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Cellule Addictions - Étude - Données chiffrées
toxicomanie
alcoolisme
tabagisme
jeu de hasard
maladie sexuellement transmissible
statistique officielle
armée
personnel militaire
médecine du travail
addiction au jeu
| 2/2/2012 | Envoi question |
| 8/3/2012 | Réponse |
La Cellule Addictions est active au sein de la Défense. Elle y mène des actions de prévention et de sensibilisation au sujet de la consommation d'alcool, de drogues et de tabac, des maladies sexuellement transmissibles et de la dépendance aux jeux de hasard. Elles offre également de l'aide aux personnes qui souhaitent sortir de l dépendance. La Cellule Addictions travaille en étroite collaboration avec la composante médicale qui assure les soins curatifs aux personnes dépendantes.
Je souhaiterais obtenir les statistiques suivantes pour les cinq dernières années.
1) Combien de demandes de traitement la Cellule Addictions a-t-elle reçues (si possible, avec ventilation entre les unités de combat, les unités d'appui et les unités administratives) ?
2) Combien de membres du personnel ont-ils admis leur dépendance ?
(a) Combien d'entre eux exerçaient-ils une fonction de sécurité ou de surveillance ?
(b) Combien d'entre eux ont-ils été envoyés chez un médecin spécialisé et combien ont-ils mené leur traitement à bien ?
(c) de quel type de médecin s'agit-il en l'occurrence ?
3) Combien de membres du personnel ont-ils nié leur dépendance et refusé de se soumettre à des examens ou analyses ?
(a) Chez combien d'entre eux une réelle dépendance a-t-elle été constatée ?
(b) Combien d'entre eux exerçaient-ils une fonction de sécurité ou de surveillance ?
4) Combien de membres du personnel se sont-ils rendus de leur propre initiative chez le médecin du travail en raison d'une dépendance ?
(a) Chez combien d'entre eux l'absence de dépendance a-t-elle été démontrée ?
(b) Combien d'entre eux exerçaient-ils une fonction de sécurité ou de surveillance ?
5) Combien de membres du personnel ont-ils été relevés de leurs fonctions et combien se trouvent-ils en incapacité temporaire de travail dans l'attente d'une mesure curative/répressive ?
L'honorable membre est prié de trouver ci-après la réponse à ses questions.
1. En 2011 la cellule « Addict » a reçu 255 demandes d’aide.
2. Les membres du personnel s’adressent volontairement à la cellule « Addict ». Ceci implique qu’ils reconnaissent l’existence d’un problème.
Le contexte confidentiel dans lequel la cellule « Addict » opère empêche d’établir un lien direct avec des fonctions de sécurité et de vigilance. Le rôle du service de médecine du travail en la matière a été explicité dans ma réponse à la question N° 5-4318 du 28 décembre 2011 de l’honorable membre.
La spécialité du médecin vers qui on renvoie le demandeur, dépend du type de problème. Pour des problèmes liés à l’alcool, il peut s’agir aussi bien d’un alcoologue, d’un psychiatre que d’un gastro-entérologue. Pour une dépendance au tabac, il s’agira d’un tabacologue, un pneumologue ou d’un psychologue tandis que pour des problèmes liés aux drogues il s’agira le plus souvent d’un psychiatre ou d’un psychologue.
3. Un toxicomane qui nie son problème ne contacte pas la cellule « Addict », la question est dès lors sans objet.
4. et 5. Les chiffres demandés ne sont pas disponibles.