Présidence chypriote de l' UE en 2012 - Turquie
Chypre
présidence du Conseil de l'Union européenne
Turquie
adhésion à l'Union européenne
question de Chypre
23/12/2011 | Envoi question |
17/4/2012 | Réponse |
Réintroduction de : question écrite 5-3847
Le gouvernement chypriote grec reconnu assumera la présidence tournante de l'UE au cours du second semestre 2012.
À ce moment-là, la Turquie - elle-même candidate à l'adhésion à l'Union européenne - gèlera ses relations avec l'Union européenne. C'est, selon l'agence de presse officielle turque Anatolian, ce qu'a déclaré le vice-premier ministre turc, Besir Atalay.
L'ambassadeur turc auprès de l'UE, Selim Kuneralp, a adopté la même position lors d'une interview donnée à l'EU-Observer. Il a déclaré que les mauvaises relations entre la Turquie et Chypre auraient un impact sur les relations entre la Turquie et l'Union européenne lorsque Chypre reprendrait la présidence tournante de l'UE en juillet 2012. Il a ajouté que pendant cette période, la Turquie n'assisterait à aucune réunion avec l'UE.
- Cette question a-t-elle déjà été discutée au niveau européen par les ministres des Affaires étrangères ?
- Quelles conclusions ont-elles été tirées ?
- Envisage-t-on de demander des éclaircissements à la Turquie ?
- Ce faisant, la Turquie se disqualifie-t-elle comme candidat à l'adhésion ?
Cette question a fait l’objet de conclusions lors du Conseil Affaires générales, le 5 décembre 2011. Le Conseil y déplorait que la Turquie ait déclaré qu’elle gèlerait ses relations avec la présidence de l’UE pendant le deuxième semestre de 2012 et soulignait que la présidence du Conseil de l’UE est prévue dans le traité sur l’Union européenne.
Il n’est à l’heure actuelle pas prévu d’interroger la Turquie à ce sujet.
Si la Turquie décide de son propre chef de geler ses relations avec l’UE durant une période déterminée, le rythme des négociations d’adhésion s’en ressentira inexorablement.
En tout état de cause, la capacité d’un État membre à tenir le rôle de la Présidence tournante de l’UE ne saurait être remis en cause par un pays candidat.