sur l’autre.

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le radicalisme violent, on a effectué un nombre relativement élevé de perquisitions dans certains quartiers ou communes. Dans les médias, ce constat a soulevé la question de savoir s’il existe des zones dites de ‘non-droit’ dans notre pays.

C'est pourquoi j'aimerais vous poser les questions suivantes:

Y a-t-il des rues, des quartiers, des communes dans la Région de Bruxelles-Capitale dans lesquels les forces de l’ordre ne souhaitent pas pénétrer lors des patrouilles régulières ou dans lesquels elles ne quittent pas leur véhicule de service pour des raisons de sécurité?

La place Lemmens située à Anderlecht est-elle une zone de ‘non-droit’?

Réponse reçue le 2 avril 2015 :

L’honorable membre trouvera ci-après la réponse à ses questions :

1) Il n'y a pas de « no go zones » à proprement parler.

Il y a des endroits où la population se montre plus réservée par rapport à la police et parfois franchement hostile mais cela n'empêche pas les patrouilles de circuler et aux agents de quartier de faire leur travail.

Ce qui est clair c'est que lors d'interventions musclées, des précautions supplémentaires doivent être prises afin d'éviter que l'intervention ne doive tourner court suite à une réaction des habitants.

On peut parler de quartiers à fortes tensions plus que de véritables « no go zones ».

2) La place Lemmens à Anderlecht est une zone de tension (cf. réponse 1)) mais pas une « no-go zone ».