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Aéroports belges - Mesures de sécurité - Contrôle des colis
aéroport
sécurité aérienne
terrorisme
transport aérien
| 30/11/2010 | Envoi question |
| 5/7/2011 | Réponse |
Le mois dernier, deux attentats visant les États-Unis (USA) ont été déjoués in extremis. Les terroristes voulaient profiter des lacunes des mesures de sécurité dans les transports aériens de marchandises.
Les colis piégés étaient soigneusement dissimulés dans une cartouche d'imprimante, guère détectable lors d'un contrôle ordinaire aux rayons X. Ils n'ont été découverts que grâce aux indications d'informateurs de police.
Le premier colis a été découvert à Dubai et aurait dû exploser en plein ciel au-dessus des États-Unis.
Le deuxième colis, qui avait été transbordé sur les aéroports de Dubai et de Cologne, a été intercepté à l'aéroport des East Midlands en Grande-Bretagne. On n'avait d'abord pas trouvé de colis, mais après que Dubai eut confirmé la véracité de l'information, le colis suspect a été trouvé lors d'une seconde inspection.
L'intention des terroristes est claire: explorer les moyens de commettre des attentats, maintenant que les possibilités d'y arriver par l'intermédiaire du trafic de passagers se sont sensiblement amenuisées. Je pense à l'étudiant nigérian maîtrisé par d'autres passagers à bord du vol Amsterdam-Detroit après qu'il eut tenté de faire exploser une bombe.
On transporte annuellement 37 milliards de kilos à bord d'avions-cargos. Du fret expédié vers ou à l'intérieur des USA, 84 % voyage par vol fret et 16 % par vol passagers. On en contrôle 80 %, mais pour les vols fret le contrôle dépend de la compagnie expéditrice du colis.
Autrement dit, même si on contrôle tous les colis issus du Royaume-Uni, on ne peut en faire de même avec toutes les marchandises en transit sur le territoire britannique.
Il n'existe pas encore de règles internationales contraignant les compagnies à contrôler en détail tous les paquets, parce qu'on craint une hausse des tarifs et une baisse du transport international de fret.
Je souhaiterais une réponse aux questions suivantes :
1) Quelles procédures applique-t-on dans les aéroports belges pour contrôler le fret :
a) partant de Belgique ;
b) arrivant en Belgique ;
c) transitant par la Belgique ?
2) Quel est, pour chacune des catégories mentionnées sous 1), le pourcentage de marchandises contrôlées ?
3) Quelles compagnies et quels aéroports effectuent eux-mêmes les contrôles et lesquels les sous-traitent ?
4) Aurait-on été capable d'intercepter après contrôle un colis de ce genre sur un aéroport belge ?
5) Les contrôles sont-ils régulièrement soumis à des tests (comme récemment en Allemagne) ?
L'honorable membre trouvera ci-après la réponse à ses questions.
Ces questions ne relèvent pas de mes compétences. Je vous renvoie dès lors aux réponses données parle secrétaire d'État à la Mobilité, M. Schouppe.