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Question écrite n° 5-9980

de Bert Anciaux (sp.a) du 2 octobre 2013

au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes

Société nationale des chemins de fer belges - Accompagnateurs de train - Victime de violence physique et verbale - Réactions - Conséquences

Société nationale des chemins de fer belges
personnel de conduite
agression physique
transport de voyageurs

Chronologie

2/10/2013Envoi question
5/12/2013Réponse

Question n° 5-9980 du 2 octobre 2013 : (Question posée en néerlandais)

Récemment, un accompagnateur qui se trouvait sur un train reliant Genk à Bruges a été victime d’une agression physique et verbale en début de soirée. L’accompagnateur a fait stopper le train à la gare de Bruxelles-Nord où le voyageur agressif a pu être appréhendé. L’accompagnateur n’a pas été blessé.

Conséquence : tous les autres voyageurs ont dû monter dans un autre train et le train concerné a roulé sans passagers jusqu’à Gand, où un autre accompagnateur est monté à bord, de sorte que des passagers ont à nouveau pu y prendre place.

Sans vouloir minimiser les effets de la violence verbale, je souhaite interroger le ministre sur les lourdes conséquences de cet incident, à savoir l’évacuation d’un train, l'obligation imposée aux voyageurs de changer de train pour poursuivre leur trajet en subissant certainement de gros retards, le fait de faire rouler un train à vide pour un long trajet, etc.

Le ministre, qui a une connaissance précise du dossier et est en mesure de l’évaluer, estime-t-il que les conséquences de cette agression, sans dommages corporels, sont suffisamment graves pour justifier les décisions qui ont été prises (évacuation, etc.) ? Qui prend les décisions en la matière ? Sur quelle base et quels critères cette sorte de décisions sont-elles prises ?

Réponse reçue le 5 décembre 2013 :

En réponse aux questions de l'honorable membre, le groupe Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) me communique les éléments suivants :

La SNCB me fait savoir qu’elle n’est pas au courant de cet incident. Dans le cas où un accompagnateur de train est victime d’une agression verbale et physique et où il n’est plus en état de desservir un train, celui-ci doit être remplacé.

Lorsqu’il s’agit d’une agression verbale, la SNCB demande à ce que l’accompagnateur de train continue à desservir son train jusqu’à l’endroit où une relève de personnel peut être organisée, dans la mesure où il s’en sent toujours capable.

Normalement, un accompagnateur de réserve est prévu dans les dépôts, lequel peut intervenir dans ce type de cas.

Les décisions relatives à la suppression d’un train relèvent du Dispatching Voyageurs de la SNCB et du Traffic Control d’Infrabel.