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Question écrite n° 5-4306

de Karl Vanlouwe (N-VA) du 23 décembre 2011

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes

Présidence chypriote de l' UE en 2012 - Turquie

Chypre
présidence du Conseil de l'Union européenne
Turquie
adhésion à l'Union européenne
question de Chypre

Chronologie

23/12/2011Envoi question
17/4/2012Réponse

Réintroduction de : question écrite 5-3847

Question n° 5-4306 du 23 décembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

Le gouvernement chypriote grec reconnu assumera la présidence tournante de l'UE au cours du second semestre 2012.

À ce moment-là, la Turquie - elle-même candidate à l'adhésion à l'Union européenne - gèlera ses relations avec l'Union européenne. C'est, selon l'agence de presse officielle turque Anatolian, ce qu'a déclaré le vice-premier ministre turc, Besir Atalay.

L'ambassadeur turc auprès de l'UE, Selim Kuneralp, a adopté la même position lors d'une interview donnée à l'EU-Observer. Il a déclaré que les mauvaises relations entre la Turquie et Chypre auraient un impact sur les relations entre la Turquie et l'Union européenne lorsque Chypre reprendrait la présidence tournante de l'UE en juillet 2012. Il a ajouté que pendant cette période, la Turquie n'assisterait à aucune réunion avec l'UE.

- Cette question a-t-elle déjà été discutée au niveau européen par les ministres des Affaires étrangères ?

- Quelles conclusions ont-elles été tirées ?

- Envisage-t-on de demander des éclaircissements à la Turquie ?

- Ce faisant, la Turquie se disqualifie-t-elle comme candidat à l'adhésion ?

Réponse reçue le 17 avril 2012 :

Cette question a fait l’objet de conclusions lors du Conseil Affaires générales, le 5 décembre 2011. Le Conseil y déplorait que la Turquie ait déclaré qu’elle gèlerait ses relations avec la présidence de l’UE pendant le deuxième semestre de 2012 et soulignait que la présidence du Conseil de l’UE est prévue dans le traité sur l’Union européenne.

Il n’est à l’heure actuelle pas prévu d’interroger la Turquie à ce sujet.

Si la Turquie décide de son propre chef de geler ses relations avec l’UE durant une période déterminée, le rythme des négociations d’adhésion s’en ressentira inexorablement.

En tout état de cause, la capacité d’un État membre à tenir le rôle de la Présidence tournante de l’UE ne saurait être remis en cause par un pays candidat.