La Monnaie - Économies - Programmation - Suppression de la danse contemporaine - Soutien de la danse contemporaine - Concertation avec les entités fédérées
arts du spectacle
politique culturelle
30/12/2014 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 29/1/2015) |
23/1/2019 | Rappel |
23/5/2019 | Fin de la législature |
Cette question porte sur la culture, une compétence essentiellement communautaire.
La semaine dernière, nous avons pu lire dans les médias que La Monnaie supprimera une partie de sa programmation. La danse et le baroque, entre autres, sont touchés de plein fouet. Après que le gouvernement fédéral a annoncé en octobre que La Monnaie devrait économiser 4 % sur le personnel et 20 % sur le fonctionnement, le ministre a indiqué en novembre que les économies seraient réduites. Les efforts demandés pour 2015 ont été diminués de moitié.
Afin de protéger son personnel et son fonctionnement, ainsi que ses propres atelier, orchestre et chœur, La Monnaie a décidé d'en revenir à l'essentiel: la production d'opéra. La conséquence est la disparition d'un certain nombre d'éléments importants de la programmation. Le baroque et la danse contemporaine en sont les principales victimes. Bruxelles est pourtant souvent considérée comme la capitale de la danse.
Les créations de Rosas et Anne Teresa De Keersmaeker sont particulièrement touchées. Une telle valeur sûre, une fierté de et pour notre pays, ne peut plus se produire à La Monnaie.
1) Le ministre a-t-il quelque compétence dans cette matière? Est-il participé à cette décision?
2) Le gouvernement fédéral a-t-il pris d'autres mesures ou initiatives pour soutenir la danse contemporaine, en particulier les créations de Rosas? La politique du ministre s'intéresse-t-elle à ce domaine?
3) Une concertation à ce sujet a-t-elle eu lieu avec les entités fédérées?